1925.00.00.Recueil des informations de janvier à décembre
Ce recueil recense chronologiquement les données collectées sur l'année citée en référence, dans :
- les copies de lettres à la presse1,
- les courriers, notes, rapports, circulaires, accords, traités... (originaux ou duplicatas) émanant de la direction générale de la Maison, des départements maritimes et combustibles, des chantiers de constructions navales du Trait, ainsi que des succursales françaises et étrangères. Les dossiers d'où proviennent ces pièces ont été classés "tels quels" par les services qui les ont produits. Répertoriés par objet et non par date, ils couvrent – ensemble – une période allant de la fin du 19ème siècle au début des années 1960. Une notice située à la fin du présent article, reproduit le descriptif qui est fait des archives les plus significatives sur les bordereaux d'inventaire,
- les synthèses réalisées par la Maison et notamment :
- "Historique de la succursale de Newcastle (1848-1948)", classé en 1948
- "Historique de la succursale de Port-Saïd, relations avec l'Égypte (1869-1948)", daté du 16 juin 1948.
A ces informations s'ajoutent celles provenant :
- des services administratifs : état civil, tribunal de commerce...
- des annuaires et minutes notariales...
- de la presse, des revues professionnelles et ouvrages d'histoire...
Les documents d'où sont extraits les renseignements rassemblés dans ce recueil sont consultables à partir de ce fichier en cliquant sur l'intitulé de chacun d'eux (en bleu + soulignement).
1 : Ce corpus n'a pas fait l'objet d'un dépouillement exhaustif comme cela a été le cas pour les chronos de correspondance datant du 19ème siècle. Les copies de lettres reçues entre 1922 et 1929 manquent.
Inventaire chronologique des archives numérisées
et des renseignements ou extraits collectés dans les copies de lettres et les dossiers
[Documents pluriannuels]
1911-1943
De Worms & Cie Le Havre : Charbons. Amortissements (dont usine d'agglomération de Graville). Relevés annuels et correspondance échangée avec Paris sur le suivi des écritures comptables.
1919-1927
Bilans annuels de la Maison.
1923-1947
Tableau [non daté, classé en 1947] : Tonnages annuels du cabotage national et international (entre la France et les Pays Baltes, Pologne, Allemagne, Belgique, Angleterre, Espagne, Danemark, Finlande, Irlande, Norvège, Suède, côtes occidentales d'Afrique).
2ème semestre 1923-2ème semestre 1927
Registre des chartes-parties.
1924-1932
Registre d'inventaire de la Maison.
1925-1930
De Worms & Cie Le Havre : Services charbons. Tableau évolutif des amortissements rubrique par rubrique.
[Informations sans dates précises]
De Raymond Meynial : [Extrait d'un témoignage recueilli le 9 février 1977.] « A l'étranger, la société avait également établi des succursales : en Angleterre, en Espagne, en Égypte, Belgique (Anvers), Hollande (Rotterdam), Allemagne (Hambourg) et temporairement en Argentine (Buenos Aires). Dès 1925 le nombre des succursales françaises était passé à vingt-cinq et, à l'étranger, venaient s'ajouter aux anciens les comptoirs de Beyrouth (Syrie), Duisburg (Allemagne), Dantzig et Varsovie (Pologne), Prague (Tchécoslovaquie) et Arkhangelsk (Russie). La Maison possédait à cette date en toute propriété 23 steamers dont le "Château-Lafite" et le "Séphora-Worms". »
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Troisième partie - Filiales et participations - Chapitre 3. De 1925 à 1940", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en juillet 1949.] « L'année 1925 allait, sous les auspices de la Banque Lazard Frères, apporter une modification fondamentale dans le département bancaire de Worms et Cie, qui avait joué jusqu'alors un rôle d'autofinancement de cette affaire, et faire entrer Worms et Cie dans le cadre des grandes banques d'affaires françaises et internationales. C'est, en effet, en connexion intime avec Lazard Frères et Cie que Worms et Cie entrait, en 1925, dans la Société financière française et coloniale, holding financière d'un groupe important d'affaires coloniales - particulièrement indochinoises - dirigé par Octave Homberg et intimement lié, alors, avec la Banque de l'Indochine (M. Homberg en était également administrateur) et dans laquelle Lazard Frères et Cie étaient, depuis l'origine, largement intéressés. A la suite de ces interventions, le conseil d'administration de la Société financière française et coloniale comprenait Octave Homberg, son animateur, René Bouvier, collaborateur du précédent, David-Weill et Raymond Philippe, de la Banque Lazard Frères, et Hypolite Worms [voir 23 février 1926.] Mais il était difficile que l'accord durât longtemps entre ces personnalités dont le caractère autoritaire était réciproque, et dont les conceptions en affaires étaient, pour autant, différentes... Au moment où les Lazard et Worms et Cie entraient à la Société financière française et coloniale, les deux maisons s'étaient intéressées en même temps à diverses filiales de celle-ci et particulièrement à la Société française d'entreprises de dragage et de travaux publics, vieille affaire française fondée en 1902, passée sous le contrôle de la Société financière française et coloniale, au lendemain même de la guerre, lorsque celle-ci lui apporta un concours financier important, et qui était alors au capital de 10 millions de francs. Le conseil d'administration de la Société française d'entreprises de dragages et de travaux publics comprit donc Octave Homberg, président, Pierre Graveron, Vital Hicguet, Paul Vidal et Hypolite Worms. » [Voir janvier et fin 1926.]
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Les débuts de M. Hypolite Worms (2ème du nom)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en mai 1948.] Paul René Leroy entre au conseil d'administration de la Banque française des pays d'Orient et au nouveau conseil des Chantiers et Ateliers de la Capelette dans lesquels les intérêts prépondérants sont ceux de la banque Bernard, Goudchaux et Cie (apparentée à Michel Goudchaux, associé gérant de Worms et Cie) qui vient de procéder à la réorganisation financière de la société, qui sera d'ailleurs absorbée en 1928 par les Aciéries du Nord, importante affaire du groupe Bernard, Goudchaux et Cie.
De Worms & Cie Anvers, Worms & Cie Rotterdam et Worms & Cie Gand : Relevés mensuels des navires, tonnages, destinations en France et commissions, relatifs aux charbons allemands expédiés pour compte de l'Office des charbons des secteurs électriques.
Début de 1925
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Deuxième partie - Hypolite Worms (2e du nom)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en février 1949.] « Au début de 1925, Hypolite Worms fut nommé président de la section de cabotage national et international du Comité central des armateurs de France. »
Janvier-novembre 1925
De Worms & Cie Rotterdam : Contrat direct et contrat Stinnes. Relevés mensuels (avec indication des jours, des noms des navires et des tonnages) des charbons passés par la succursale pour l'Office des charbons des secteurs électriques.
Janvier-décembre 1925
De Worms & Cie Anvers : Relevés mensuels (avec indication des jours, des noms des navires et des tonnages) des expéditions pour les secteurs électriques + État des cargaisons enlevées à Gand par l'Office des charbons des secteurs électriques, au mois de décembre.
8 février 1925
Des Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime, Le Trait : Lancement du cargo "Château-Yquem" pour le compte de Worms & Cie.
De Worms & Cie : [Extrait d'un historique de la flotte, daté du 29 mai 1937.] « Dans cette même année 1924, les Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime livrent le premier d'une paire de navires qui lui ont été commandés en vue de desservir les ports de Baltique, y compris Petrograd, c'est le "Château-Lafite", son sister-ship "Château-Yquem" sera livré 7 mois plus tard en février 1925. Ces deux vapeurs ont un port en lourd de 3.350 tonnes, ils sont du type à deux ponts avec gaillard et longue dunette, ils ont 4 panneaux desservis par des mâts de charge doubles. Le panneau n°2 qui est de grandes dimensions est en outre pourvu du levage de 2 grues à vapeur. Ces navires comportent des emménagements confortables pour 10 passagers, leur vitesse aux essais atteint 12 noeuds. »
"Château-Yquem" : Iconographie.
