1947.00.00.Recueil des informations de janvier à décembre
Ce recueil recense chronologiquement les données collectées sur l'année citée en référence, dans :
- les copies de lettres à la presse1,
- la correspondance, les notes, rapports, circulaires, accords, traités... (originaux ou duplicatas) émanant de la direction générale de la Maison, des départements maritimes et combustibles, des Ateliers et Chantiers de Seine-Maritime (Le Trait), ainsi que des succursales françaises et étrangères. Les dossiers d'où proviennent ces pièces ont été classés "tels quels" par les services qui les ont produits. Répertoriés par objet et non par date, ils couvrent – ensemble – une période allant de la fin du 19ème siècle au début des années 1960. Une notice située à la fin du présent article, reproduit le descriptif qui est fait des archives les plus significatives sur les bordereaux d'inventaire,
- les synthèses réalisées par la Maison et notamment :
- "Historique de la succursale de Newcastle (1848-1948)", classé en 1948
- "Historique de la succursale de Port-Saïd, relations avec l'Égypte (1869-1948)", daté du 16 juin 1948.
A ces informations s'ajoutent celles recueillies :
- auprès des services administratifs : état civil, tribunal de commerce...
- dans les annuaires et les minutes notariales...
- dans la presse, les revues professionnelles et les ouvrages d'histoire...
Du fait de la nationalisation de la Banque Worms en 1982, les témoignages relatifs au département bancaire proviennent essentiellement du secrétariat général et de la direction de Worms & Cie, d'une part, et d'autre part, d'extraits de publications externes ou d'études conduites par la Maison Worms. Ainsi :
- l'historique signé par Francis Ley et daté du 10 avril 1978.
Les documents d'où sont extraits les renseignements rassemblés dans ce recueil sont consultables à partir de ce fichier en cliquant sur leur intitulé (en bleu + soulignement).
1 : Ce corpus n'a pas fait l'objet d'un dépouillement exhaustif comme cela a été le cas pour les chronos de correspondance datant du 19ème siècle.
Inventaire chronologique des archives numérisées
et des renseignements ou extraits collectés dans les copies de lettres et les dossiers
[Documents pluriannuels]
1923-1947
Tableau [non daté, classé en 1947] : Tonnages annuels du cabotage national et international (entre la France et les Pays Baltes, Pologne, Allemagne, Belgique, Angleterre, Espagne, Danemark, Finlande, Irlande, Norvège, Suède, côtes occidentales d'Afrique).
[Informations sans dates précises]
De Worms Compagnie maritime et charbonnière : [Extrait d'une fiche sur la Compagnie charbonnière de Provence, classée en 1957.] Achat de 2 actions en garantie de gestion.
De Worms Compagnie maritime et charbonnière : [Extrait d'un tableau intitulé "Participations au 31 décembre 1961".] Entrée de Worms & Cie au capital de la SA Charpol, située à Paris et spécialisée dans le négoce de combustibles.
De Worms Compagnie maritime et charbonnière : [Extrait d'un tableau concernant le portefeuille-titres des Services combustibles en date du 31 décembre 1962.] Prise de participation dans la Société commerciale d'affrètement et de combustibles - Scac. [Voir 1958 et 1960.]
De Pierre Darredeau : [Extrait d'une note datée du 21 octobre 1977.] Déréquisition des navires placés sous le contrôle de la direction des transports maritimes, pendant la guerre.
[Extrait d'une note datée du 20 avril 1955] : Société des transports maritimes pétroliers. « La société fit construire en 1947 au Danemark un pétrolier de 16.000 T qui lui fut attribué en remplacement du "Brumaire" par le gouvernement français. »
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - De 1927 à la Libération", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en mars 1951.] « En 1947, la société Foulonneau et Pitavino avait participé pour 50.000 actions de 100 F, à la constitution, sous les auspices de Worms et Cie, de la holding France-Estrellas, devenue Union métropolitaine de banque. »
De Roger Mennevée : [Extrait d'un article intitulé "La banque Worms en 1951 et les appels aux capitaux de son groupe d'affaires", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales, en janvier 1952.] Ateliers Moisant Laurent et Savey. Augmentation de capital réunissant « 261 souscripteurs dont une importante majorité appartenait à la haute noblesse française, opération qui portait sur une augmentation de capital de 40 millions, la banque Worms absorba 8.100 actions en chiffres ronds et la banque Rothschild Frères avec quatre membres de la grande famille israélite plus de 6.500 actions. »
Début de 1947
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Troisième partie - Filiales et participations - Chapitre 3. De 1925 à 1940 (suite)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en décembre 1949.] « Au début de 1947, la Société d'études privées s'intéressait à la constitution de la Société de financement de théâtres et de la Société de financement de la distribution de films cinématographiques (Sofidi). »
Janvier 1947
De La Vie française : [Extrait d'un article daté du 27 avril 1956 et consacré à "Antar-Pétroles de l'Atlantique".] « Le raffinage redémarre en janvier 1947 pour Les Consommateurs de pétrole. »
4 janvier 1947
Des Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime au délégué départemental du ministère de la reconstruction et de l'urbanisme : Entreprises chargées de reconstruire le célibatorium de la cité-jardin du Trait.
6 janvier 1947
De l'inspecteur des eaux et forêts De Moustier au conservateur des eaux et forêts de Fribourg : Demande du permis d'exploiter de Worms & Cie pour Uehlingen.
31 janvier 1947
Au Comité national d'épuration professionnelle, Paris : Transmission de deux listes, l'une concernant le personnel de la Maison ayant fait l'objet d'une mutation dans les services protégés, et l'autre concernant le personnel étranger mis à couvert dans les chantiers forestiers et les exploitations minières en vue de les soustraire au STO.
