1914.00.00.Recueil des informations de janvier à décembre
Ce recueil recense chronologiquement les données collectées sur l'année citée en référence, dans :
- les copies de lettres à la presse1,
- les doubles des courriers reçus par le siège, à Paris, entre 1914 et 19182,
- la correspondance, les notes, rapports, circulaires, accords, traités... (originaux ou duplicatas) émanant de la direction générale de la Maison, des départements maritimes et combustibles ainsi que des succursales françaises et étrangères. Les dossiers d'où proviennent ces pièces ont été classés "tels quels" par les services qui les ont produits. Répertoriés par objet et non par date, ils couvrent – ensemble – une période allant de la fin du 19ème siècle au début des années 1960. Une notice située à la fin du présent article, reproduit le descriptif qui est fait des archives les plus significatives sur les bordereaux d'inventaire,
- les synthèses réalisées par la Maison et notamment :
- "Historique de la succursale de Newcastle (1848-1948)", classé en 1948
- "Historique de la succursale de Port-Saïd, relations avec l'Égypte (1869-1948)", daté du 16 juin 1948.
A ces informations s'ajoutent celles recueillies :
- auprès des services administratifs : état civil, tribunal de commerce...
- dans les annuaires et les minutes notariales...
- dans la presse, les revues professionnelles et les ouvrages d'histoire...
Les documents d'où sont extraits les renseignements rassemblés dans ce recueil sont consultables à partir de ce fichier en cliquant sur l'intitulé de chacun d'eux (en bleu + soulignement).
1+2 Ces corpus n'ont pas fait l'objet d'un dépouillement exhaustif comme cela a été le cas pour les chronos de correspondance datant du 19ème siècle.
Inventaire chronologique des archives numérisées
et des renseignements ou extraits collectés dans les copies de lettres et les dossiers
[Documents pluriannuels]
10 juillet 1871-10 février 1919
Registre des navires.
1887-1914
De Worms & Cie Bayonne : "Prix moyens des charbons à gaz de Newcastle sur wagon Bayonne, de 1887 à 1914".
1896-1918
Bilans annuels de la Maison.
1er semestre 1909-2ème semestre 1915
Registre de chartes-parties.
1911-1943
De Worms & Cie Le Havre : Charbons. Amortissements (dont usine d'agglomération de Graville). Relevés annuels et correspondance échangée avec Paris sur le suivi des écritures comptables.
1913-1914 et 1917-1918
De Joseph R. Denis, Paris : [Extrait d'une note adressée à Robert Labbé, Londres, le 1er mars 1940.] Tableau indiquant les taux de fret relatifs à l'importation de diverses marchandises (riz, grains, blé ou maïs, marchandises générales, charbons) en provenance de divers pays.
[Informations sans dates précises]
De Jean-Louis Maillard, "La Révolution industrielle au Havre - 1860-1914", DEA sous la direction de Jean Vidalenc, Rouen, oct. 1978 : P. 52. Production d'agglomérés de houille quai Colbert, au Havre : « Worms et Cie disposent de 25.000 m2, 250 chevaux et emploient en 1914 250 ouvriers. » P. 184. « Worms par rapport aux agglomérés de houille est classé dans le 3ème groupe des usines les plus importantes par leur main d'oeuvre. La première tranche compte plus de 1.000 salariés, la seconde est comprise entre 500 et 1.000, la troisième entre 200 et 500 etc.. jusqu'à la dernière qui va de 10 à 25 personnes. »
De Worms & Cie Le Havre : [Extrait d'une note classée en 1948.] Départ de bien des collègues et malheureusement bien des manquants au retour. Création de la ligne Swansea-Bristol, gros transit et transport de fret. Agence de la Cosmopolitan Line de New York, ce qui contribue à développer le service transit, consignation et manutention. "Listrac" bloqué à Hambourg avec son équipage et une partie du personnel de la "Bénédictine" de Fécamp, ce personnel étant parti à Hambourg pour mettre en bouteilles la liqueur que nous chargions à cette époque par ½ muids.
Achat de l'immeuble du 140, boulevard de Strasbourg. Construction des bureaux transit et transformation de l'immeuble.
De Worms & Cie Cardiff : Note non datée. Procès Legembre. Observations par MM. Frank C. Strick & Co. Ltd. « MM. Legembre ne peuvent pas soutenir qu'ils ignoraient la nature de l'accord qui a été conclu pour leur compte avec leur autorisation... C'est simplement un accord des propriétaires de dépôts pour ne pas être volés par les agents. Avec un accord de ce genre les propriétaires de dépôts savent qu'il est inutile pour un agent de venir dire : "J'ai pris un contrat avec tel armateur à un prix qui laisse une lourde perte parce que si je ne l'avais pas fait vos voisins étaient prêts à prendre le contrat." »
16 janvier 1914
De Worms & Cie Paris : Historique de la Maison Worms. Activités initiales du fondateur, Hypolite Worms. Évolution de l'acte de société (1874-1895). Henry Josse (exil en Angleterre, naturalisation, élection au parlement anglais...). Commerce des charbons (succursales et agences, principaux clients, place dans le secteur). Port-Saïd. Relations avec la Marine. Opérations d'armement (association avec F. Mallet & Cie, au Havre, et Grandchamp Fils, à Rouen, lignes desservies, succursales et agences. Comité central des armateurs de France. Principaux clients représentés dans les ports. « Depuis 1869 la Maison Worms & Cie a maintenu sa position prédominante comme consignataire de navires à Port-Saïd et à Suez et comme fournisseur de charbon, malgré le nombre considérable de dépôts qui s'y sont créés, elle détient encore à l'heure qu'il est environ 32% sur un total de 1.555.000 tonnes du mouvement des charbons à Port-Saïd... [La Maison] a une flotte de 18 vapeurs et en a actuellement 4 autres en construction aux Ateliers et Chantiers de la Loire, à Nantes... Les marchandises transportées par les lignes de la Maison Worms & Cie, entre tous les ports desservis par ses lignes, ont atteint un total de 534.602 tonnes en 1912 et de 578.151 tonnes en 1913. Il peut être intéressant de signaler que la Maison Worms & Cie assure par ses seuls services sur Brême et Hambourg la totalité des transports par voie maritime entre les ports de France et l'Allemagne du Nord. »
23 janvier 1914
De Worms & Cie Bayonne, à Worms & Cie Bordeaux : Projet de construction d'une écurie et d'un atelier.
