1897.00.00.Recueil des informations de janvier à décembre
Ce recueil recense chronologiquement les données collectées sur l'année citée en référence. Il reprend notamment un important travail d'analyse effectué par la Maison Worms – préalablement à la rédaction du livre Un Centenaire - 1848-1948 - Worms & Cie –, dans :
- les copies de lettres à la presse,
- et les doubles du courrier reçu par le siège, à Paris, entre 1875 et 1902.
Dans le cadre de cette étude, la correspondance sélectionnée pour son intérêt historique a été résumée ou reproduite en intégralité ou partiellement sur des centaines de fiches manuscrites. Les lettres les plus significatives ont fait l'objet d'une retranscription dactylographique. Ces sources ont en outre été synthétisées et commentées dans les notes suivantes :
- "Historique de la succursale de Newcastle (1848-1948)", classé en 1948
- "Historique de la succursale de Port-Saïd, relations avec l'Égypte (1869-1948)", daté du 16 juin 1948
- "Historique de Worms & Cie – 2ème partie (1877-1911)", daté du 27 avril 1948.
A ces informations s'ajoutent celles provenant :
- des services administratifs : état civil, tribunal de commerce...
- des annuaires et des études notariales...
- de la presse, de revues et d'ouvrages d'histoire...
Les documents d'où sont extraits les renseignements rassemblés dans ce recueil sont consultables à partir de ce fichier en cliquant sur leur intitulé (en bleu + soulignement).
Inventaire chronologique des archives numérisées
et des renseignements ou extraits collectés dans les copies de lettres et les dossiers
[Documents pluriannuels]
10 juillet 1871-10 février 1919
Registre des navires.
28 décembre 1881-5 janvier 1906
Copies de lettres. Circulaires aux capitaines de navires.
1887-1914
De Worms & Cie Bayonne : [Extrait d'une note datée de 1914.] "Prix moyens des charbons à gaz de Newcastle sur wagon Bayonne, de 1887 à 1914".
1896-1899
Grand livre de comptabilité.
1896-1918
Bilans annuels de la Maison.
4 janvier 1897
A M Brandt, Det Forenede Dampskibs Selskabe, Copenhaguen : « As regards Th M. & Co. circular our Havre firm tell us they are charging this firm the full freight from Bordeaux to Hamburg without any advantage over ordinary shippers and as those gentlemen are of course at liberty to forward the goods to other destination afterward as they choose we hardly see how we can approach them and ask them to discontinue the practice which you complain oft although .We regret that our line should thus be used as an indirect means of competing against you. »
8 janvier 1897
A Worms & Cie Marseille : « Vous apprendrez avec plaisir que Depeaux a perdu à Rouen en première instance le procès qu'il avait introduit contre la mine de Wearmouth. La mine en est enchantée et nous aussi. »
9 janvier 1897
A Worms & Cie Zanzibar : « II est pour nous évident que [B. H.] connaissait très exactement la situation de Greffulhe vis-à-vis de nous. Il savait très bien que celui-ci n'était que le consignataire de nos charbons qu'il recevait, entreposait et livrait pour notre compte moyennant un prix à forfait et une commission sur les ventes. Les connaissements n'ont jamais été faits autrement qu'à l'ordre de Worms Josse & Cie. Vous avez entre les mains du papier commercial et des cartes de H. Greffulhe, agent de Worms Josse & Cie, qui établissent pour nous que Greffulhe recevait et livrait ses charbons pour notre compte et non comme principal. »
A M. Peschier : « Ainsi que nous vous le faisions entendre par notre précédente lettre, il est de plus en plus probable que nous nous déciderons à nous retirer de Zanzibar et même sans trop tarder. Nous sommes allés à Zanzibar surtout pour les Messageries et comme cette Compagnie trouve trop élevé notre prix actuel que nous serions cependant justifié à augmenter pour y trouver notre compte et que d'autre part ses propres dépôts à Diego Suarez et à Djibouti marchent à présent très bien et lui permettent de se passer de Zanzibar pour le charbon. Nous verrons les demandes diminuer de plus en plus et nos seules livraisons de quelques importances seront celles de la Marine italienne. Un dépôt de charbon avec les frais généraux élevés ne saurait prospérer et les affaires de produits que vous eussiez pu faire avec notre maison de Marseille seraient rendues si difficiles par la concurrence acharnée des diverses maisons de Zanzibar que vous ne pourriez pas faire grand chose dans les limites étroites où vous seriez renfermé pour les traiter. La retraite s'impose donc. »
11 janvier 1897
M. Stobart : Procès de Depeaux contre la mine de Wearmouth. « We are making strong efforts with a view to an extension of our Wearmouth sales and have recently secured a small contract from Marseilles gas works. »