4 février 1947
Note [sans émetteur] : Résumé des témoignages en faveur de G. Le Roy Ladurie ; son engagement, à l'âge de 47 ans, comme maréchal des Logis au 3ème Régiment de Spahis marocains, commandé par le colonel Navarre ; sa blessure lors de la campagne d'Allemagne ; sa blessure près de Langenals le 10 avril 1945 ; sa décoration de la Croix de Guerre avec étoile de bronze. « Le Roy Ladurie souffre aujourd'hui d'une maladie extrêmement grave dont on ne peut savoir si elle est ou non la conséquence des efforts physiques qu'il a été amené à faire au cours de sa campagne. Je pense que les quelques faits qui ont été relatés ci-dessus très succinctement et qu'il serait possible de développer, doivent conduire inévitablement la commission à classer son dossier. Il serait en effet profondément inéquitable qu'un homme dont la justice, après des enquêtes nombreuses et longues, a reconnu l'innocence et qui, au surplus, a fait la preuve d'un courage dont il risque d'être la victime, fut blâmé par la commission pour une activité anti-française... »
Note [sans date ni émetteur] "pour M. Denivelle" : Témoignage en faveur de G. Le Roy Ladurie [classé avec la note du 4 février 1947 dans le dossier conservé aux Archives nationales sous la cote F12 9566]. « J'ai fait connaissance de M. Gabriel Le Roy Ladurie fin 1942, par l'intermédiaire de M. Grégory, directeur de la Société des Terres Rares, [qui] était, depuis plusieurs années, en relation avec Mme Joliot-Curie et moi-même pour des questions concernant les travaux de laboratoire que nous dirigeons. »
5 février 1947
Du ministère des Transports et des Travaux publics : Licence de voyages. Arrêté renouvelant la licence accordée le 6 décembre 1938 à l'agence d'Alger.
6 février 1947
Des rapporteurs auprès de la Commission interprofessionnelle d'épuration : « La Commission n'ayant à connaître que son activité comme gérant de la Maison Worms, fonctions qu'il n'a assumées qu'à partir de janvier 1943, ne peut, à la lumière des résultats de l'enquête sur la maison Worms et des documents qui figurent dans le dossier H. Worms que décider sa mise hors de cause. »
De Jacques Baraduc, avocat à la Cour : [Extrait d'une note adressée à Hypolite Worms le 5 mars 1947.] « J'ai pu avoir connaissance à la Commission nationale d'épuration, du rapport qui avait été déposé le 6 février par MM. Pradelle & Zacarie. Vous trouverez ci-dessous le texte intégral de ce rapport... » Conclusion : « Il ne reste donc rien qui puisse être retenu par la commission contre M. H. Worms. » Idem en ce qui concerne Gabriel Le Roy Ladurie. « Sur la nature de ses sentiments pour les Allemands, on peut relever qu'il fut arrêté par eux en 1944 et interné à Fresnes et se reporter aux attestations élogieuses de... » Mise hors de cause de Jacques Barnaud. [Une traduction en anglais des principales informations est donnée en page 2 d'un rapport daté du 20 septembre 1947 et intitulé "Statement prepared by Worms & Cie relating to its wartime history and the French judicial proceedings which ensued". Les informations contenues dans le rapport déposé par Pradelle & Zacarie ont été réparties dans les recueils annuels concernés.]
10 février 1947
Du président Rolland, Commission nationale interprofessionnelle d'épuration : Compte-rendu de séance au cours de laquelle est prononcé le non lieu des poursuites à l'encontre d'Hypolite Worms et de Gabriel Le Roy Ladurie.
De M. Hamel, Commission nationale interprofessionnelle d'épuration, à Hypolite Worms : Décision. « La Commission nationale interprofessionnelle d'épuration dans la séance du 10 février 1947 statuant sur l'affaire Worms Hypolite... a décidé n'y avoir lieu à suivre en l'état. »
De M. Hamel, Commission nationale interprofessionnelle d'épuration, à Gabriel Le Roy Ladurie : Décision. « La Commission nationale interprofessionnelle d'épuration dans la séance du 10 février 1947 statuant sur l'affaire Le Roy Ladurie Gabriel... a décidé n'y avoir lieu à suivre en l'état. »
12 février 1947
De la Commission interprofessionnelle d'épuration : Affaire Worms. « Le Commissaire du gouvernement a joint un exemplaire de l'exposé des faits qui a été rédigé dans cette affaire. Ce document très complet contient des indications que nos moyens d'investigation ne nous avaient pas permis de connaître. Toutefois nous n'y relevons rien qui soit de nature à modifier les conclusions que nous avions tirées de notre enquête personnelle. »
5 mars 1947
De Jacques Baraduc, à Hypolite Worms : Transmission du rapport déposé le 6 février 1947 par MM. Pradelle et Zacarie auprès de la Commission nationale interprofessionnelle d'épuration sur les dossiers de Worms & Cie, Hypolite Worms, Gabriel Le Roy Ladurie et Jacques Barnaud.