28 janvier 1914
De Worms & Cie Bordeaux, à Worms & Cie Bayonne : Accord sur le devis concernant la construction d'une écurie et d'un atelier.
9 février 1914
De Worms & Cie Buenos Aires : « We are writing by this early mail to give you what little news we have as to Capurro. We have received a visit from the accountant appointed by the Court to verify his books - and we learn that the meeting of the Creditors has been fixed for 5th March... If Capurro is made a bankrupt, our Mortgage rights would still remain subject to the sale of the property involved and the balance would follow the final liquidation in bankruptcy. »
11 février 1914
De Worms & Cie Alger : « Acconage Delmas Frères. Nous venons répondre à votre lettre particulière du 6 courant à laquelle nous n'avons pu répondre hier faute de temps et nous vous remercions pour la copie des lettres que vous avez échangées avec ces Messieurs sous les dates des 5 & 6 courant. Nous ne sommes pas autrement surpris de la décision qu'ils ont prise : l'importance de leur entreprise s'est accrue considérablement depuis la conclusion de notre contrat avec eux et elle justifie l'acquisition d'un remorqueur, sinon dans un but d'économie, au moins pour la commodité et la satisfaction d'avoir un outil à eux... »
25 février 1914
A Henri Goudchaux - Worms & Cie Paris : Note sans signataire. « Great Central Railway. Nous avons exposé à Sir Sam Fay que pour la question des Dock dues nous ne pensons pas qu'il voudrait sérieusement nous les faire payer chaque fois, mais nous trouverions très raisonnable de les payer une fois par mois par vapeur, un peu comme cela se passe pour les light dues qu'on paie 10 fois dans l'année et après cela on peut venir aussi souvent qu'on veut sans rien payer. Nous avons ensuite parlé de la commission de 5%, nous avons dit que nous avions été frappés de voir que si promptement après notre décision de faire trois voyages par semaine au lieu de deux on nous supprimait cette commission, et nous nous demandions si cette augmentation de voyages n'avait pas amené la Compagnie à croire à une prospérité telle chez nous que nous n'avions plus besoin d'aucune aide de sa part... »
26 février 1914
De la Chamber of Shipping : Charte-partie agréée le 22 mai 1913. Clauses générales, sans précision de lieux, concernant le transport du charbon de la Manche de Bristol vers les ports situés entre l'Elbe et Brest et le Royaume-Uni. La date du 26 février 1914 est portée à la main. Voir les exemplaires du 22 mai 1913 et du 25 mai 1916.
18 mars 1914
De Foscolo Mango & Co., Constantinople : « Nous vous informons que nous avons attentivement étudié les différents plans et devis, que vous avez bien voulu nous envoyer, relatifs à l'installation de boulets. Mais ne sachant pas si le résultat que pourra nous donner cette entreprise ici sera favorable, nous ne déciderons pas à faire une installation comme celle indiquée par les plans avant d'avoir fait une étude approfondie. Nous voyons que cette installation concerne seulement les briquettes fabriquées avec de la poussière de charbon et non avec celle de l'anthracite, laquelle principalement nous intéresse vu que c'est cette poussière que nous désirons utiliser dans la fabrication de boulets. De même nous avons à noter qu'il nous revient de différentes sources que dans la fabrication de boulets on emploie non seulement le brai de goudron comme matière agglutinante, mais aussi un autre agglomérant... »
2 mai 1914
Du journal Le Yacht : « Le 25 avril, à la marée du soir, les Ateliers et Chantiers de la Loire ont procédé, dans leurs chantiers de Nantes, au lancement du "Château-Yquem", destiné à la nouvelle flotte de MM. Worms et Cie, du Havre. Cette flotte comprendra au moins quatre unités, devant donner 11 n ½ en pleine charge et en service courant. Les dimensions du "Château-Yquem" sont les suivantes... »
8 mai 1914
De Worms & Cie Bordeaux :Grève. « La réunion d'hier soir a été un fiasco. D'après notre entrepreneur, les ouvriers charbonniers n'étaient pas plus de 120 à 130... ; il y avait en plus une cinquantaine d'hommes employés ou non sur les quais... Les ouvriers n'étaient pas d'accord : les uns demandaient la reprise du travail ce matin, c'est-à-dire l'acceptation du prix de F 6, 50, les autres s'y opposaient et, finalement, la réunion a été dissoute sans qu'une décision bien nette fût prise... A la dernière heure, on nous dit que la grève pourrait peut-être durer sur la rive droite plus longtemps que nous ne le souhaiterions, du fait qu'il y a dans le port un certain nombre de navires de blé et de bois, sur lesquels 250 à 300 charbonniers trouvent à s'occuper, vu la pénurie habituelle de main-d'oeuvre dans notre port. »
11 mai 1914
De Worms & Cie Bordeaux : « Les grévistes sont parfaitement calmes ; ils continuent, du reste, à ne pas se montrer, soit qu'ils aient trouvé du travail ailleurs, à Bordeaux ou dans les environs, soit qu'ils restent dans les cabarets. La situation malheureusement ne s'est pas améliorée... Il s'est présenté aux Docks Sursol une demi-douzaine d'ouvriers nouveaux qui ont été immédiatement embauchés et qui seront logés et nourris aux Docks, s'ils le désirent. Nous continuons nos annonces dans les journaux locaux et dans les journaux de la Bretagne, de la Lozère, de l'Ariège, etc., où nous les publions depuis vendredi, et nous espérons que cela nous amènera quelques travailleurs... Les grévistes doivent se rendre compte combien leur main-d'oeuvre est difficile à remplacer, mais nous persistons à croire qu'il est indispensable que l'on reste parfaitement unis et parfaitement décidés à la résistance... Il n'est heureusement toujours question de rien en ce qui concerne les ouvriers des marchandises générales. »
18 mai 1914