22 janvier 1897
A Worms & Cie Marseille : « II est fort possible que nous fermions prochainement notre succursale de Zanzibar et si nous ne le faisons pas ce ne sera que pour vos affaires car il est maintenant démontré que nous n'avons rien à attendre du charbon seul. Reste à savoir si vous pourriez la vivre rien qu'avec les opérations de coprah, etc. »
26 janvier 1897
De Worms & Cie Port-Saïd, à Worms & Cie Zanzibar : « Nous avons dû attendre pour vous adresser les paniers et pelles que vous demandez, le tout en fret payé par nous jusqu'à destination. Nous vous avons fait adresser aussi, selon votre désir, par la poste, des imprimés pour règlement des charbonniers. »
9 février 1897
A Worms & Cie Zanzibar : « La Cie des Messageries (à l'occasion de notre nouveau prix - 55 F) nous fait comprendre qu'elle va être amenée à renoncer à utiliser notre dépôt de Zanzibar. Elle a l'intention de développer son propre dépôt de Diego Suarez où elle emploie du matériel amorti sur ses livres et qu'elle y a amené à la remorque d'un de ses vapeurs sans aucun frais. De plus le fret pour Diego Suarez est meilleur marché que pour Zanzibar, vous comprendrez que son prix de revient du charbon mis à bord de ses paquebots à Diego Suarez lui ressort à considérablement moins que le nôtre à Zanzibar. Nous pouvons considérer que la clientèle des Messageries est absolument perdue pour nous. Il ne nous resterait plus que la Marine italienne que vous estimez à ce moment à 200 tonnes par mois, sans même que cela puisse être une certitude, cela étant nous ne voyons pas qu'il y ait convenance pour nous à renouveler notre stock et vous expédier une nouvelle cargaison... Si nos perspectives en ce qui concerne le charbon sont absolument encourageantes, il n'en est pas tout à fait de même en ce qui concerne vos opérations avec la maison de Marseille. Celle-ci qui attacherait un grand prix à maintenir ou plutôt à reprendre ses relations avec Zanzibar, ayant insisté auprès de nous pour lui permettre tout au moins de faire un essai d'une certaine importance et d'une certaine durée nous avons été amenés à vous adresser le 28 janvier un télégramme destiné à atténuer l'effet de celui que nous vous avons envoyé le 16. »
19 février 1897
A Worms & Cie Marseille : « Si nous sommes décidés à prolonger notre opération en charbon à Zanzibar et à y continuer l'essai que nous y faisons en exportation de coprahs et girofles avec M. Peschier, nous n'en sommes pas encore venus à nous décider d'y rester définitivement. Nous verrons ce qu'il y aura lieu de faire après que nous aurons pu nous rendre compte du résultat produit par les quelques opérations que M. Peschier a commencées et continué à faire avec nous. Du moment que c'est notre maison là-bas qui travaille avec vous, il ne faut pas tabler sur la situation telle qu'elle était lorsque vous étiez en présence de M. Greffulhe. »
A Worms & Cie Zanzibar : « Il nous a été confirmé par la direction des Messageries que d'ici à quelques chose comme 3 ou 4 mois on ne nous prendrait plus rien du tout à Zanzibar. »
3 mars 1897
Note [sans émetteur ni destinataire] : « Le vapeur "Blanche", appartenant à MM. Worms & Cie est parti du port de Pasajes à destination de Bordeaux ; à peine arrivé à l'entrée du goulet ce vapeur a été jeté sur les roches par un coup de vent, brisé en deux tronçons et englouti corps et biens à l'exception du second capitaine Lebaillif. Les assureurs des marchandises dont se composait la cargaison du "Blanche" ont assigné les armateurs devant le tribunal de commerce de Bordeaux. »
De Gustav Klaffke, agent de Worms & Cie, Berlin : Tarif pour transport direct de vin de Bordeaux à Berlin par transbordement à Hambourg.
4 mars 1897
A M. Jardin, Worms & Cie Le Havre et à Worms & Cie Bordeaux : Perte du "Blanche". Perte totale corps et biens à sa sortie de Pasajes, le 3 mars, à 5h30 du soir. Il était parti malgré une tempête, jeté sur les rochers, brisé en deux tronçons et englouti corps et biens à l'exception du second capitaine.
A Worms & Cie Bordeaux : « Forenede. Inclus copie d'une lettre de cette Société nous annonçant son intention de mettre un bateau sur Bordeaux-Lubeck en réponse à la concurrence de MM. Paulsen & Ivers. »
A Wm Stapledon, Devon : Au sujet d'une réclamation de Holt pour mauvaises fournitures à 3 de ses navires.
5 mars 1897
A Worms & Cie Le Havre : Perte du "Blanche". « Le second capitaine a pu se sauver en sautant sur un rocher. »
A Worms & Cie Cardiff : Perte du "Blanche". Mort de 19 hommes, le second seul ayant été sauvé.