22 mars 1925
Des Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime, Le Trait : Lancement du "Lynx", pour le compte de Det Bergenske Dampskibsselskabs A/S (Norvège).
Avril 1925
Du Comptoir d'expansion commerciale des mines du nord : Tableau des prix des charbons constatés pour des marchés de 100 à 499 tonnes.
Des Services combustibles : Note sur le prix des charbons français, belges et allemands.
6 mai 1925
Des Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime, Le Trait : Lancement du "Lucie-Delmas", pour le compte de la Compagnie Delmas Frères et Vieljeux.
13 mai 1925
De la Liberté du Sud-Ouest : Annonce de 6 départs de navires Worms depuis Bordeaux sur les ports de l'Altantique, de la Manche et de l'Europe du Nord ainsi que sur l'Espagne, entre le 12 et le 27 mai (navires concernés : "Château-Latour", "Séphora-Worms", "La-Mailleraye", "Léoville", "Pontet-Canet", "Château-Palmer" et "Fronsac"). [Parmi les autres annonces, figure celle de l'armement Deppe, avec pour seules mentions : Bordeaux-Anvers, Bordeaux-Hambourg.]
Juin 1925
De Francis Ley, Banque Worms : [Extrait d'un historique sur la Banque Worms (1928-1978), daté du 10 avril 1978.] Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime, Le Trait. « Quand, en juin 1925, Georges Majoux prit sa retraite, 24 unités de divers types avaient déjà été lancées et le village du Trait, de 380 habitants à l'origine, était devenu une "cité-jardin" ouvrière de près de [4.000] personnes. Après le départ de Georges Majoux, la Maison ne comptait plus que deux associés-gérants : Hypolite Worms et Michel Goudchaux. Hypolite Worms pensa alors qu'il serait bon de renforcer le nombre des responsables de la société. » [Voir fin 1925.] La direction des Chantiers du Trait fut exercée par Henri Nitot.
30 juin 1925
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Les débuts de M. Hypolite Worms (2ème du nom)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en mai 1948.] « À la suite de circonstances particulières (procès en divorce), Georges Majoux était amené, en juin 1925, à quitter la société Worms et Cie. II céda la totalité de ses droits, soit 300.000 F, par acte du 30 juin 1925, à raison de 200.000 F à Hypolite Worms et de 100.000 F à Michel Goudchaux, les deux autres associée gérants de Worms et Cie, les cessions portant jouissance du 1er janvier 1926. Après son départ de chez Worms et Cie, M. Majoux se retira dans son château de Retival ; il possédait, en outre, la villa Thérèse à Croix (Var). La fortune de M. Majoux qui atteignait à peine 200.000 F au moment de la mobilisation d'août 1914, aurait, déjà à l'armistice, dépassé 10 millions... A la suite de la retraite de M. Majoux, les autres associés de Worms et Cie, tenant compte que la société devait expirer fin 1925, décidèrent de constituer une nouvelle société pour en prendre la suite. Les associés restants étaient les mêmes que ceux qui avaient participé à l'acte du 24 décembre 1920, avec cette différence, toutefois, que Marcel Razsovich et sa femme, née Marie Virginie Lucienne Worms, sont, dans le nouvel acte, domiciliés à Saint-Germain-en-Laye, 2, rue Voltaire. Par acte du 30 juin 1925, M. Hypolite Worms, M. Michel Goudchaux, Mme Delavigne et ses enfants, Mme Lucien Worms, Mme Leroy, Mme Razsovich et Mme Labbé, constituèrent donc une nouvelle société ayant pour objet l'armement et l'affrètement de navires et bâtiments de navigation et des transports de toute espèce, la construction, l'achat et la vente des navires, le commerce des charbons, les opérations de banque et de change national et international, ainsi que tous autres genres de commerces ou d'industries que les associés jugeraient convenable d'y joindre, et plus