De Worms & Cie Bordeaux : Grève. « Les salaires actuels sont bien de 6 F pour les charbons et de 8 F pour les minerais... Les hommes recrutés dans la région de Rochefort, Royan, Saintes et Tonnay-Charente, sont arrivés hier soir à Bordeaux, sous la conduite de nos deux émissaires ; ils étaient exactement 72 hommes, dont 62 se sont embarqués à Rochefort et 10 à Tonnay-Charente. Votre recruteur va continuer sa tournée dans la région des Charentes et se fait fort de trouver encore une centaine d'hommes. Les 72 hommes ont été cueillis à la gare par des omnibus et installés aux Docks Sursol. Malheureusement, ils se sont trouvés en contact avec les grévistes qui avaient été prévenus de leur arrivée et ont immédiatement essayé de les débaucher. Nos hommes ont néanmoins résisté et se sont mis tous au travail ce matin, de telle sorte que la situation n'était pas mauvaise aux Appontements de Queyries ce matin. Équipages compris, nous avions en effet 171 hommes, ce qui était un succès... Les grévistes se sont émus de cette reprise du travail. Ils se sont décidés ce matin à déclarer officiellement la grève, ce qu'ils n'avaient pas fait jusqu'à présent et ont réussi à empêcher à une heure la reprise du travail... Vous semblez penser que les salaires payés ici sont inférieurs à ceux payés dans les autres ports... Toutefois, il y a lieu de tenir compte des prix courants de la main-d'oeuvre dans notre région et du coût de la vie par rapport aux autres ports ; la vie est certainement moins coûteuse à Bordeaux qu'au Havre par exemple. De plus, si l'on cède aux demandes actuelles des ouvriers charbonniers et des ouvriers des minerais, vous pouvez être certains, qu'enhardis par leur succès, ceux-ci présenteront incessamment de nouvelles réclamations et que le mouvement fera tache d'huile. Il est bien évidemment également que si l'on paie les ouvriers déchargeurs de charbon 7 F, on devrait payer ce même salaire aux ouvriers des stocks dont le travail est au fond le plus pénible, puisqu'ils portent toute la journée, alors que les charbonniers dans les cales se bornent à rapprocher le charbon et à le pelleter parfois. »
20 mai 1914
De Worms & Cie Bordeaux : Grève. « Nous avons eu ce matin un supplément de 47 hommes, de telle sorte que l'on travaille aux Appontements de Queyries avec 203 hommes, équipages compris... Vous nous avez dit ce matin par téléphone que votre sentiment était maintenant que mieux valait en passer par les exigences des grévistes. Vous nous permettrez de vous dire respectueusement que tel n'est pas notre avis... »
23 mai 1914
De Worms & Cie Bordeaux : Grève. « Les nouvelles sont vraiment meilleures ce matin : on travaille aux Appontements de Queyries avec 225 hommes, équipages compris, au lieu de 188 hier matin, soit 37 hommes de plus. Si la main d'oeuvre continue à venir, il sera possible de faire une sélection et de ne garder que les hommes vraiment aptes au travail du charbon et des minerais. Mais, il est évident qu'il faut donner à cette nouvelle main-d'oeuvre le temps de se former et il est bien certain que les ouvriers charbonniers qui ont quitté le travail et qui peuvent être considérés maintenant comme des professionnels, ont débuté dans les mêmes conditions que la main-d'oeuvre que nous venons d'importer. Le découragement règne maintenant parmi les grévistes... »
25 mai 1914
De Worms & Cie Paris : « La Bourse libre du travail a eu de nous 100 F ou 200 F en 1911, probablement le 16 mars, la GGT lui avait donné 500 F. En avril 1911 ces Messieurs étaient venus nous trouver pour nous proposer d'intervenir dans une grève à Bayonne ; nous avions répondu que nous n'avions pas besoin d'eux... Nous croyons que ce sont des enfonceurs de portes ouvertes... La Liberté du travail, 73bis, boulevard Richard-Lenoir, nous a adressé des communications le 19 et le 31 août 1912 et le 2 septembre 1913, cette dernière avec une attestation élogieuse de M. Dewulf de Dunkerque. Le 16 mai 1914, notre maison de Bordeaux nous avisait la réception de prépositions de cette association, Fédération de Bretagne, section de Fougères, et après avoir d'abord confondu avec la Bourse libre du travail, nous lui répondions définitivement le 18 que nous ne connaissions pas la Liberté du travail. Le 23 mai, M. Marquisan, du Gaz de Bordeaux, est venu nous en parler en nous disant que la Liberté du travail était arrivée à un résultat merveilleux pour une grève de l'usine à gaz de Roubaix. »
5 juin 1914
De Worms & Cie Bordeaux : Grève. « Les importateurs de charbons étant décidés à accorder l'augmentation demandée par les ouvriers charbonniers, autant l'accorder de suite et ne pas faire traîner davantage les choses en longueur, ce qui a pour unique résultat de causer des pertes inutiles pendant quelques jours encore. Il y avait 242 hommes employés ce matin aux Appontements de Queyries, dont 56 anciens, 11 hommes de la voie, 100 nouveaux et 75 matelots. A ces hommes, il faut ajouter 12 nouveaux et 3 anciens occupés sur "Muriel" en rade, au total : 257 hommes... »
6 juin 1914
De Worms & Cie Bordeaux : « Grève. Ce matin le nombre d'hommes employés aux Appontements de Queyries, était de 255, soit 2 hommes de moins qu'hier... Le recruteur de M. Sursol lui adresse aujourd'hui 16 hommes qu'il a engagés dans la Haute-Garonne et dans l'Ariège et il doit lui en adresser une vingtaine demain. Tous ces hommes sont, paraît-il, solides et sérieux et ont signé le contrat qui leur a été soumis. Il y avait ce matin 137 hommes nouveaux auxquels viendront s'ajouter lundi les 36 hommes ci-dessus. Nous comptons bien qu'un bon nombre de ces hommes resteront après la fin de la grève et qu'il y aura, de ce fait, une petite amélioration du côté de l'insuffisance de main d'oeuvre dont nous souffrons à l'état endémique... »
26 juin 1914
Enregistrement de la marque "W" des briquettes de la Maison, sous le n°3.692, au Tribunal de commerce. [Voir lettre de Worms & Cie Le Havre du 25 mai 1928.]