6 mars 1897
A Worms & Cie Le Havre : « Notre impression est que la Forenede a saisi avec empressement cette occasion de nous montrer qu'elle ne recule devant rien en fait de représailles envers ceux qui la gênent. »
9 mars 1897
A M. Brandt, directeur de la Forenede : « Nous prenons toutes mesures que nous jugeons souhaitables pour nous opposer à l'expérience faite par MM. Paulsen & Ivers. Nous regrettons d'apprendre la décision que vous nous dites avoir prise et que, bien que dirigée contre d'autres, nous considérons comme une dérogation à l'entente qui a jusqu'ici existé entre nous. »
13 mars 1897
A Worms & Cie Bordeaux : « La Forenede nous répond par lettre ci-incluse en copie. Vous verrez avec plaisir qu'elle renonce à mettre un vapeur en charge pour Lubeck. »
A Worms & Cie Le Havre : « Vous devez insister auprès de M. Cellier pour qu'il fasse ce qu'il est encore temps de faire pour annihiler les efforts des Paulsen & Ivers et les décourager de continuer. Nous tenons beaucoup vis-à vis-Forenede à mettre nos actes d'accord avec nos promesses en faisant toutes les réductions de fret nécessaires. »
16 mars 1897
A Worms & Cie Le Havre : « Lubeck. Il faut empêcher la concurrence de Paulsen & Iners de vivre et nous ne devons pas reculer devant les sacrifices nécessaires pour cela. »
17 mars 1897
De Worms & Cie Port-Saïd, à Worms & Cie Zanzibar : « Votre dépêche du 14 courant nous est bien parvenue, et dès sa réception, nous nous sommes procuré quatre balles déchet de coton blanc pesant ensemble 970 kilos, au prix de 0,80 F le kilo. »
18 mars 1897
De M. Chiche, député de la Gironde, à la Chambre des députés : Perte du "Blanche". « La ville de Bordeaux organise des oeuvres de charité pour venir en aide aux veuves et aux orphelins de ces malheureuses victimes dont la mort a été la conséquence d'une coupable imprudence. »
De Worms & Cie Port-Saïd, à Worms & Cie Zanzibar : « Nous avons l'avantage de vous faire savoir que le steamer "Matiana" de la B. J. est parti d'ici aujourd'hui à 1 heure p. m. en portant les quatre balles déchet de coton qui vous sont destinées ainsi que le connaissement à cet envoi. »
19 mars 1897
A Jules Siegfried : « La répartition de ce fonds de secours sera effectué par notre maison du Havre avec le précieux concours de M. F. Mallet qui avait eu malheureusement à remplir une semblable tâche en 1873 à la suite de la perte du vapeur "Marguerite", la seule dont nos armements aient eu, avec celle de la "Blanche" aujourd'hui, à déplorer la perte dans des conditions aussi cruelles depuis la création de nos services maritimes. Enfin nous vous demanderons la permission de dire pour défendre la mémoire du capitaine L. qui commandait notre vapeur la "Blanche" que c'était un brave, digne et courageux marin et si nous déplorons l'imprudente exagération de son idée de devoir qui l'a poussé à prendre la mer dans les circonstances où il l'a fait et où il se croyait certain de pouvoir le faire sans danger, nous devons cependant protester contre la qualification de coupable qui a été appliquée hier par M. Chiche à cette première victime du désastre. »
Polémique dans les journaux de Bordeaux au sujet de la perte du "Blanche", (en particulier le Nouvelliste).
2 avril 1897
De Worms & Cie Port-Saïd, à Worms & Cie Zanzibar : Suite à une « demande relative au prix de certaines marchandises dont vous pouviez avoir besoin... Vous auriez avantage à vous adresser à notre Maison de Marseille au point de vue économique. Au point de vue facilité et rapidité des transports, vous auriez aussi un sérieux avantage, car nous ne pouvons compter sur les Messageries maritimes [ni sur] la Compagnie allemande. Resterait comme moyen certain les B. J. passant ici chaque deux semaines, ceux-là nous prendront nos colis régulièrement, mais il y a transbordement à Aden et cela pourrait occasionner des retards, en ce moment-ci surtout, avec les quarantaines à Aden, contre Bombay. »
6 avril 1897
De Worms & Cie Cardiff, à Worms & Cie Zanzibar : Envoi de charbon par le "Formosa".
12 avril 1897 [ou 1898]
A Worms & Cie Marseille : « La Compagnie Cyprien Fabre continue la concurrence qu'elle nous fait entre Bordeaux et Rouen et vice-versa bien que l'aliment qu'elle trouve en Algérie et qui est la base de sa ligne commence à décroître assez sensiblement. »
3 mai 1897
A M. [Borchée], Compagnie nantaise de navigation à vapeur : « II y a en ce moment-ci trois charbons qui font de rapides progrès dans les mers de l'Indochine et qui menacent d'y faire, principalement en raison de leur prix, une très sérieuse concurrence aux charbons de Cardiff. Ce sont les charbons d'Australie, ceux du Japon et ceux de l'Inde. Cette économie dans le prix est, en partie au moins, contrebalancée par une augmentation assez considérable de la consommation. Nous vous engagerons toutes les fois que vous en trouverez l'occasion soit à Colombo, soit à Singapore, soit ailleurs, à faire un petit essai de chacun des trois charbons. »
11 mai 1897
A Worms & Cie Marseille : « Comme nous vous l'avons dit, les maritimes ont appris avec ennui qu'elles sont menacées de la concurrence de la compagnie hambourgeoise- américaine. M. Lecat nous a fait savoir que, s'il y avait moyen de refroidir ces messieurs, il en serait très heureux, mais que s'ils doivent définitivement venir prendre pied ou essayer de prendre pied à Marseille, il vaut peut-être mieux qu'il soit entre vos mains que dans d'autres. Vous connaissez notre situation avec la compagnie et le désir que nous avons de ne jamais rien faire qui puisse être préjudiciable à ses intérêts et nous sommes heureux de voir que vous l'avez vous-même très bien compris en nous disant que vous alliez écrire à l'agent général à Gênes pour lui fournir les renseignements qu'il vous a demandés, mais que vous le feriez de la façon que vous jugeriez la plus propre à le décourager. Si plus tard la Compagnie envoie ses navires à Marseille vous contacter comme ses agents, il reste bien entendu que tout en soignant les intérêts qui vous seront confiés, vous ne perdrez pas de vue les égards et les ménagements qui sont dus à la compagnie des Messageries. »
A Eugène Cellier, Hambourg : « Notre maison de Marseille, en faveur de laquelle vous avez fait de si obligeantes démarches après de la Hamburg Amerikanishe Parketfahrt Actien Geselshaft, nous avise que cette compagnie lui a demandé des renseignements en vue de la création possible d'un service à destination de l'Indochine avec escale à Marseille. D'après ce que nous comprenons, c'est avec l'agent général de la compagnie à Gênes que correspond notre dite maison et nous ne désirons naturellement intervenir en rien dans cette question, mais au cas où la HAPAG donnerait suite à son projet, nous voudrions qu'une demande lui fût présentée en notre nom pour obtenir la fourniture de ses vapeurs dans ces différentes escales, tout particulièrement à Port-Saïd, et nous venons vous demander si vous voulez bien vous charger de la voir à ce sujet (pour le charbonnage de ses navires). »
12 mai 1897
De Worms & Cie Port-Saïd, à Worms & Cie Zanzibar : « Nous devrons nous en tenir aux bateaux des Messageries maritimes ou aux Allemands, lorsque vous aurez besoin de quelques fournitures de notre place... [Mais], nous ne pouvons leur confier du fret que lorsqu'ils veulent bien l'accepter. »
14 mai 1897
Au président de la Société française de sauvetage du Sud-Ouest, Bordeaux : « J'ai l'honneur de vous accuser réception de la lettre que vous avez bien voulu m'adresser à la date du 11 courant pour m'offrir en ma qualité du plus ancien associé de la maison Worms & Cie, le titre de président d'honneur de la Société française de sauvetage du Sud-Ouest. Je ne puis que vous exprimer ma reconnaissance de cette flatteuse proposition et porter en même temps à votre connaissance que je l'accepte avec empressement, heureux de ce nouveau lien qui, par le canal d'une de ses plus utiles et plus intéressantes institutions, me rattache un peu plus encore au port de Bordeaux où ma maison a de si grands intérêts et compte de si précieuses relations. »
21 mai 1897
De Worms & Cie Cardiff, à Worms & Cie Zanzibar : Mémorandum. Expédition d'un chargement de charbon.