11 mars 1947
De Simone Tournier : [Extrait d'un témoignage recueilli le 16 mai 1977.] « Gabriel Le Roy Ladurie mourut le 11 mars 1947 après neuf mois d'une terrible maladie. »
De Pierre Assouline : [Extrait de "Une Éminence grise - Jean Jardin - 1904-1976", Éditions Balland, 1986, p. 189.] « [Pages 194-195.] « 1947. Gabriel Le Roy Ladurie, ami et modèle [de Jean Jardin], meurt cette année-là à l'âge de quarante-neuf ans. Alors qu'il est à l'agonie il convoque ses proches, heure par heure, avec une ponctualité et une organisation toutes militaires, pour leur faire ses adieux... Avant de mourir, [il] tente de mener à bien un ultime projet : non plus créer une nouvelle société, bien définie, et trouver les hommes ensuite, mais au contraire réunir des hommes de valeur et espérer que les structures d'une nouvelle société découleront de leur rencontre. C'est à l'occasion d'une première réunion chez Gabriel Le Roy Ladurie que Jean Jardin effectue un de ses premiers voyages à Paris depuis la Libération. Assuré, confiant mais discret. Il y retrouve Roger Mouton, un homme d'affaires français qui vit également en Suisse, Henry Dhavernas, un inspecteur des finances qu'il avait connu avant-guerre lors des comités de rédaction de la revue les Nouveaux Cahiers, et quelques autres, préfet déclassé ou ex-patron de Paribas, qui ne se seraient probablement jamais connus si les circonstances de l'après-guerre n'avaient favorisé leur rencontre. La SARL nouvellement créée s'appelle la STEIC (Société technique d'études industrielles et commerciales). Son siège social est rue Tronchet puis 9, rue La Pérouse (16e) et son objet ainsi défini : "toutes études et réalisations industrielles et commerciales, immobilières, agricoles et minières, soit pour elle-même soit pour le compte de tiers tant en France que dans l'Union française et à l'étranger, à l'exclusion des opérations se rattachant à la profession de banquier..." Jean Jardin n'apparaît pas nommément dans son organigramme mais son rôle est bien précis : il est l'homme du contact, des réseaux et des relations, et, le cas échéant, celui de la négociation. »
24-25 mars 1947
Article [sans mention du nom du journal] intitulé : "Les Chantiers du Trait ont lancé hier le cargo Calvados". « Le "Calvados", cargo de 1.150 tonnes, équipé de deux moteurs de 1.300 CV, a été construit pour le compte du ministère des Transports et de la Marine marchande, et sera affecté au cabotage national. » Rebaptisé "Barsac", il entrera le 11 mars 1948 dans la flotte Worms.
26 mars 1947
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Troisième partie - Filiales et participations - Chapitre 4 - Fidei-commissaires et agents", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en octobre 1950.] Jean Vinson fonde l'Union industrielle et commerciale France Étranger - Unic (import-export), dont Roger Paringaux siège au conseil d'administration.
Printemps 1947
Publication par Alfred A. Knopf, Inc. du livre de William H. Langer, professeur d'histoire à l'université de Harvard, intitulé "Our Vichy Gamble". D'après un article paru dans Le Figaro, le 22 septembre 1948, à l'occasion de la parution de la traduction de cet ouvrage par la librairie Plon sous le titre "Le Jeu américain à Vichy", c'est le secrétaire d'État Hull qui demanda en 1944 à William L. Langer « de faire une étude détaillée et absolument objective de la politique qui fut suivie à Vichy par Roosevelt de l'armistice de juin 1940 à l'assassinat de Darlan, à Alger, en décembre 1942... Cet historien a eu à sa disposition une documentation exceptionnelle : les archives du département d'État de la Guerre, de l'Office des services stratégiques, les papiers de l'amiral Leahy, de Murphy, de Mathews. Il a bénéficié dès 1946 des archives nazies. Mieux encore : les rapports secrets, du côté français, lui ont été communiqués et leurs renseignements sont de premier intérêt, puisque notre clandestin deuxième bureau de l'Armée, ainsi que de hauts fonctionnaires de nos Affaires étrangères, n'ont jamais cessé le contact. » La Maison Worms, mise en cause dans "Our Vichy Gamble", obtiendra de William L. Langer qu'il corrige ses assertions au vu des preuves qu'elle lui fournira (voir infra) et publiera le 20 septembre 1947 une mise au point sous le titre "Statement prepared by Worms & Cie relating to its wartime history..." [voir à cette date.]
18 avril 1947
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Troisième partie - Filiales et participations - Chapitre 3. De 1925 à 1940 (suite)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en décembre 1949.] Société d'études privées. « Par délibération de l'assemblée extraordinaire du 18 avril 1947, le capital était porté de 4 à 6 millions par l'émission de 4.000 actions nouvelles de 500 F sur lesquelles 3.505 furent souscrites par M. Rosenstock et 484 par Worms et Cie. »
16 mai 1947
D'Hypolite Worms, à J. de Grandmaison, avocat, Paris : Application des accords Worms du 4 juillet 1940. Réclamation des armateurs de 26 navires norvégiens qui, « faisant des calculs savants sur les plus hauts frets enregistrés pendant la guerre, réclament au gouvernement français plusieurs millions de livres sterling et un nombre encore plus imposant de millions de dollars » sous prétexte « que, contrairement aux engagements pris par le gouvernement français, leurs navires ont été retenus dans des ports nord-africains au lieu d'être relâchés vers un port britannique où ils devaient être pris en charge par le gouvernement anglais, qui prenait la suite du gouvernement français dans tous ses engagements. Si les 26 navires norvégiens en question avaient pu quitter les ports français et rejoindre un port britannique, le contrat qui les liait au gouvernement français aurait été automatiquement transféré au gouvernement britannique, comme pour tous les autres navires norvégiens, grecs, suédois ou hollandais - et il y en avait au total 1.900.300 tonnes - conformément aux accords signés par moi à Londres le 4 juillet 1940. »
18 mai 1947
De Worms & Cie Le Havre : [Extrait d'une note datée du 11 juin 1948.] L'atelier du quai Lamandé est construit par l'entreprise Moisant Laurent & Savey de Paris et inauguré le 18 mai 1947.
[Fin mai 1947]
Coupure de presse [sans mention de date ni de provenance] : "Le complot contre la République - le Calvados possède aussi ses conspirateurs en liaison avec l'Allemagne - Le Roy Ladurie, ex-ministre de Pétain, reçoit des nouvelles de "ses amis" d'outre-Rhin". [Voir 13 octobre 1943.]
Juin 1947
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Troisième partie - Filiales et participations - Chapitre 3. De 1925 à 1940", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en juillet 1949.] Société franco-iranienne de recherches. Il semble qu'en juin 1947, Worms et Cie s'était désintéressé de cette affaire.