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - De 1927 à la Libération", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en juin 1948.] Extrait de la copie des inscriptions portées au registre analytique sous le n°24842 au nom de la Société Worms et Compagnie dont le siège social est à Paris, 45, boulevard Haussmann à Paris. Marques de fabrique déposées : 3692 du 26 juin 1914, déposée au Havre.
15 juillet 1914
Naissance de Geneviève Marie France Victoire Goudchaux, troisième et dernière fille de Joseph Michel Goudchaux et de Noémie Marie Laroche ; elle épousera Christian Boccon-Gibod le 24 octobre 1936.
22 juillet 1914
De la mairie du Vésinet : Acte de décès de Lucien Worms (fils d'Hypolite Worms, fondateur de la Maison). [Voir au sujet de sa succession les documents du 31 mars 1915 et du 19 mai 1915.]
27 juillet 1914
De Worms & Cie Marseille : « Vous prévoyiez maintenant des difficultés pour les affrètements en Angleterre, en raison des événements politiques. En ce qui nous concerne, nos stocks sont largement approvisionnés et notre situation est satisfaisante... Ce matin même l'intendant de la Marine est venu confidentiellement nous demander de le renseigner d'urgence sur les stocks de charbons étrangers à Marseille... Nous lui avons conseillé de ne pas trop faire fond sur ces approvisionnements, qui sont peu importants, et journellement sujets à modifications ... »
1er août 1914
De Worms & Cie : [Extrait d'un historique de la flotte, daté du 29 mai 1937.] « Le 1er août 1914, la flotte de la Maison Worms & Cie se composait de 18 unités. Le nombre était porté à 20 trois mois plus tard. »
De Georges Majoux - Worms & Cie Le Havre : Abordage du "Michel". « Ce matin, dès que nous avons eu connaissance du décret présidentiel promulgué cette nuit et prohibant la sortie des farineux et des divers produits du sol et de l'industrie, nous avons fait une démarche auprès de la douane pour savoir si dans ces conditions nos s/s "Michel" et "Séphora-Worms" pouvaient être expédiés sur Hambourg. Les fonctionnaires auxquels nous nous sommes adressés avaient bien le décret en mains, mais ils ne savaient rien... Nous leur avons montré le manifeste de ces deux vapeurs et ils ont alors trouvé que les cuirs se trouvant à bord étaient parmi les marchandises dont la sortie était interdite ; nous leur avons demandé s'ils s'opposaient à ce que "Michel" et "Séphora-Worms" partent. Ils nous ont répondu que nous devions leur écrire et qu'ils nous fixeraient en nous envoyant simplement la copie du décret... "Haut-Brion" a également des cuirs à bord ; nous attendons la Maison de Dunkerque pour lui expliquer ce qu'elle doit faire.
Nous vous avons mis au courant de la demande d'une Maison de la place concernant 620 balles de coton se trouvant sur "Michel" et dont elle réclame le débarquement en nous garantissant de tous les frais ; nous procédons donc en ce moment à cette opération... L'affaire malheureuse entre la Serbie et l'Autriche fait beaucoup de bruit, nous avons eu ici quelques démonstrations devant l'ambassade autrichienne. Je veux bien espérer que ce différend entre l'Autriche et la Serbie restera localisé entre ces deux pays... PS. Le commandant de port vient de nous notifier interdiction de sortie pour nos s/s "Michel" et "Séphora-Worms" et nous savons par Dunkerque que mêmes instructions sont données pour "Haut-Brion". Nous sommes sans nouvelle de "Listrac" qui devait quitter Hambourg hier au soir... Nous n'avons de notre agent de Hambourg que des lettres insignifiantes... Si les événements attendus se produisent notre intention est, à partir de lundi, d'envoyer le courrier qui vous est destiné à la fois à Paris et à Bordeaux, à moins d'avis contraire de votre part. »
De James Burness & Sons, Londres : Dispositions à prendre avec la London County & Westminster Bank pour le compte de la Maison.
De Worms & Cie Cardiff : « Situation. Comme vous le savez c'est de ce quartier-ci que les vaisseaux de guerre tirent presque la totalité des charbons nécessaire à les faire marcher, et c'est ici par conséquent que la crise est plus fortement montrée : hier et encore ce matin tout est chaos. L'Amirauté anglaise arrête même la mise en charge de tonnage, a pris possession non seulement des spouts pour son propre tonnage, mais aussi les charbons sur place destinés à ces autres bateaux. Ainsi dépourvu desdits spouts et charbons on n'est certain de rien, et en outre il est rapporté que même des bateaux chargés, et sur le point de partir, ont été empêchés de le faire, mais comme on garde très secret ce qu'on fait il est difficile pour nous de nous renseigner complètement, en outre ce qu'elle fait concernant nos mines est presque impossible de découvrir tant ces dernières ont peur d'en rien dire, ou faire quelque chose d'incommode... Comptabilité. Vous avez des fonds énormes en Angleterre, et comme il est possible que la communication entre vous et nous sera coupée, vous allez arranger avec MM. Burness de veiller sur vos intérêts... » Port-Saïd, Marseille, Alger, Le Havre, Bordeaux, Messageries maritimes, Le Pirée, Malaga.
3 août 1914
De Worms & Cie Bordeaux : « La Maison de Bordeaux n'a plus à compter sur la Maison de Paris, pas plus au point de vue ordres qu'au point de vue fonds et nous devons donc mener l'affaire au mieux, sans vous en référer. Les communications avec l'Angleterre restent possibles.