29 mai 1897
A M. Watts, Watts Watts & Co., 2, Whittington Avenue, Londres, de Henri Goudchaux : « I am obliged for your favour of yesterday, but the statement made by M. Moxey & M. Campbell Cory to M. Williams that "I have up to now been an obstacle not only to the ports in which you are interested, but to such an arrangement as would be general in the depot business", that "I am the only person preventing the proposed amalgamation of the depots" are so perfectly novel and extraordinary to me that I hope I may be permitted to enquire on what grounds same have been made and also what M. Moxey means by the word "proposed amalgamation of the depots": he may have proposed amalgamation to others, but certainly never to me and I would appeal to you whether you have ever heard anything of it yourself, the question of a friendly understanding between the various coal firms having, as far asI know, been so far the only one at issue, and the only one which you and I referred to who we were together on Tuesday last. »
A James Burness & Sons, Londres : « I suppose you would remember my telling you that I had called M. E. Watts and had expressed the hope that the attempt at better understanding between the various coal firms, which had been made too late last year, might now be repeated at an earlier time and which a better chance of success. I now enclose the copy of a letter which I have today received from that gentleman and I have no doubt that in view of M. Moxey's action, in connection with our negotiations of last October, you will agree with me that the charge he has row brought against me is very provoking. I also enclose a copy of the reply which I am tonight addressing to MM. Watts and I shall keep you posted up with the further development of this correspondence. »
11 juin 1897
A Worms & Cie Port-Saïd : « Banque Internationale de commerce à Saint-Pétersbourg. Nous avons examiné la correspondance que votre agence de Suez a échangée avec cette banque qui voudrait pouvoir indiquer notre agence de Suez comme correspondant sur ses lettres circulaires de crédit. Nous vous prions de répondre, que si, autrefois, nous avons consenti à laisser indiquer notre nom pour des lettres des crédits à Suez ou Port Tewfik aussi bien qu'à Port-Saïd nous avons dû y renoncer parce que le mouvement de fonds que nous avons dans cette agence est trop peu important pour permettre les créations qui peuvent résulter des lettres des crédits si rares qu'elles puissent être. »
25 juin 1897
A Worms & Cie Port-Saïd : « Navire de guerre japonais. L'affaire est en règle pour le "Fuji". MM. Burness vous font leurs recommandations sur la nécessité de donner toute satisfaction au commandant. Le succès des négociations de ces amis pour les autres navires japonais dépendra dans une large mesure du témoignage que vous obtiendrez de cet officier et nous ne saurions trop vous recommander de prendre toutes vos mesures pour que ce témoignage soit en votre faveur. »
26 juin 1897
M. Lewis, Worms & Cie Buenos Aires : Au sujet de M. Moore. Decision à prendre par lui s'il veut rester au service de la Maison.