2 juin 1947
Du contrôleur garde jure de la production forestière à l'inspecteur Jourdan : Exploitation des coupes de bois à Uehlingen par Worms & Cie. "Nous avions soumissionné, à l’origine, pour une quantité de 70.000 m3 environ, les coupes de bois situées sur le canton d’Uehlingen."
3 juin 1947
De Pechelbronn : Rapport annuel - exercice 1946 - assemblée générale extraordinaire et ordinaire. « Ainsi qu'elle y avait été autorisée par une décision ministérielle du 2 août 1946, la Société Pechelbronn-Ouest a entrepris dès cette date la réfection de son usine de Donges sur les bases de sa capacité antérieure, en prévoyant toutefois la possibilité de produire des lubrifiants et de réaliser ultérieurement l'extension importante préconisée par le Plan Monnet. N'ayant reçu jusqu'à ce jour aucune indemnité de reconstruction, votre filiale a dû financer ses travaux de remise en état d'abord par ses propres disponibilités, puis, après leur épuisement, par un crédit à court terme consenti par la Caisse Nationale des Marchés de l'État. Diverses opérations financières, dont une augmentation de capital, ont été prévues pour lui assurer les moyens de financement indispensables à la reprise et au développement de son activité. Cette augmentation de capital sera précédée de l'introduction du titre à la Bourse des Valeurs de Paris en vue de la diffusion d'une partie des actions nouvelles dans-le public. Auparavant, le capital antérieur avait été augmenté de cinq millions à l'occasion du transfert à son profit, autorisé par les Pouvoirs publics, de notre autorisation de raffinage d'huile brute étrangère devenue sans objet... » [Voir 16 juin 1947.]
Des Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime au service industrie et commerce, commissariat aux dommages de guerre : Approbation du projet de reconstitution n° 18 du chantier naval.
10 juin 1947
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Troisième partie - Filiales et participations", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en mars 1949.] Compagnie charbonnière de manutentions et de transports. Par délibération de l'assemblée générale du 10 juin 1947, le capital a été porté de 9 millions à 45 millions par affectation d'une somme de 35 millions prise sur la réserve de réévaluation, et par création de 360.000 actions nouvelles de 100 F réparties gratuitement aux anciens actionnaires à raison de 4 actions nouvelles pour chaque action ancienne. Louis Vignet siège au conseil d'administration depuis 1941.
12 juin 1947
De Worms & Cie au délégué régional du ministère de la reconstruction : Demande de confirmation de l'agrément pour la reconstitution du s/s "La Mailleraye".
13 juin 1947
D'Hypolite Worms, à Georges Doriot, Boston : Courrier en anglais. "Our Vichy Gamble". « Do you know a gentleman called William L. Langer, Professor of history at Harvard University? Who is he? Have his writings any following in the States? I was stupefied, in reading his latest book called "Our Vichy Gamble", which has been sent to me from America, to see that for some unknown reasons, he pursues me, personally, and my Firm with his vindictiveness... Indeed, the Firm of Worms & Cie., whom he calls the "Banque Worms", are apparently through the 398 pages of his supposedly historical book, but in reality a second-class thriller, the only private French citizens attacked by him. These attacks are so fantastically false and mischievous that, had they been printed in England I should immediately have started a libel suit against its author, but I am advised by legal American gentlemen whom I consulted a year ago after a similar attack in an American magazine, that it would be useless doing so, the liberty of the press being such that anybody can print anything they like and I am told that I could hope no redress from the Courts; the only result would be to enable daily newspapers to take the matter up in turn and with all sorts of articles to which, however libelous they were, I could not even reply. What grieves he most about it is that I have been told by a friend of mine that Professor Langer's book represented, generally speaking, the views of the State Department. If so, what can I do about it? Can you give me an advice? »
16 juin 1947
Entre Pechelbronn SAEM et les Consommateurs de pétrole : Convention déterminant les conditions dans lesquelles ces deux sociétés doivent procéder en commun, tant à la concentration industrielle imposée par les pouvoirs publics de leurs raffineries de Donges qu'à l'extension de ces usines dans le cadre du plan national de modernisation et d'équipement.
26 juin 1947
Société mutualiste des employés des employés de la Maison Worms & Cie : Procès-verbal de l'assemblée générale.
27 juin 1947
Du chef des eaux et forêts De Moustier au conservateur des eaux et forêts : Incendie de la coupe Worms à Uehlingen.
28 juin 1947
A Me Maurice Paz, Paris : Transmission du livre "Our Vichy Gamble" de William L. Langer. Traduction en français des extraits en pages 168, 191, 229 et 385 et des notes dans lesquelles la Maison Worms est mise en cause.
[Après le 28 juin 1947]
Note [non datée, sans émetteur] : "Our Vichy Gamble". Appréciation par un juriste [vraisemblablement Maurice Paz - voir ci-dessus] du caractère diffamatoire des déclarations faites à l'encontre de la Maison Worms. « Peu importe pour une poursuite procédant de la publication en France qu'il s'agisse d'une traduction ou reproduction, ce qui compte, c'est le fait de la publication. »
30 juin 1947
Des Services charbons : [Extrait d'une fiche sur la Société d'approvisionnement pour le chauffage central, classée en 1953.] Réintégration en garantie de gestion de 42 actions pour un montant de 2.100 F portant le total à 300.000 F.
Juillet 1947
D'Hypolite Worms ou Raymond Meynial : Liste des corrections à apporter au mémoire, édité le 20 septembre 1947, sous le titre "Statement prepared by Worms & Cie relating to its wartime history and the French". [Les informations contenues dans ce document ont été réparties dans les recueils annuels selon les dates auxquelles elles se rapportent.]