Nous devons nous adresser à MM. Burness au point de vue des règlements en Angleterre. Ces Messieurs nous serviront de banquiers. M. Goudchaux reste à Paris jusqu'à nouvel ordre. En ce qui concerne le département vapeurs, nous vous avons mis brièvement au courant de la situation et il est bien entendu que nous continuons à suivre les instructions de la Maison du Havre. Il nous reste cependant à revenir sur la situation du personnel... Nous considérons bien entendu que nous devons continuer à payer à tous ceux-là leurs salaires et à les garder au Bureau, même si nous n'avons pas besoin d'eux, car il est bien certain qu'une fois passé les premiers jours de travail excessif que nous avons actuellement, nous n'aurons pas l'emploi de la plupart d'entre eux. »
5 août 1914
De Georges Majoux - Worms & Cie Le Havre : Voyage de "Listrac" sur Hambourg. « Vers 7 h le bruit courait à Hambourg que tout mouvement maritime serait suspendu en raison d'exercices militaires dans l'Elbe... Nous venons de nous mettre d'accord avec la Maison de Bordeaux pour qu'elle expédie "Bidassoa" sur Bayonne et "Fronsac" sur Nantes et nous espérons bien réussir à réorganiser nos services réguliers entre ports français mais ce qui sera difficile ce sera d'effectuer nos manutentions car presque partout la main d'oeuvre fait défaut. Il serait pourtant bien désirable au point de vue général que des communications soient établies depuis Dunkerque jusqu'à Bayonne et nous étudions en ce moment avec nos collègues ce qu'il serait possible de réaliser. »
6 août 1914
Au général Capiomont, gouverneur du Havre : « Nous avons eu l'honneur de vous soumettre au cours de notre entrevue de ce matin la résolution que nous venons de prendre de maintenir entre tous les ports français compris depuis Dunkerque jusqu'à Bayonne les services réguliers qui permettront d'assurer les approvisionnements des points desservis et vous avez bien voulu donner votre approbation à cette décision. Mais nous nous trouvons maintenant entravés dans la réalisation de notre projet par le fait que la Marine lève une partie de nos équipages appartenant aux dernières classes de mobilisation pour les verser dans l'armée de terre... »
De Georges Majoux - Worms & Cie Le Havre : « "Listrac" . Nous sommes toujours sans nouvelle de ce vapeur et maintenant nous croyons bien que nous n'en entendrons plus parler avant la fin de la guerre si ce n'est par son équipage et par ses passagers dans le cas où ils seraient libérés plus tôt... Nous nous occupons en ce moment, d'accord avec nos collègues de l'armement au cabotage, d'organiser les services réguliers entre les ports français... Le sous-préfet et le directeur de l'Inscription maritime ont accueilli nos propositions avec le plus grand empressement ; l'un et l'autre en ont fait part aux ministres dont ils relèvent mais maintenant le grand rouage c'est la guerre et par conséquent, c'est de ce ministère là qu'il nous faut obtenir ce que nous désirons... Le capitaine de l'"Emma" a été plusieurs fois arrêté au cours de sa traversée de la Pallice au Havre par des croiseurs Français et par les sémaphores. Le capitaine du "Léon" de la Maison Chevillotte a vu au large de Guernesey un grand navire allemand de six à sept mille tonnes pris par un torpilleur anglais... »
De Worms & Cie Le Havre : Mouvement des steamers.
7 août 1914
De Georges Majoux - Worms & Cie Le Havre : « Maintien des communications par voie d'eau entre les différents ports du littoral, Rouen & Paris ; nous voyons avec regret les pouvoirs publics se désintéresser de ce merveilleux outillage et nous craignons bien que le jour où l'on voudra s'en occuper il soit trop tard parce que le matériel et les gens se trouveront dispersés ou hors d'état d'être employés. Dans les ports, tout au moins ici, les avantages qu'il est possible de retirer des transports par eau à un moment où les chemins de fer sont entièrement occupés par la mobilisation, sont compris par tous ... »
De Worms & Cie Bordeaux : « "Listrac". Il serait véritablement violent que les Allemands aient arrêté "Listrac" alors que ce vapeur devait quitter Hambourg le 31 juillet et que, de toute façon, la guerre n'a été déclarée par l'Allemagne à la France que le 3 août à 5 h 45 du soir. Si donc notre vapeur a été détenu à Hambourg, c'est en violation du droit des gens et cela pourra donner lieu à réparations à la fin de la guerre. Nous sommes bien anxieux d'être fixés définitivement sur le sort de "Listrac" et nous comptons que vous voudrez bien le faire dès que vous saurez à quoi vous en tenir. Ligne de Dieppe. Nous pensons que "Cantenac" parti de Dieppe le samedi matin 1er août, est resté à Grimsby et que "Pessac" qui a dû quitter Grimsby samedi est bien arrivé à Dieppe. Il ne resterait donc plus que "Haut-Brion" qui, normalement, aurait dû partir samedi soir 1er août de Dunkerque pour Hambourg, mais nous sommes persuadés qu'il aura été retenu à Dunkerque. Nous avons commencé ce matin le chargement de "Bidassoa" pour Bayonne et le déchargement de "Pomerol" arrivé hier matin de Dunkerque, Boulogne et Brest. Nous travaillons à une équipe sur "Bidassoa" et à deux équipes sur "Pomerol", au total 60 hommes. Nous continuons le déchargement de "Margaux" à deux équipes, avec 44 hommes. Nous pensons commencer le chargement de "Fronsac" pour Nantes et, éventuellement, La Pallice, au début de la semaine prochaine. Nous avons actuellement en vue environ 120 tonnes pour Nantes et nous nous mettons d'accord avec la Maison du Havre. "Pontet-Canet", "Hypolite-Worms" et "Suzanne-et-Marie" sont aux Docks. Vous nous avez dit ce matin par téléphone, que nous devions continuer à payer les appointements des employés restant ici, et donner des secours aux familles de ceux qui sont partis et qui seraient dans le besoin... »
De Worms & Cie Marseille : « L'Intendance a réquisitionné la totalité de notre stock charbon, tant sur mahonnes que sur quai, de sorte que nous ne pouvons plus rien livrer, soit à la navigation, soit à l'industrie, sans son autorisation. Le peu de charbon qui nous restait sur mahonnes, et que nous avions mis en réserve pour la P & O, a été livré aujourd'hui au croiseur... »
8 août 1914
De Worms & Cie Bordeaux, à Worms & Cie Le Havre : « Nous voyons que vous êtes bien d'accord sur la nécessité où nous nous sommes trouvés, bon gré, mal gré, d'arrêter provisoirement tous les mouvements. Lorsque nous vous avons lancé samedi soir et dimanche matin les dépêches qui ont provoqué votre étonnement, l'arrêt des transports par chemins de fer existait déjà, du fait même de la mobilisation générale... De même, vous admettrez que si vous devez nous retourner "Emma", à charge de débarquer ici les 445 tonnes qu'il a prises à Bordeaux pour Hambourg, notre proposition de conserver le vapeur ici, était assez naturelle. Nous avons entre temps procédé au débarquement de toutes les marchandises à destination de Bordeaux, chargées sur "Bidassoa", "Fronsac", "Hypolite-Worms", "Suzanne-et-Marie", "Pontet-Canet", "Pomerol" et "Margaux", et nous sommes donc allés de ce côté au devant de vos instructions. C'est également d'accord avec vous que nous avons procédé au chargement de "Bidassoa" pour Bayonne et que nous commencerons lundi ou mardi le chargement de "Fronsac" pour Nantes et, éventuellement, pour la Pallice. Nous avons bien noté que dans votre pensée l'arrêt de nos navires ne sera que tout à fait momentané et que vous comptez reprendre dès que possible, soit vos services réguliers, soit tout autre service de port à port qui pourrait être réclamé par le gouvernement. Vous nous dites que nous pourrons toujours former facilement nos équipages. Or, voici la situation ce matin vapeur par vapeur :... En ce qui concerne notre flotte, nous sommes désolés d'apprendre par le boulevard Haussmann, que, suivant toutes probabilités, "Listrac" a été saisi par les allemands... »
De Worms & Cie Bordeaux : « On nous dit ce soir qu'à partir de lundi, 4 trains circuleront régulièrement entre Bordeaux et Paris et vice-versa. Nous avons lu avec un vif intérêt tous les renseignements que vous voulez bien nous donner, notamment ceux sur le débarquement des troupes anglaises en France, débarquement qui a été confirmé ce matin par les journaux. Il semble que les Anglais aient également débarqué en nombre à Anvers et à Ostende... » Opérations en cours sur "Margaux", "Fronsac", "Bidassoa", "Pomerol", "Suzanne-et-Marie", "Haut-Brion", "Michel".