29 juin 1897
A Cheney Eggar & Forrester, Londres : « From what we have been able to learn we believe the Messageries intend for the present at least, confining themselves to their shippings of welsh coals to Colombo, the other descriptions, Australian, Japanese and especially Indian which they had received there last year not having given them the results which they had been looking forward to. »
19 juillet 1897
A Eugène Cellier, Hambourg : « Nous n'avons aucune agence en Algérie ailleurs qu'à Alger et ne pourrions pas par conséquent organiser pour MM. A. C. de Freitas & Cie les services dont vous nous entretenez. A Alger même nous nous sommes jusqu'à présent abstenus de rechercher ou d'accepter la consignation d'aucune ligne de bateaux à vapeur, préférant conserver notre indépendance de simples fournisseurs de charbon et ne pas risquer d'éveiller des susceptibilités chez certains de nos clients en nous occupant des questions de frets pour leurs voisins ou concurrents. Ceci dit, nous ajouterons que nous avons beaucoup regretté de perdre la clientèle de MM. de Freitas & Cie que nous avions autrefois et il ne nous reste plus à présent que leur contrat du Havre fait, croyons-nous, par votre entremise. »
20 juillet 1897
A Worms & Cie Marseille : « N.Y.K. Vos nouveaux renseignements confirment ce que nous savons du grand développement que prend cette Société, mais nous ne pouvons modifier notre manière d'agir en ce qui concerne l'acceptation de son agence dans nos différents ports et nous serons très heureux si nous pouvons conserver longtemps son coaling. »
12 août 1897
A Worms & Cie Alger : « Notre agent de Hambourg nous ayant demandé si nous serions disposés à accepter pour vous la représentation et la consignation des steamers de MM. A. C. de Freitas & Cie, nous avons d'abord répondu que nous préférions ne pas sortir de nos opérations habituelles dans la crainte qu'en recherchant du fret pour cette ligne nous ne nuisions à l'un ou à l'autre de nos clients actuels. A la réflexion, nous avons pensé qu'il y avait peut-être convenance à ne pas écarter sans examen des ouvertures aussi flatteuses. Nous venons vous demander dans quel sens vous pensez que nous devons répondre. Jusqu'à présent les navires de M. de Freitas n'ont fait escale à Alger que lorsqu'un aliment suffisant s'offrait et alors ils faisaient leurs opérations par l'entremise de MM. Watts Williams & Co. ; mais il paraît que ces derniers ne voient pas d'un très bon oeil certains arrangements que MM. de Freitas ont fait avec d'autres armateurs de Hambourg de sorte qu'il est permis de supposer qu'ils sont préparés à une rupture, même s'ils ne la désirent pas. »
19 août 1897
A Eugène Cellier, Hambourg : « II paraîtrait que M. St. Baickhardt, transitaire et agent maritime, serait déjà en pourparlers avec de Freitas & Cie pour obtenir leurs représentations ; d'autre part on dit que MM. Watts Williams & Co. conserveraient les affaires de la Compagnie pour Trieste et l'Adriatique. Si tout cela est exact, il semblerait sans doute qu'il n'y aurait aucune place pour nous. Si cependant il en était différemment et si MM. de Freitas étaient disposés à nous confier leur représentation pour la totalité de leurs affaires, notre maison d'Alger serait très heureuse de s'en charger. »
23 août 1897
A Eugène Cellier, Hambourg : « En possession de votre lettre du 21 et prenant note de votre avis en ce qui concerne l'agence de Freitas à Alger, nous nous consolerons très bien de ne pas l'avoir obtenue si nous pouvons avoir l'année prochaine le contrat de ces Messieurs pour le charbon. »
28 août 1897
A MM. Bruckwilder et Cie, Rotterdam : « Nous avons l'honneur de réceptionner votre lettre du 26 courant. Nous avons été bien des fois sollicités de faire des services directs sur Paris, mais nous nous y sommes toujours refusés, n'ayant aucune confiance dans les résultats d'une navigation partie maritime et partie fluviale. Les événements nous ont d'ailleurs confirmé dans cette idée et deux tentatives faites dans ces dernières années, l'une entre Bordeaux et Paris et l'autre entre Manchester et Paris ont échoué successivement, et la seule exception que nous connaissions à savoir la ligne de Londres à Paris qui prospère ne peut pas infirmer notre manière de voir. Nous regrettons donc de pouvoir accueillir votre ouverture. »
17 septembre 1897
A Worms & Cie Port-Saïd : « Cuirassés Japonais. Notre satisfaction au sujet des renseignements donnés par Port-Saïd sur le transit de "Fuji" et sur son coaling à Port Tewfik ; le commandant a dû en être pleinement satisfait et le faire savoir à ses collègues restés en Angleterre. »
20 septembre 1897
A A. Monod, Worms & Cie Marseille : « Nous avons eu de tous temps un service que nous appelons Bordeaux-Rouen-Paris et que nous exploitons avec des vapeurs qui ne vont pas plus loin que Rouen mais desservent Paris par voie de transbordement sur la Seine. Ce service n'a jamais été bien prospère par suite des efforts chaque jour plus grands que fait le Chemin de fer d'Orléans pour diminuer la petite part que nous avons dans le trafic entre le Sud-Ouest et la capitale. Or, Messieurs Cyprien Fabre & Cie viennent à leur tour d'inaugurer un service de quinzaine ayant son point de départ à Marseille et en Algérie et qui, venant toucher à Bordeaux, se prolonge jusqu'à Rouen et menace de venir encore empirer notre position. »
21 septembre 1897
A James Burness & Sons, Londres : « We are pleased to hear that you have finally send the business off the "Yashmina" on the same lines as that of "Fuji". Our Port Said people have already begun to lay down fresh stock at Suez in view of the possible requirements of the "Yashmina". »
23 septembre 1897