De Roger Mennevée : [Extrait d'un article intitulé "La banque Worms en 1951 et les appels aux capitaux de son groupe d'affaires", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales, en janvier 1952.] « En juin 1944, Gérard Bardet s'était créé une affaire personnelle : la Société Gérard Bardet et Cie à responsabilité limitée, qui avait pour objet la recherche et la réalisation des mesures à prendre en vue : 1°- de mettre en oeuvre dans les entreprises les techniques, méthodes et moyens susceptibles de parfaire leur équipement et leur organisation, d'améliorer leur exploitation technique, administrative, financière et commerciale, développer leur champ d'action et étendre le marché de leurs produits. Le capital était de 100.000 F fournis par Gérard Bardet (25.000 F) et par deux associés respectivement pour : M. Longy, ingénieur, 25.000 F, et pour Gabriel Ramon, ingénieur conseil, 50.000 F. Au début de 1947, la société dut procéder à une augmentation de capital de 800.000 F sur lesquels Worms et Cie souscrivit 150.000 F. Le titre devenait en même temps Société française d'équipement et de contrôle et quelques mois après, l'affaire était transformée en société anonyme dont la banque Worms et Cie devenait l'un des administrateurs (juillet 1947). »
De Roger Mennevée : [Extrait d'un article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Suite - Ses opérations pendant l'occupation de 1940 à 1944 (suite)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales, en avril 1952.] Entreprises de grands travaux hydrauliques. Le capital fut porté à 100 millions en juillet 1947.
1er juillet 1947
D'Hypolite Worms, à Jacques Barnaud : Note. « Votre papier est parfait. Je me suis seulement permis de faire deux corrections pour préciser qu'au moment du départ de Pucheu de chez Japy, la Maison n'avait même pas, à ce moment là, la majorité de l'affaire ; jamais la Maison n'a eu à faire à M. Berthelot au temps de sa direction des chemins de fer. Je me demande s'il ne faudrait pas compléter cette note par un paragraphe relatif aux épreuves que notre Maison a eu à subir depuis la Libération, à savoir... Si je vous demande de compléter votre note, c'est pour qu'elle fasse un tout et que Raymond puisse l'emporter avec lui comme une réfutation complète des allégations du Professeur Langer et serve de guide âne à M. Dallas, s'il veut s'occuper de nous. »
3 juillet 1947
Raymond Meynial se rend à New York en vue d'obtenir que William L. Langer corrige, dans son livre "Our Vichy Gamble", les passages concernant la Maison. Afin de prouver l'absence de fondement des assertions de cet historien, il emporte les documents officiels suivants ; la lettre de M. Baraduc à H. Worms, du 26 octobre 1946, annonçant le classement des poursuites rendu le 25 octobre 1946 ; la lettre de même teneur adressée par M. Baraduc, à Gabriel Le Roy Ladurie, le 26 octobre 1946 ; la lettre de M. Baraduc du 5 mars 1947 reproduisant le rapport de MM. Pradelle et Zacarie, déposé le 6 février 1947 à la Commission d'épuration ; la lettre et l'attestation du 8 avril 1946 de M. Monick à Raymond Meynial ; la lettre de la Commission d'épuration à H. Worms, le 10 février 1947 ; la lettre de la Commission d'épuration à G. Le Roy Ladurie, le 10 février 1947 ; la décision du Comité de confiscation des profits illicites à H. Worms, en date du 28 novembre 1946 ; la décision du Comité de confiscation des profits illicites à Worms & Cie, en date du 28 novembre 1946. En outre deux notes sont préparées : l'une porte principalement sur les personnalités officielles identifiées, à tort, comme des membres du "groupe Worms" (une notice est consacrée à chacune d'elles), l'autre dresse un aperçu des activités de la Maison, durant la guerre, dans leurs rapports avec l'ennemi, et de la décision des tribunaux, après enquêtes approfondies, de classer sans suite les poursuites engagées contre la Maison.
10 juillet 1947
Note [sans émetteur - peut-être Me Jacques Barraduc - voir le 5 mars 1947] : Le « rapport de la Commission nationale d'épuration professionnelle... comporte un paragraphe que nous ne connaissions pas : celui relatif à Jacques Barnaud, puisque dans son cas, il est indiqué qu'on ne peut « à la lumière des résultats de l'enquête sur la maison W. et des documents qui figurent dans le dossier H. Worms, que décider sa mise hors de cause », ce qui implique que la Commission reconnaît bien qu'il n'avait pas fonctionné de juillet 1940 à janvier 1943 et qu'il n'a joué aucun rôle dans la Maison jusqu'à cette date-là. Ceci est extrêmement intéressant et pour nous et pour lui. »
Du Journal de la Marine marchande : Article intitulé "Une unité ultra-moderne : Le cargo "Calvados", de la Cie Worms".
12 juillet 1947
De Raymond Meynial, New York, à Robert Labbé, Paris : Courrier manuscrit. « J'ai déjà rendu visite ici à quelques banquiers, notamment Guaranty Trust Brown et [Mayer.] L'impression qu'ils ont de notre situation économique n'est pas brillante. J'espère néanmoins arriver à décrocher quelques lignes supplémentaires de crédit. »
18 juillet 1947
A Raymond Meynial, Paris : Note [émetteur non précisé.] Renseignements sur un certain Louis Joseph Émile Rosenstock.
21 juillet-8 septembre 1947
Épreuves préliminaires du mémoire intitulé "Statement prepared by Worms & Cie relating to its wartime history and the French judicial proceedings which ensued". Ces documents sont datés du 21 juillet 1947, 22 juillet 1947, 31 juillet 1947, 19 août 1947 et 8 septembre 1947.
22 juillet-19 décembre 1947
Entre Raymond Meynial (New York et Paris), Sullivan & Cromwell (New York), Brown Brothers Harrigan & Co. (New York), Morgan & Co. (New York), Robert A. Lovett (Washington DC), ambassade de France aux États-Unis (Washington DC), Jacques Barraduc (Paris) : Échange de correspondance au sujet des corrections à apporter au livre du professeur Langer, et de la rédaction du mémoire intitulé "Statement prepared by Worms & Cie relating to its wartime history and the French judicial proceedings which ensued".