10 août 1914
De Worms & Cie Le Havre : « Il est absolument impossible d'assurer aucun ravitaillement de la côte Est ou de Cardiff, et nous le comprenons parfaitement. Il n'en est pas de même cependant de la part du service de l'Intendance, qui se figurait encore ce matin que, parce que la nouvelle a été donnée que le gouvernement anglais autorisait l'exportation de charbons à destination de la France, de la Belgique, du Portugal, et de l'Espagne, nous pouvions continuer à nous approvisionner. Nous vous avons donné toutes informations utiles sur le maintien de notre fabrication d'agglomérés et notre projet d'utiliser une partie du tonnage de menus de docks et de menus de Cardiff à la fabrication de boulets pour l'usage domestique plutôt que de faire de la briquette jusqu'au dernier kilo de matière première restant en chantier... » Examen de la situation financière.
20 août 1914
De Worms & Cie Paris : « Entretien du 19 août avec l'amiral Moreau et M. Cantagrel au ministère de la Marine... Comme suite à notre précédente conversation l'amiral me dit qu'il désire faciliter par tous les moyens possibles la reprise de toutes les relations et opérations commerciales, il me demande les indications sur les points qui nous intéressent. Je lui explique qu'au Havre nous n'avons été jusqu'ici que faiblement réquisitionnés et nous ne croyons pas qu'il y ait de dangers de ce côté-là ; à Bordeaux nous avons été réquisitionnés non seulement de notre Cardiff, mais encore d'une partie de notre Écosse et à l'heure qu'il est nous venons d'être invités par la CGT à constituer de forts approvisionnements de Cardiff pour elle et également pour S.A. que son fournisseur anglais ne semble pas pouvoir approvisionner. » Situation à Marseille (P & O), Alger où le mouvement commercial est arrêté, et Port-Saïd. « Nous avons parlé à l'amiral Moreau de la question des règlements, en lui expliquant que nous ne pouvons avec tous nos clients marcher qu'à la condition d'être assurés de paiements immédiats car nous avons nous-mêmes à payer comme d'habitude nos charbons en Angleterre et les frets aux armateurs et nos moyens ne nous permettent pas de faire des crédits indéfinis à ceux auxquels nous livrons nos charbons ; nous lui parlons des Chargeurs réunis, de la CGT et en particulier des Messageries. Ces Messieurs nous ont parlé du contrat de la Guerre avec la Société commerciale, il semble que la SC a déjà acheté 250.000 tonnes de charbon pour la Guerre, mais il n'y aurait encore qu'environ 35.000 tonnes de livrées et expédiées, nous expliquons comment nous avons été amenés à ne pas renouveler un contrat du même genre que nous avons eu pendant nombre d'années avec la Guerre par l'entremise de M. Aguillon. »
24 août 1914
De Mitchell Main Colliery Co, Barnsley : « The managing Director at the opening of the meeting reported the death of Mr. Lucien Worms, who had for a large number of years been a Director of the Company and the Directors wish to record their great appreciation of the help rendered to the board by the late Mr. Lucien Worms. »
Septembre-décembre 1914
De Worms & Cie : [Extrait d'un historique de carrière d'Hypolite Worms, paru en mars 1963.] « Quand la guerre éclata, [Hypolite Worms] était de retour au siège et déjà associé. Il était le collaborateur préféré d'Henri Goudchaux qui avait succédé au grand-père d'Hypolite Worms comme chef de la Maison. Henri Goudchaux suivit le gouvernement quand il quitta Paris pour Bordeaux, laissant la responsabilité de la marche des affaires à son jeune associé, qu'il avait d'ailleurs désigné pour lui succéder. »
2 septembre 1914
De Worms & Cie Paris : Au sujet du « danger qu'il pourrait y avoir à laisser les valeurs au Crédit lyonnais... Il n'est pas question de transférer toutes ces valeurs à Bordeaux car elles sont plus en sûreté au Crédit lyonnais que sur les chemins de fer [qui du reste ne s'en chargeraient plus], nous comptons donc les laisser où elles sont... »
16 septembre 1914
De Asiatic Petroleum Egypt Ltd - Worms & Cie Port-Saïd, à Asiatic Petroleum Egypt Ltd, Londres : Communication des chiffres hebdomadaires concernant les ventes de kérosène roumain (installation d'Alexandrie), de kérosène égyptien (raffinerie de Suez), et d'huile (Port-Soudan et Djeddah) ; ventes sous contrat (Electricity & Ice Supply Co. à Suez, Cairo Water Co. Rod El Farag et Kasr El Nil, Assiout Municipality) et non.