A A. Monod, Worms & Cie Marseille : « L'écrivain vient de passer 2 jours à Londres où nous essayons de faire aboutir une entente entre les maisons de Marseille, Alger & Port Saïd ; la chose est en train depuis l'été et quoique nous entrevoyons des difficultés à l'horizon elle n'est peut être pas impossible, nos voisins paraissant aussi fatigués que nous du métier que nous faisons depuis 2 ans. »
29 septembre 1897
A Worms & Cie Alger : « Nous regrettons d'avoir à vous communiquer une information... touchant le contrat charbons de la Marine dans votre port. Les partisans de la protection des charbons français ont eu le dessus finalement et la Marine demandera, en vue de l'expiration du marché en cours, des soumissions pour briquettes de fabrication française qui devront être à l'avenir le seul combustible embarqué sur les bâtiments de l'État. »
2 octobre 1897
A James Burness & Sons : « From what we can see at present the Algiers agreement, but not the Marseilles one which has only been agreed to verbally & only by the three firms of Watts, Cory & ourselves. We have get to obtain the confirmation of the Ste commercial... you have on your side to see Mess Lambert Bros. as representatives of Mess Watson & Parker. »
A Worms & Cie Marseille : « Confidentiel. M. Goudchaux, qui est revenu hier matin de Londres où il avait été pour la troisième fois en huit jours et où il a eu enfin le plaisir de voir aboutir de longues négociations en vue d'une entente avec certains de vos voisins... Nous venons à présent vous faire savoir qu'un accord a été, nous ne pouvons peut-être pas encore dire définitivement conclu, vu que les signatures n'ont pas encore été échangées, mais tout au moins admis en principe, en vertu duquel les maisons respectent, dans la mesure du possible, leurs clientèles acquises, avec un prix commun à toutes, mais faculté réservée à chacune de continuer à ses anciens clients les avantages qu'elle avait l'habitude de leur concéder dans le passé... Tout en nous permettant d'espérer des prix plus rémunérateurs par suite de la fixation en commun d'un prix immuable, nous n'en avons pas moins la faculté de continuer comme par le passé à modifier ce prix de base pour certains clients privilégiés comme la P&O, etc. Nous vous enverrons ultérieurement une copie de l'acte. ... Les dépôts de Gibraltar et de Malte vont s'efforcer de faire une entente semblable, mais ils y sont tellement nombreux et la manière de travailler y est tellement mauvaise que nous n'avons pas grande confiance dans le succès en ce qui les concerne... Si Malte et Gibraltar continuent à vendre dans les environs de 15/, il sera peut-être difficile pour nous de faire produire à notre accord pour Marseille tous les bons effets que nous pouvions espérer. Reste la question de ventes industrielles pour lesquelles le principe de l'entente a été également établi mais en réservant le règlement des détails de l'exécution aux maisons locales. Nous croyons qu'il convient d'attendre un peu jusqu'à ce que notre accord de Londres soit définitivement en règle. »
4 octobre 1897
A Worms & Cie Marseille : Entente. « Il restera donc à régler localement la question relative aux navires français et de quelques pavillons méditerranéens. En ce qui concerne les affaires industrielles le fait que les clientèles sont plus flottantes, c'est-à-dire ne sont pas comme pour la navigation spécialement attachées à telle ou telle maison l'entente sera peut-être d'une exécution plus délicate. La grande chose nous paraît être d'éviter l'introduction de clauses qui pourraient permettre à nos voisins d'entamer la situation prépondérante que vous avez acquise pour les ventes industrielles. »
7 octobre 1897
A Worms & Cie Port-Saïd : « Les résultats déplorables de ces deux dernières années pour les dépôts de charbon de la Méditerranée ont amené les propriétaires de ces dépôts à considérer entre eux les moyens de remédier à un état de choses qui ne pouvait guère se prolonger plus longtemps. En ce qui concerne Port-Saïd, la question était dominée par le fait de l'existence même de l'Eagle Coal Cy qui, tout en ne faisant pour ainsi dire point d'affaires, influait de la façon la plus funeste sur les prix des autres maisons. M. E. R. Moxey (de Cory Brothers & Co. Ltd), se rendant sans doute très bien compte que par l'appui indirect que sa Compagnie avait prêté à l'Eagle Coal Cy, il avait encouru une sorte de responsabilité vis-à-vis des autres voisins, a entrepris d'amener une entente avec nous, Lambert Bros. et Wills & Co. à l'effet de racheter l'Eagle Coal Cy. L'affaire du rachat de l'Eagle Coal Cy a été conclue dans les conditions détaillées au pro forma dont nous vous remettons sous ce pli copie... Il reste quelques détail d'exécution à régler et, tandis que nos voisin paraissent trouver préférable de laisser à l'Eagle Coal Cy un semblant d'existence, dans la crainte de voir surgir une nouvelle entreprise le jour où on verra qu'il n'y a plus à Port-Saïd que les quatre anciens dépôts, nous pensons qu'il vaudrait mieux en finir tout de suite... Entente : vous verrez par la pièce ci-incluse qu'en sus de l'achat de l'Eagle Coal Cy, les quatre maisons se sont mises d'accord pour régler les questions de prix et de clientèle. »
13 octobre 1897
A A. E. Monod, Worms & Cie Marseille : Installations pétrolières. « Nous répondons à votre lettre confidentielle d'hier relativement au projet dont vous nous avez entretenu téléphoniquement de l'installation de citernes à pétrole dans votre port. Il ne s'agit pas de citernes flottantes, mais bien de réservoirs construits et installés sur la terre ferme. Naturellement, le desideratum seraient que l'emplacement fût aussi rapproché que possible des bassins et que les réservoirs puissent être reliés par une conduite souterraine au quai du bassin dans lequel seraient admis les vapeurs importateurs de pétrole. D'après ce que vous nous dites..., nous comprenons que la chose ne marchera pas facilement et en tout cas une solution rapide ne peut être espérée. Toutefois, nous avons le sentiment, ou à proprement parler la crainte, qu'on se trouve là en présence d'un fait évident, et qu'il est certain que dans un avenir peu éloigné le pétrole devra prendre sa place, et sans doute une place prépondérante comme combustible pour la grande navigation. Cela ne se fera pas aussi vite que MM. Samuel le désirent, mais dans les conditions où ils nous prient de nous occuper de les seconder, nous ne pouvons pas éviter d'essayer de faire de notre mieux. »