29 juillet 1947
Des Ateliers & Chantiers de Seine-Maritime : Assemblée générale ordinaire. Rapport des commissaires aux comptes.
1er août 1947
De Raymond Meynial, Paris, à Me Baraduc, Châtel-Guyon : Courrier. "Our Vichy Gamble". « Je rentre de New York... Le professeur Langer... a accepté de modifier les éditions de son livre... Il a d'autre part été entendu qu'un mémorandum serait fait sur les activités de la Maison et sur les assertions inexactes du livre du professeur. A ce mémorandum signé par nous sera jointe une lettre de notre avocat indiquant que les documents auxquels se réfère le mémorandum sont parfaitement exacts... [voir 20 septembre 1947.] Celui-ci, enfin, sera suivi d'une déclaration du prof. Langer. Il a été convenu que ce document serait imprimé et envoyé, dune part, pour être placé dans les archives des ministères des Affaires étrangères et des Finances, et, d'autre part, à certaines personnalités américaines qui auraient pu être mal impressionnés par les bruits qui ont circulé sur notre compte. »
Des Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime au commissaire général aux dommages de guerre : Le montant des reconstitutions que les ACSM peuvent exécuter au cours de l’exercice 1947 a été fixé à 80.000.000 de francs.
9 août 1947
De Raymond Meynial, à Hypolite Worms : Réaction de M. Lemaigre-Dubeuil au sujet de sa mise en cause dans "Our Vichy Gamble". Nécessité d'obtenir au plus vite les corrections du livre du professeur Langer.
Des Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime : Rapport d'expertise n° 1 de l'ingénieur général du génie maritime Borde pour étudier les dommages de guerre des ACSM.
12 août 1947
De Me Baraduc, Châtel-Guyon, [à Raymond Meynial] : Courrier. "Our Vichy Gamble". « Les textes que vous me soumettez sont parfaits. Je ne vois rien à modifier. On pourrait à la rigueur parler des "décisions judiciaires françaises" plutôt que des "tribunaux" puisque, en cour de justice, l'affaire n'a pas franchi le stade du parquet, qui n'est pas un tribunal. »
13 août 1947
D'Hypolite Worms, Paris, à Raymond Meynial, (Var) : Courrier. "Our Vichy Gamble". « Toutes les attaques contre Pucheu et... contre les éléments de la collaboration qui entouraient Darlan répètent inlassablement "banks" et "banking interests". Or, bien que j'aie considéré ne pas pouvoir demander de modifications aux attaques contre Pucheu malgré leur violence outrée et leur inélégance à l'adresse d'un homme qui est mort, je ne peux tout de même pas laisser passer cette insistance sur ses relations et celles de Darlan avec les intérêts bancaires, car, pour tout homme qui lirait cela en France ou en Angleterre... ce serait une allusion lumineuse à notre Maison puisque Pucheu dirigeait Japy et que nous sommes les banquiers de Japy... J'ai cru devoir en même temps préciser qu'il était ridicule de citer les banques comme les promoteurs de la collaboration.... Je reviens maintenant à l'affaire Morgan... De deux choses l'une, ou la France et l'Amérique n'arriveront pas à se mettre d'accord tout de suite, dans les mois qui viennent, et avant le plan Marshall, alors c'est la catastrophe et on ne paiera plus : dans ces conditions il vaut mieux que nous ne soyons engagés qu'au minimum et que, plus particulièrement, nous n'ayons aucun engagement avec les Morgan dont l'amitié nous est précieuse ; ou bien, les choses s'arrangeront, alors à ce moment les Morgan eux-mêmes rouvriront les vannes et nous pourrons recommencer à aller de l'avant. »
14 août 1947
Des Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime au ministère de la reconstruction et de l'urbanisme : Demande de participation financière de l'État à la reconstitution industrielle des ACSM.
Des Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime au ministère de la reconstruction et de l'urbanisme : Demande d'avance n° 8 en vue de reconstituer les ACSM.
20 août 1947
De A.W. Dulles, Sullivan & Cromwell, New York, à William L. Langer, Cambridge : Courrier. "Our Vichy Gamble". Citant un courrier d'Hypolite Worms au sujet de la collaboration des banques : « Lastly, the German government had established in Paris their own bank, called the Aero Bank, through which practically all industrial transactions were conducted. »
Lancement par les Ateliers et Chantiers de la Seine maritime, du "Manche", qui sera mis en service sous le nom de "Cérons" en 1948. [Voir note de Pierre Darredeau, du 21 octobre 1977.]
27 août 1947
De Worms & Cie Port Saïd : Note for Burness Letter. Trois factures pour la Mission des transports maritimes envoyées à trois sociétés différentes : Messageries maritimes, Compagnie auxiliaire de navigation et Chargeurs réunis.
18 septembre 1947
De William L. Langer, Cambridge : Courrier original. "Our Vichy Gamble". « I am glad to advise you that all references to the firm will be eliminated from any editions of my book... »
De William L. Langer, Cambridge, à Allan Dulles, Sullivan & Cromwell, New York : Courrier. "Our Vichy Gamble". « Basing his book upon State Department documents and other official papers... »
De Roland Gada, Worms & Cie Hambourg : « Vous m'avez donné instructions, au cours de notre entretien du 1er de ce mois, de me rendre à Hambourg afin d'y recueillir : a) des précisions concernant notre succursale dans ce port et la situation de MM. Adler & Co. et de l'Argo Reederei, b) tous renseignements susceptibles de vous être utiles dans le choix de la formule à adopter pour l'orientation de notre activité future à Hambourg. »
20 septembre 1947
De Worms & Cie : Mémoire intitulé "Statement prepared by Worms & Cie relating to its wartime history and the French judicial proceedings which ensued". [Rédigé en anglais, ce document répond aux attaques lancées contre la Maison par William H. Langer, dans son ouvrage, "Our Vichy Gamble" (voir supra). Ces corrections sont apportées à l'édition américaine dans la version en français (droits achetés par Plon) au sujet des passages dans lesquels la Maison est mise en cause.]