De Asiatic Petroleum Egypt Ltd - Worms & Cie Port-Saïd, à Asiatic Petroleum Egypt Ltd, Londres : « If you like to acquire the installation merely for the storage of hulk oil in the 8 tanks of 200 tons each, we can obtain a "rokhsa", without having to make any structural alterations. There would, however, in any case, have to be paid the contribution for the high-pressure water system, of which you are already quite aware... »
17 septembre 1914
De Asiatic Petroleum Egypt Ltd - Worms & Cie Port-Saïd, à Asiatic Petroleum Egypt Ltd, Londres : « We are shipping by first opportunity 2.000 boxes of tinplates (complete for making tine of course) to Kustendje on the 23rd Inst. They will go by Khedivial Mail s.s. "Saidieh" to Constantinople and thence to Kustendje, and it is estimated the trough journey will take twelve days... »
18 septembre 1914
De Asiatic Petroleum Egypt Ltd - Worms & Cie Port-Saïd, à Asiatic Petroleum Egypt Ltd, Londres : Benzine supplied to Mr. McLean for aviation. « The best thing to be done is to settle now with Mr. McLean, and tell him we will sell the Castor Oil for his account later on when circumstances favour our doing so, and we will then credit him with the proceeds, or else we are willing to return the Castor Oil to him in England - at his expense of course... »
23 septembre 1914
De Asiatic Petroleum Egypt Ltd - Worms & Cie Port-Saïd, à Asiatic Petroleum Egypt Ltd, Londres : « Arrangement between The Anglo-Saxon Petroleum Co. and Messrs James Burness & Sons for the payment from Asiatic funds of coal supplied to Anglo-Saxon steamers, provided always that we have the money available... »
De Asiatic Petroleum Egypt Ltd - Worms & Cie Port-Saïd, à Asiatic Petroleum Egypt Ltd, Londres : « Egyptian Kerosene. We feel in a position now to make a final reply to your enquiries about the quality of the kerosene being manufactured for us by the Suez refinery. We are happy to say that all the reports we have received as to the quality of product turned over to us are suite satisfactory, and we ourselves having just received from supplies here, have verified that the kerosene is free from objectionable smell and of very good illuminating power. Furthermore the refinery have promised us in black and white that the quality they will manufacture in future will always be up ton the standard of the samples they sent us in July last and which we fund to be a satisfactory improvement, as per our report to you at the time. We quote from their letter dated llth September... »
De Asiatic Petroleum Egypt Ltd - Worms & Cie Port-Saïd, à Asiatic Petroleum Egypt Ltd, Londres : « Mr. Tarrell has requested us to hand him (and this we have done) a certified copy of each of our Proforma Account Sales for Egyptian kerosene beginning with March last, and he desires us to send him these documents weekly in future, also a copy of our monthly Proforma for Egyptian liquid fuel. The main feature in the market at the present time is the great slackening in the demand, which we estimate to be from 20 to 25% less than it was this time last year, and it rather looks as though this failing off in the consumption would accentuate as time goes on... »
24 septembre 1914
De Asiatic Petroleum Egypt Ltd - Worms & Cie Port-Saïd, à Asiatic Petroleum Egypt Ltd, Londres : « Benzine for Greece. We will write to Messrs P. A. Mango & Co. that you are not in a position so far to appoint any agents for Greece, but that yon are willing to make sales to them on an outright purchase basis, fob Egyptian ports... »
De Asiatic Petroleum Egypt Ltd - Worms & Cie Port-Saïd, à Asiatic Petroleum Egypt Ltd, Londres : « We have pleasure in giving you below the figures of deliveries for week-ending the 18th September:... Meantime, you will see from the above figures of deliveries that we have taken the whole of Mantacheff's dropped trade, not to say a portion of the Vacuum's too, which is in accordance with the views expressed in your telegram of the 21st inst. urging us to increase our trade as much as possible in view of the good position of our stocks at Alexandria, plus the quantities available from Suez... It was these troubles with the Government which prompted us to wire you (and indeed we did so at their express request) whether, in the event of the Dardanelles being closed, you would maintain supplies of kerosene for Egypt from elsewhere. We are much obliged therefore for your reply of the 22nd in the affirmative, which we at once cabled to Mr. Monteith Smith and to our Cairo branch, who were that morning meeting in conference about this very question of supplies of kerosene for Egypt. We have not yet heard the result, but we hope no impediment will be put in our way... »
29 septembre 1914
De Me Théret, Paris, à Hypolite Worms : « Je m'empresse de vous faire parvenir sous ce pli la lettre que je viens de recevoir de la Mitchell Main, en réponse à la mienne. » De Mitchell Main Colliery Co., en date du 26 septembre 1914 : « I thank you for your letter to my brother. He is at present on Military duty at Aldershot. Your letter of the 23rd inst., together with the accompanying Deed shall be placed before my Directors at their next Meeting. »
De Worms & Cie Port-Saïd : « Les cuirassés "Saint-Louis" et "Charlemagne" et le croiseur "Cassini" sont venus charbonner ici, et dès vendredi soir 25 courant le consul de France nous avait avisés confidentiellement d'avoir à tenir prête une assez forte quantité de charbon de Cardiff pour ces unités, sans toutefois pouvoir spécifier l'importance exacte de la livraison que nous aurions à leur faire. »
Octobre-novembre 1914
De Worms & Cie : [Extrait d'un historique de la flotte, daté du 29 mai 1937.] « En 1913 quatre vapeurs de 2.500 tonnes de port en lourd furent commandés aux Ateliers et Chantiers de la Loire, à Nantes. Le premier de ces vapeurs, le "Château-Palmer" allait partir en essais lorsque éclata la guerre mondiale ; il n'entra en service qu'en octobre 1914. Le "Château-Yquem" (le premier de ce nom) suivit un mois plus tard. »
"Château-Palmer" : Iconographie.
"Château-Yquem" : Iconographie.
23 novembre 1914
De Worms & Cie Le Havre : Mouvement des steamers.