spécialement, pour la continuation des opérations de la société actuelle Worms et Cie, et des anciennes et précédentes sociétés Worms et Cie, Worms Josse et Cie, Hypolite Worms et Cie. La société nouvelle devait être en nom collectif à l'égard de MM. Worms et Goudchaux, qui disposaient de la signature sociale, et en commandite seulement à l'égard des autres associés. Dans les cas qui devaient être décidés par les deux gérants, c'était la voix d'Hypolite Worms qui devait être prépondérante, cette stipulation confirmant définitivement la primauté de celui-ci dans la société. La durée de celle-ci était fixée à 15 ans, à partir du 1er janvier 1926 jusqu'au 31 décembre 1940. Le siège social était maintenu à Paris 45, boulevard Haussmann, et la société avait les mêmes comptoirs qu'en 1921. Nouvel acte social de Worms & Cie. L'objet social comprend l'affrètement et l'armement des navires et des bâtiments de navigation et de transport de toute espèce, la construction, l'achat et la vente des navires, le commerce des charbons, les opérations de banque et de change national et international ainsi que tous autres genres de commerce ou d'industrie que les associés jugeront convenable d'y joindre et plus spécialement pour la continuation de la société actuelle Worms & Cie et des anciennes et précédentes sociétés Worms & Cie, Worms Josse & Cie et Hypolite Worms & Cie. La société a des comptoirs à : Dunkerque, Boulogne, Dieppe, Le Havre, Rouen, Le Trait, Caen, Concarneau, Audierne, Douarnenez, Brest, Saint-Nazaire, Nantes, Rochefort, Angoulême, Lyon, Bordeaux, Bayonne, Marseille et Toulon (France), Alger (Algérie), Pasajes (Espagne), Cardiff, Newcastle, Great-Grimsby, Goole et Hull (Angleterre), Port-Saïd et Alexandrie (Égypte), Anvers et Gand (Belgique), Rotterdam (Hollande), Duisburg et Hambourg (Allemagne), Dantzig et Varsovie (Pologne), Prague (Tchécoslovaquie). Les comptoirs de Toulouse (en France), du Caire (en Égypte), de Beyrouth (en Syrie) et d'Arkhangelsk (en Russie), figurant sur la liste de 1921, ont été fermés depuis. Le capital était également maintenu à 4 millions, composé par l'actif de la société précédente - moins les réserves et plus-values distribuées aux associés - et notamment la propriété entière des 23 steamers suivants : "Barsac", "Bidassoa", "Cantenac", "Cérons", "Château-Lafite", "Château-Latour", "Château-Palmer", "Château-Yquem", "Fronsac", "Haut-Brion", "Jumièges", "La-Mailleraye", "Léoville", "Listrac", "Margaux", "Pessac", "Pomerol", "Pontet-Canet", "Sauternes", "Séphora-Worms", "Suzanne-et-Marie", "Yainville", et celle des établissements de constructions navales dits Ateliers et Chantiers maritimes de la Seine, au Trait (Seine inférieure). Ce capital appartenait à :
Mme Delavigne et ses enfants pour 24/80, soit 1.200.000 F
- Mme Lucien Worms : 640.000 F
- Mme Leroy : 155.000 F
- Mme Razsovich :155.000 F pour 19/80, soit 950.000 F
M. Hypolite Worms pour 16/80, soit 800.000 F
M. Goudchaux pour 14/80, soit 700.000 F
Et Mme Labbé pour 7/80, soit 350.000 F
En cas [de décès] des associés commanditaires la société continuera avec leurs héritiers ou représentants également simples commanditaires. Les deux associés gérants ayant - sous préavis de deux mois - la faculté de reprendre la moitié des droits du cujus dans les bénéfices pour en disposer selon les besoins de la société, à charge par eux de rembourser ladite moitié dans des conditions fixées par l'article 18 des statuts qui reproduisaient d'ailleurs le texte du même article de l'acte de décembre 1920. En cas de décès d'un des associés ayant la signature sociale, ses héritiers ou représentants ne seraient plus que commanditaires, et, ainsi qu'il était déjà stipulé dans l'art. 17 antérieur, chacun des associés survivants pourrait demander leur réunion pour décider des mesures à prendre. La part de l'associé-gérant décédé dans les bénéfices postérieurs à l'année de son décès passerait à ses héritiers ou représentants, mais réduite à 15% s'il s'agissait du décès de M. Worms, et à 10% s'il s'agissait du décès de M. Goudchaux. A partir du 1er janvier 1926, la répartition des bénéfices nets de celle-ci devait avoir lieu comme il suit :