De Roland Gada, Berlin : Sur la situation de M. Heinsohn, ancien membre du parti nazi.
23 septembre 1947
Du commissariat général aux dommages de guerre : Rapport de proposition d'avance n° 8 à destination des Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime.
Octobre 1947
De Roger Mennevée : [Extrait d'un article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Suite - Ses opérations pendant l'occupation de 1940 à 1944 (suite)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales, en avril 1952.] Entreprises de grands travaux hydrauliques. Le capital fut porté à 150 millions en octobre 1947.
10 octobre 1947
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Troisième partie - Filiales et participations - Chapitre 3. De 1925 à 1940 (suite)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en décembre 1949.] La Réunion française et compagnie d'assurances universelles réunies. « Francis Fabre, président directeur général des Chargeurs réunis fut nommé administrateur et Hypolite Worms réélu ; leurs nominations furent ratifiées par l'assemblée du 10 octobre 1947 qui, par ailleurs, désigna Fournier Edmond comme président directeur général et Jean Vinson comme vice-président et directeur général. »
13 octobre 1947
De Worms & Cie Services charbons à Girard, contrôleur de la production forestière : Tableau des résultats d'exploitation des coupes Worms à Uehlingen (en m3).
15 octobre 1947
Lancement du "Château-Palmer" par les chantiers navals W. Pickersgill & Sons et pour le compte de Worms & Cie. Ce cargo de 2.254 T de poids en lourd est le sister-ship du "Sebaa" (qui sera livré en avril 1948) et également de deux autres navires Worms, construits par les Forges et Chantiers de la Méditerranée, "Château-Lafite" et "Château-Petrus".
30 octobre 1947
De la mairie de Grimsby, à J. Borie, chez Worms & Cie : Courrier original. « Mr. Josse is still remembered in Grimsby. He took an active part in the life of the town but he was never Mayor. On the other hand he was so well thought of by the Grimsby people that on July 4th, 1892, i.e. a year before his death, he was elected as the Member of Parliament for the Borough. He held the seat for not quite a year as at the Election in March of 1893 he did not stand for re-election. »
Novembre 1947
De Claude Bassuel, Le Havre : Article intitulé "Vieux navires havrais" - "Marguerite-Franchetti", "Frédéric-Franck", "Hypolite-Worms". [La date est déduite des articles qui se trouvent au recto de cette coupure de journal.]
[Extrait d'une note datée du 20 avril 1955] : Société des transports maritimes pétroliers. Mise en service du "Germinal".
5 novembre 1947
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Troisième partie - Filiales et participations - Chapitre 3. De 1925 à 1940 (suite)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en décembre 1949.] Société centrale des achats pour le nord de l'Europe. « Par décision du conseil d'administration du 25 avril 1946, le siège social fut transféré 1, rue Caumartin à Paris. Le 2 avril 1946, MM. Genain, Geoffray, Homan, Pautrot et Nordling ayant donné leur démission d'administrateur étaient remplacés par Jean Brieule, René Taillandier, André Guex, tous directeurs ou fondés de pouvoirs de Worms et Cie. Ces démissions et nominations furent ratifiées par l'assemblée du 5 novembre 1947. »
7 novembre 1947
A Georges F. Doriot, Harvard University, Boston : Courrier. "Our Vichy Gamble". « All his information (= Langer) came from the files of the State Department. »
Des Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime au ministère de la reconstruction : Dossier de demande d'avance n° 9.
8 novembre 1947
Des Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime : Rapport d'expertise n° 2 de l'ingénieur général du génie maritime Borde pour étudier les dommages de guerre des ACSM.
10 novembre 1947
A Roland Gada, Berlin : « Le "Port-Haliguen", navire que nous exploitons actuellement en gérance technique et commerciale, est prévu pour toucher Hambourg à la fin de ce mois et il est possible que cette rotation se renouvelle à périodes plus ou moins régulières... Nous prendrions volontiers la détermination de profiter de l'occasion fournie par le "Port-Haliguen", pour assurer, sous notre nom, cette première agence... Nous nous rallierions volontiers à la solution d'un local chez l'armement Adler, où nous aurions ainsi notre plaque. » [Ce navire sera intégré à la flotte Worms, en 1948, et rebaptisé "La-Mailleraye".]
19 novembre 1947
De Roger Mennevée : [Extrait d'un article intitulé "La banque Worms en 1951 et les appels aux capitaux de son groupe d'affaires", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales, en janvier 1952.] « En septembre 1947, le capital des Machines automatiques Bardet était augmenté de 35 millions à 37.821.500 F dont 806.500 F émis en numéraire et souscrits à raison de 249 actions nouvelles de 500 F par Jean Bardet et 1.384 actions souscrites par Maurice Berthomier en raison de ses droits de souscription dans les deux augmentations de capital précédentes et que l'état de guerre ne lui avait pas permis de réaliser. Le complément de l'augmentation en cause, de 2.015.000 francs fut réalisé par l'incorporation d'une même somme prélevée sur la réserve de réévaluation. L'assemblée de vérification fut tenue le 19 novembre sous la présidence de Gérard Bardet avec M. Abbat, représentant Worms et Cie, et M. Vautravers, représentant la Société continentale d'entreprises industrielles, comme scrutateurs. Elle réunissait 74.648 actions sur les 75.643 composant le capital social, et, après avoir rendu définitive l'augmentation du capital de 35 millions à 37.821.100 francs, elle décidait de porter ce nouveau capital à 56.732.000 F à souscrire en numéraire ou par compensation. Le rapport du conseil d'administration des MAB présenté à cette assemblée pour motiver ce nouvel appel de capitaux, s'exprimait en ces termes :... Cette opération fut réalisée avec le concours de nouveaux groupes financiers : la banque Rothschild Frères, le groupe électrique suisse Barth dont l'une des filiales françaises, la Société centrale pour l'industrie (précédemment Société centrale pour l'industrie électrique) intervint directement, ainsi que la Société continentale d'entreprises industrielles liée de son côté à la Société industrielle d'énergie électrique. Les apports financiers respectifs de ces groupes s'élevèrent à la Société continentale 2.856.500 F (5.673 actions) ; la Société centrale pour l'industrie 1.702.000 F (3.404 actions) ; la Banque Rothschild Frères 1.135.000 F (2.270 actions) ; auxquels s'ajouta une nouvelle participation de Worms et Cie s'élevant à 1.531.000 F (3.062 actions). Bien entendu, les représentants de ces nouveaux commanditaires entrèrent alors au conseil d'administration des Machines automatiques Bardet qui comprit :... Pierre Abbat, directeur des Chantiers navals du Trait, représentant Worms et Cie... »
3 décembre 1947
De l'Agence économique et financière : Publication des comptes de la Société de recherches minières du Falta soumis à l'assemblée générale convoquée le 22 décembre 1947. Publication des comptes de la société Le Molybdène soumis à l'assemblée générale également convoquée le 22 décembre 1947.