[Décembre 1914]
D'Hypolite Worms, à Mitchell Main Colliery Co. Ltd, Barnsley : « I beg to acknowledge the receipt of your two cheques dated 22nd inst. For £ 362.10.00. and £ 12.10.00 respectively which I have handed to the Executors of the late Mr. Worms. At the same time, I may mention that I have duly received your two cheques of the 20th August last for £ 725.00. and £25 respectively, I had handed them to the Executors of the late Mr. Worms and I had thought that they would have acknowledged receipt of same themselves. »
1er décembre 1914
De Worms & Cie Cardiff : Longue lettre traitant du marché local des charbons. « You must please keep well in mind that endless difficulties are caused the commercial shippers by the domination of everything in the interests of the British Naval coaling operations, and it's not, therefore, altogether fair to draw comparisons, as you have been lately doing, between what we can do for you, and what other Houses elsewhere find possible. Shipowners know perfectly well that, if by any chance, their tonnage is essential it would be requisitioned without mercy by the Admiralty, regardless of what commercial engagements they had to carry out, they further know that every day's bad weather is increasing the risk of requisitioning... Possibly, also, you have not heard how requisitioned tonnage has been thrown up by the British Admiralty, or compelled to charter on low rates for a further period at places all over the world, ranging from Hong Kong to South America, and more would have been heard of this discontent, were not the English people as a whole so eager to promote the country's interests in the Titanic struggle in which the Allies are engaged... » Questions traitées : Port-saïd, Marseille, Alger, Le Havre, Bordeaux, Compagnie générale transatlantique, Chargeurs réunis.
9 décembre 1914
De Worms & Cie Bordeaux : Charbon à gaz. « Nous n'avons pas d'emplacement à terre pour loger le charbon, puisque tous les terrains sont réquisitionnés par l'Intendance et la Guerre... » Suivi des affrétements, localisation des navires attendus et repartis.
16 décembre 1914
De Worms & Cie Bordeaux : [Transports pour la Guerre.] Arrivée du "Pessac". Composition du chargement du "Emma". Mouvement des "Bidassoa", "Haut-Brion", "Fronsac", "Pontet-Canet" et "Margaux".
De Worms & Cie Le Havre : Situation des déchargements. « Comme nous manquons de chevaux dans une proportion qui dépasse les prévisions les plus pessimistes, et qu'en dehors des 400 tonnes ou environ - car de nouveaux ordres sont survenus depuis - que nous avons à mettre sur wagons nous avons à rentrer simultanément 1.250/1.300 tonnes en chantier puisqu'il s'agit de charbon pour foyer domestique pour notre clientèle locale, nous ne pouvons travailler qu'avec une grue et 5 chevaux au lieu de 12 ou 15. II s'ensuit que... Nous marchons aux difficultés les plus sérieuses car les neuf vapeurs que nous avons à recevoir à la fin du mois représentent en chiffres ronds 13.000 tonnes ; déjà le retard de plusieurs de ces navires a accumulé sur la fin du mois... Nous ne pouvons plus prendre de commandes ni exécuter les ordres déjà fort anciens parce qui lorsqu'il est question de faire ce que nous appelons des wagons de chantiers c'est l'impossibilité complets en dehors du dimanche matin... On évalue à environ 600 [charretiers] le nombre qui fait défaut depuis quelques semaines, les petits camionneurs que nous employions cherchent à se défaire de leurs chevaux parce qu'ils n'ont plus personne pour les conduire... » Ordres à venir.
20 décembre 1914
Du ministère de la Marine : « Le département de la Marine se trouve dans la nécessité de conclure d'extrême urgence, un marché ayant pour objet la fourniture, pendant la période des hostilités, du charbon de terre aggloméré nécessaire aux torpilleurs du Havre.
Il serait évidemment désirable qu'en raison de sa destination, ce charbon fût de la qualité dite 3%, mais les installations de votre usine ne permettraient pas sans doute d'obtenir cette teneur en cendres ; nous nous contenterions en conséquence d'agglomérés à 7% dont la fabrication devra être soignée... »
21 décembre 1914
Du ministère de la Marine : « Il résulte de l'enquête faite sur notre demande que l'ordre de relâcher le "Cantenac" fut reçu par le stationnaire anglais "Niger" le jour même où ce navire fut coulé par un sous-marin allemand... »
22 décembre 1914
D'Hypolite Worms, à Mitchell Main Colliery Co. Ltd, Barnsley : « I have received from the Collector of Customs & Excise at Sheffield the enclosed form of income-tax addressed to my late father, but inasmuch as I have never seen same before I do not know what he used to do with it, and how he had arranged to settle same. »
23 décembre 1914
De Worms & Cie Bordeaux : [Transports pour la Guerre.] Description du chargement du "Thérèse-et-Marie". Mouvement des "Château-Palmer", "Pomerol" et "Sauternes".
26 décembre 1914
De Mitchell Main Colliery Co. Ltd, Barnsley, à Hypolite Worms : « In the absence of my brother on Military duties I have opened your letter addressed to him. We will deal with the income tax form addressed to your late father, as we have done in previous years. If you have any further communication from them we shall be pleased if you will send same to us. »
30 décembre 1914
De Worms & Cie Bordeaux : « Transports pour la Guerre. Le s/s "Emma" qui est parti hier soir a emporté le chargement suivant :... C'est le s/s "Margaux" qui a pris la suite de ce vapeur et nous le terminerons vendredi. » Mouvement des "Fronsac", "Haut-Brion", "Bidassoa" et "Hypolite-Worms".
Conteneur |
B-A |
Informations portées sur les bordereaux d'archivage |
W/210 |
1043 |
Services charbons - contrats divers (1913-1931)- Contrats de remorquage (1913-1917). |
W/210 |
1044 |
Service charbons - War and Strikes. Taxes sur les contrats (1898-1915) |
W/210 |
1047 |
Service charbons - Succursales de Rochefort, Limoges, Bayonne, Pasajes, Strasbourg (1901-1928) |
W/214 |
1064 |
Direction générale des Services charbons : Paris - industrie - marchés (1903-1921) |
W/214 |
1065 |
Direction générale des Services charbons : Paris - Contrats de vente de charbons (1907-1921) |