a) jusqu'à 2 millions au prorata des droits de chaque associé dans le capital,
b) pour la fraction au-delà de 2 millions :
M. Hypolite Worms 31%
M. Goudchaux 20%
Mme Delavigne 17%
Mme Lucien Worms 8,50%
Mme Leroy 2%
Mme Razsovich 2%
Mme Labbé 7,50%
à la direction et aux fondés de pouvoirs : 12%
Les art. 19, 20 et 21 concernaient les conditions d'une liquidation éventuelle de la société. »
De Worms & Cie : [Extrait d'une note du 5 décembre 1951.] Ces modifications ont été déposées au greffe du tribunal de commerce de la Seine le 22 juillet 1925.
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Deuxième partie - Hypolite Worms (2e du nom)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en février 1949.] « M. Worms acquérait, vers la même époque [juin 1925], un hôtel particulier, 4, avenue Émile Deschanel à Paris (VII°), où il allait, dès lors, se domicilier... Au moment où M. Majoux quittait la société Worms et Cie, M. Hypolite Worms prit sa place au conseil d'administration d'une filiale de sa maison, dite Compagnie charbonnière de manutentions et de transports, à Rouen, transformation en 1917, en société anonyme sous ce titre, de la société en commandite par actions Basile Have et Cie. En même temps, M. Worms devenait également administrateur de la Compagnie rouennaise de déchargements, fondée aussi en 1917, mais à Paris, pour exploiter une concession d'un quai ou d'un appontement et d'un outillage public pour la réception des charbons au Grand-Quevilly, près de Rouen, accordée par M. Desplas, alors ministre des Travaux publics, à la société anglaise Wm Cory and Son Ltd, à Londres, par convention du 10 juillet 1917 et qui, conformément aux prescriptions du cahier des charges dut se substituer, dans un délai de six mois, une société anonyme française. »
Juillet 1925
De Worms & Cie Bayonne : « Nous venons - ainsi que l'a déjà fait notre usine d'agglomérés du Havre depuis l'année dernière - de faire construire pour celle de Bayonne de nouvelles presses à ovoïdes imprimant une marque distinctive sur chaque boulet. Cette marque, déposée conformément à la loi, consiste en une bande en relief d'environ 10 millimètres de large, et 1 millimètre d'épaisseur, entourant le boulet sur l'un de ses axes. Le croquis ci-dessous donnera une idée de l'aspect de la marque. »
25 juillet 1925
Du conseil des Prud'hommes, Bayonne : Dépôt d'un dessin représentant le boulet ovoïde fabriqué dans l'usine d'agglomérés de houille de Worms & Cie et vendu sous le nom générique de "Boulets Worms" et "Anthraboulets Worms" ou "Boulots d'Anthracite Worms", dont la Maison se réserve la propriété exclusive pendant cinq ans.
26 juillet 1925
Des Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime, Le Trait : Lancement du "Nova", pour le compte de Det Bergenske Dampskibsselskabs A/S (Norvège).
23 août 1925
Des Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime, Le Trait : Lancement du "Rennes", pour le compte des Chemins de fer de l'État.
30 septembre 1925
Des Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime, Le Trait : Lancement du "Ostrevent" (ex-"Saint-Éloi", pour le compte de la Société des hauts-fourneaux, forges et aciéries de Denain & Anzin (Société anonyme d'armement L. Ravasse & Cie).