16 octobre 1897
A Monsieur l'envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de sa Majesté l'Empereur du Japon, Paris : En copie dans une lettre du 14 août 1899. « Nous avons appris par la voix de la presse que vous avez conclu avec la Société des ateliers et chantiers de la Loire un contrat pour la construction d'un croiseur destiné à la Marine militaire de votre gouvernement. Nous venons solliciter de vous la permission de vous soumettre l'offre de nos services pour la fourniture des approvisionnements de charbon de Cardiff qui pourrait être nécessaire à ce bâtiment pour se rendre d'Europe au Japon. Nous avons déjà, par l'entremise de nos agents de Londres, fait des arrangements analogues pour l'approvisionnement des bâtiments de guerre qui ont été expédiés d'Angleterre pour le compte de votre gouvernement, entre autres le "Fuji" et le "Yashima". Ce dernier a, cette semaine même, passé par le canal de Suez, consigné à notre établissement de Port-Saïd et Suez où il a embarqué son charbon. Nous sommes dans nos divers dépôts les fournisseurs de la Nippon Yushen Kaisha depuis la création de ses lignes sur l'Europe. »
21 octobre 1897
A M. Samuel & Co., Londres : Négociations menées par H. Goudchaux pour obtenir de la Compagnie du canal de Suez les autorisations afférentes aux installations pétrolières aux extrémités du canal. « Referring to our last week's conversation with your senior, we beg to that our M. H. Goudchaux had this morning an interview with the chairman of the Suez Canal Co. to whom he explained that you were contemplating to erecting oil tanks at both ends of the Canal for the supply of the steamers which you expect will at no very distant date be adopting oil fuel in lien of coal fuel and he briefly [put] before him your desiderata. The chairman's reply was that if we would lay before him a detailed statement of the manner in which you propose to carrying on the business together with an application for sites at both ends...and any other information in connection with the scheme same would be duly considered by the board, but we may state that we clearly saw that your idea of having connecting pipes laid between the Suez and Port Said depots was one which would never be adopted by them and we trust you would excuse our recommending you not as much as to refer to it as we fear it would prove fatal to our negotiations. Nous correspondons avec notre maison de Suez et espérons en recevoir d'utiles suggestions, but meanwhile we would venture to express our opinion that you might already prepare and address to us such a letter as would fully embody your views as to the practical realisation of the scheme and enable us to approach the Suez Canal Company in writing on your behalf. »
23 octobre 1897
C. 768. A Worms & Cie Port-Saïd : Pétrole. « L'Alderman Samuel est venu nous trouver la semaine dernière, il nous a expliqué qu'ayant en vue, pour commencer, la navigation entre l'Europe et l'Indochine, il compte créer des dépôts à Londres, Gibraltar, Marseille, Constantinople, Port-Saïd, Suez, Aden ou Périm (probablement Aden où il a déjà fait des ouvertures à Luke Thomas & Co.), Colombo (où il a déjà un établissement géré avec d'excellents résultats par E. T. Delmege), Bombay, Calcutta, Singapour, Hong Kong, Shanghai et Yokohama. Il tenait à nous faire, à nous les premiers, l'offre de nous charger de Marseille, de Port-Saïd et de Suez, malgré des demandes qu'il avait déjà reçues d'autres maisons. Il ne s'agirait d'ailleurs pour nous que d'une agence dans ces trois ports ; il se chargerait, lui, de l'installation complète, ne nous demanderait aucune coopération financière ; nous serions de simples agents, et notre rémunération résiderait dans une commission à fixer ultérieurement. Inutile de vous dire qu'un pareil projet n'était pas fait pour nous sourire : le succès de cette entreprise impliquerait la suppression ou en tous cas l'appauvrissement des dépôts de charbon et nous voulons encore espérer que bien des années se passeront avant que nous soyons appelés à constater ce succès. »
22 octobre 1897
A Worms & Cie Port-Saïd : « Nous avons reçu les procès verbaux des différentes réunions et nous vous en adressons les copies, savoir : réunion à laquelle ont été définitivement arrêtés les détails de l'honorable understanding entre les 4 maisons de Port-Saïd, il n'y a eu de discussion qu'à propos de l'Amirauté anglaise et nous avons laissé le débat s'agiter entre nos voisins ; vous verrez également ce que Wills & Co. ont obtenu pour le N. Lloyd. »
28 octobre 1897
A James Burness & Sons, Londres : « Orient & Co. We were much pleased to find that this Company have now decided that their steamers should in future call at Marseilles... We need not tell you with what satisfaction our manager received this gratifying information. »
A Worms & Cie Marseille : « Nous avons eu grand plaisir à vous téléphoner que l'Orient Co., ayant pris son parti de faire escaler ses paquebots à Marseille, avait dû vous écrire pour vous offrir son agence. Il a été convenu que vous nous communiqueriez sa lettre avec les réflexions que sa lecture vous a suggérées et nous nous mettrons d'accord avec vous sur la réponse qu'il convient d'y faire. »
29 octobre 1897