4 décembre 1947
Entre Pechelbronn SAEM [société anonyme d'exploitation minière], les Consommateurs de pétrole, d'une part, et la compagnie pétrolière Starnaphta [représentée par la Banque Worms, sa maison mère], de l'autre : Convention déterminant les modalités de l'apport par Starnaphta à Pechelbronn Ouest de la licence de raffinage dont elle est titulaire. Avenant à la convention du 16 juin 1947 signée entre les Consommateurs de pétrole et Pechelbronn concernant la participation de Starnaphta. Depuis lors, Pechelbronn SAEM a passé la totalité de ses droits et obligations dans les accords précités à Antar SAEP [société anonyme d'exploitation pétrolière] qui s'y est substituée. Les Consommateurs de pétrole sont devenus la société française des pétroles, Serco.
De Pechelbronn : [Extrait du PV des assemblées générales extraordinaire et ordinaire du 23 juin 1948.] « L'opération la plus importante intervenue dans le cadre du groupe Pechelbronn, au cours de 1947, est la concentration de la raffinerie de Pechelbronn Ouest, à Donges, avec celle des Consommateurs de pétrole (devenus Serco). Cette concentration répond à la demande des pouvoirs publics, dans le cadre du plan Monnet. Elle a pour but d'aboutir à Donges à l'édification d'une raffinerie de classe internationale. L'importance des investissements est telle que la société a préféré réduire sa participation dans cette filiale. La concentration proprement dite s'est réalisée par l'apport de l'ensemble industriel des Consommateurs de pétrole et celui des contrats et marchés passés par la compagnie pétrolière Starnaphta pour l'exploitation de la licence de raffinage de cette société. Le capital de Pechelbronn Ouest, qui a pris le nom de Raffineries françaises des pétroles de l'Atlantique [décision entérinée par l'AG du 23 juin 1948], a été porté à 80.913.000 F par la création d'actions d'apport. »
De La Vie française : [Extrait d'un article daté du 27 avril 1956 et consacré à "Antar-Pétroles de l'Atlantique".] « Nous arrivons à l'étape décisive : la fusion des deux sociétés [Les Consommateurs de pétrole et Pechelbronn-Ouest] : Les Consommateurs de pétrole faisant apport de leurs installations à Pechelbronn-Ouest qui devient la société des Raffineries françaises de pétrole de l'Atlantique (RFPA). Objectif essentiel : la constitution sur l'estuaire de la Loire d'une raffinerie de classe internationale. »
8 décembre 1947
De Sullivan & Cromwell, New York, à R.H. Hillenkoetter, Central Intelligence Agency, Washington : Courrier. Envoi à la CIA du mémorandum rectifiant les erreurs commises dans "Our Vichy Gamble".
9 décembre 1947
De Hamilton Robinson, directeur du département d'État (USA), à Sullivan & Cromwell, New York : Courrier. "Our Vichy Gamble". Les informe que le mémorandum a été versé aux archives du Département d'État.
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Troisième partie - Filiales et participations - Chapitre 3. De 1925 à 1940 (suite)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en décembre 1949.] Établissements Japy Frères. « Par délibération de l'assemblée générale du 9 décembre 1947, le capital fut porté à 355 millions par incorporation d'une somme de 142 millions prélevée sur le compte de réserve spéciale de réévaluation et réalisé par l'augmentation du nominal des actions de 150 à 250 F. »
18 décembre 1947
De la Société mutualiste des employés de la Maison Worms & Cie : Statuts.
31 décembre 1947
Des Services charbons : [Extrait d'une fiche sur la Société d'approvisionnement pour le chauffage central, classée en 1953.] Amortissements pour un montant de 294.000 F portant le total à 6.000 F.
Fin 1947
Statuts de La Fraternelle : Mutuelle du personnel des Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime.
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Troisième partie - Filiales et participations - Chapitre 3. De 1925 à 1940 (suite)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en décembre 1949.] « A la fin de 1947, la Société privée d'études prêtait ses guichets à l'augmentation de capital de 4.950.000 F de la société anonyme Gazex, alors au capital de 3.300.000 F, avec siège social 38, boul. Magenta à Paris et siège administratif 6, rue Ferrère à Bordeaux. »
Conteneur |
B-A |
Informations portées sur les bordereaux d'archivage |
W/186 |
923 |
Armement - Offres d'achat et vente de navires (1920-1952) |
W/209 |
1039 |
Armement - Demandes d'embarquement (1929-1949) |
W/210 |
1045 |
Société française des transports pétroliers (SFTP) - Divers (1938-1962) - Position de la flotte [Dossiers désordonnés] |
W/222 |
1104 |
Services charbons - Divers (1924-1957). |