8 novembre 1925
Des Services charbons : Livraison de 14.000 tonnes de briquettes du Havre à Dakar. Répercussions de la concurrence de Delmas Vieljeux sur le coût du transport effectué par les chargeurs qui ont un contrat avec l'État.
9 décembre 1925
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Les débuts de M. Hypolite Worms (2ème du nom)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en mai 1948.] Décès de Mme Paul Leroy, née Suzanne Renée Marguerite Worms, fille de Lucien Worms. « La répartition de ses droits dans la société Worms et Cie s'élevant à 155.000 F, a été faite dans les conditions suivantes, à son mari, Paul René Leroy, en usufruit : 8.750 F ; à ses trois fils, la pleine propriété de chacun : 8.750 F ; et à chacun également le tiers (12.916 F 67) des 38.750 F dont leur père avait l'usufruit. Les trois fils de Mme Leroy étaient : Roger Paul Leroy, Raymond Paul René Leroy et Michel Paul Émile Leroy. »
11 décembre 1925
Des Services charbons : Office des houillères sinistrées. Problème de mauvaise humeur de cet organisme à l'égard de Worms & Cie Rotterdam et Worms & Cie Anvers qui ont contredit les informations sur la date d'embarquement des charbons donnée par l'OHS à des attributaires ; ceux-ci ont donc retardé leurs affrètements et subi des surestaries. OHS délivre les licences et participe au transport. Affaire des Fils Charvet pour qui Worms & Cie Rotterdam ne trouve pas de vapeur bien que demandé d'augmenter le lot de 1.000 à 1.500 tonnes puis 2.000 tonnes.
Fin 1925
De Francis Ley, Banque Worms : [Extrait d'un historique sur la Banque Worms (1928-1978), daté du 10 avril 1978.] « Dès la fin de 1925, [Hypolite Worms] s'ouvrit à l'un de ses amis, René Thion de La Chaume, président de la Banque de l'Indochine, de son désir d'adjoindre à la direction de sa Maison une personnalité de valeur. C'était l'époque où les trésoreries des affaires industrielles et commerciales étaient à l'aise et M. Worms en tant que négociant, armateur et constructeur de navires s'en rendait bien compte. Aussi fut-il attiré par le choix éventuel d'un financier pour le poste en question. De concert avec M. Thion de La Chaume, il fit pressentir certains inspecteurs des finances pour savoir s'il y en avait parmi eux qui désiraient "pantoufler". » [Voir courant février 1926.]
De Jacques Marchegay : [Extrait d'une note adressée à Robert Labbé, le 2 août 1948.] Hypolite Worms, trésorier-adjoint de Léon Bousquet au Comité central des armateurs de France depuis 1917, est nommé trésorier. Il occupera cette fonction jusqu'en 1945, année durant laquelle il cèdera sa place à Robert Labbé.
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Deuxième partie - Hypolite Worms (2e du nom)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en février 1949.] A la fin de 1925, Hypolite Worms fut nommé trésorier titulaire du Comité central des armateurs.
Conteneur |
B-A |
Informations portées sur les bordereaux d'archivage |
W/164 |
817 |
Worms & Cie Alexandrie |
W/186 |
923 |
Armement - Offres d'achat et vente de navires (1920-1952). |
W/186 |
924 |
Armement - Vente de navires Worms & Cie (1925-1942) |
W209 |
1040 |
Services charbons - Charbons allemands (1919-1929) |
W/209 |
1041 |
Service charbons - Charbons polonais (1925-1929) |
W/210 |
1043 |
Services charbons - contrats divers (1913-1931) |
W/210 |
1047 |
Service charbons - Succursales de Rochefort, Limoges, Bayonne, Pasajes, Strasbourg (1901-1928) |
W/214 |
1066 |
Direction générale des Services charbons : Office commercial français aux Pays-Bas (1925-1928) |
W/214 |
1067 |
Direction générale des Services charbons : Office commercial français aux Pays-Bas (1921-1935) |
W/222 |
1103 |
Services charbons - Divers (1920-1941) |
W/222 |
1104 |
Services charbons - Divers (1924-1957) |