A James Burness & Sons, Londres : « With reference to the proposed agency of the Orient Co. at Marseilles, we beg to state that Mrs. Estine whom received very favourably the intimation that he would probably be acting for the said Company. We may further state that we have ourselves seen the chairman and manager of the Messageries Cie to whom we explained the position... who gave their unreserved approval of our idea of accepting the proposed agency which they prefer to see in our hands than in those of another firm. We propose therefore authorising our Marseilles house tomorrow to address the Orient Co. thanking them for accepting their kind offer. Port Said. M. Monod telephoned that Mrs. Estine... fully confirmed, as far as they are concerned, their approval of the step we are about to take. »
30 octobre 1897
A James Burness & Sons, Londres : « We had instructed our Marseilles firm to prepare and port tonight their letter accepting the offer of the Orient Co. when we had your telegram stating that the Chairman and Managing Director of the P. & Co. Co. were absent today, that M. K..., assistant manager, personally saw no objection to our taking up the proposed agency, but that an official reply would be given on Monday... »
De James Burness & Sons, Londres : « Admiralty at Buenos Ayres. As requested by your senior the night before last, we wrote asking permission on your behalf to submit an offer for the supply of her Majesty's ships at Buenos Ayres and we have today received a reply from the director of Navy contrats promising that our request shall received attention. »
1er novembre 1897
CP 748. A James Burness & Sons, Londres : « Admiralty at Buenos Ayres. We are much obliged for your kind attention, to this matter and are pleased to receive the confirmation of the favourable reply which you had already reported by telephone having received from them. »
5 novembre 1897
A Worms & Cie Port-Saïd : « Au sujet de l'achat de l'Eagle Coal Cy. Nous avons maintenant à vous faire savoir ce qui a été décidé entre nos voisins et nous relativement à l'Eagle Coal Cy pour l'année prochaine. Malgré notre opposition énergique, il a été arrêté qu'on continuerait la Compagnie en 1898. Nous sommes de plus en plus convaincus que c'est non seulement une erreur, mais même une faute et que le public ne tardera pas à savoir que l'Eagle Coal Co. a été achetée par un syndicat des autres maisons, de sorte que le principal but que nos voisins avaient en vue ne sera même pas atteint et qu'au contraire les armateurs pourront nous reprocher de nous être entendus pour les tromper. »
CP 769. A Worms & Cie Buenos Aires : « Admiralty. We enclose copies of a letter and document which have been addressed by them to Mrs. Burness and shall fell obliged by your returning to us the letter filled in as best you can. »
6 novembre 1897
De Paul Rouyer, Dakar : Rapport d'inspection. « À bord du "Chili", la veille de l'arrivée à Rio de Janeiro. J'ai utilisé mon séjour à Dakar pour y examiner toutes choses de nature à nous intéresser, et pour causer avec M. Lépine, agent des Messageries dans ce port ; nous nous sommes expliqués très en détails sur la question des manutentions et des jours de planches : maintien strict de 200 tonnes par jour en évitant l'arrivage simultané de deux colliers ! Vu qu'il n'y a de place à quai que pour un seul. Il faut que les arrivages commencent en novembre et soit terminé en mai. M. Lépine préfère les vapeurs d'un tonnage relativement fort. » [Paul Rouyer fait escale à Dakar puis à Saint-Louis alors qu'il fait route vers Buenos Aires, d'où est daté le courrier qu'il expédia le 18 novembre 1897.]
8 novembre 1897
A A. Monod, Worms & Cie Marseille : « Le bruit court à Rouen et à Bordeaux que Cyprien Fabre & Cie songeraient à rendre hebdomadaire leur ligne de l'Ouest qui n'était que de quinzaine et vous comprendrez que la chose, en ce moment surtout, est de nature à nous préoccuper vivement. Jusqu'ici nous ne voyons pas dans les opérations faites par nos concurrents à Bordeaux de quoi les encourager à augmenter la fréquence de leurs voyages. Si vous apprenez quelque chose, nous aurons le plus grand intérêt à le savoir. »
12 novembre 1897
A Worms & Cie Port-Saïd : « Comme c'était à prévoir, les journaux se sont emparés du bruit d'une entente entre les dépôts de la Méditerranée, entente qui est aujourd'hui complète pour Gibraltar, Alger, Marseille et Port-Saïd, le seul port de Malte refuse à marcher par suite de l'entêtement de deux maisons qui préfèrent garder leur liberté. Les armateurs sont naturellement fort ennuyés de cette entente, vont employer tous les moyens possibles pour la rompre, mais nous espérons arriver à la maintenir. »
17 novembre 1897
A Worms & Cie Alger : « Au sujet de l'interdit contre Agius et des démarches auprès de Schiaffino pour qu'il refuse de se prêter aux combinaisons d'Agius. »
18 novembre 1897
De Paul Rouyer, Worms & Cie Buenos Aires : Rapport d'inspection. « Je maudis l'idée que M. Robinson a eue de vous faire fonder cette maison de Buenos Aires qui n'a guère été, jusqu'à ce jour, qu'une source d'anxiété et de pertes pour nous... Dépôt de la Plata. L'emplacement est convenable. Cela s'est trouvé une fort heureuse combinaison que l'ouverture de ce dépôt, en ce sens que cela a soustrait à l'incendie de la Barraca Albion une forte quantité de charbon qui est livré maintenant en relevant la mauvaise qualité du dépôt de la Barraca qui a subi la détérioration de l'incendie. Considérant les affaires à peu près nulles qui se font à la Plata, je ne crois pas que nous devions persister bien longtemps à maintenir cette installation. La Barraca Albion. [Description de ce dépôt.] C'est là qu'à fin juillet se trouvait accumulée une quantité de près de 20.000 tonnes de charbon qui a pris feu... M. Lewis et le personnel du dépôt, désireux sans doute de réduire autant que possible la perte causée par ce déplorable accident, ont fait passer dans leurs livraisons tout ce qu'ils ont pu de charbon avarié et menus et il en est résulté de nombreuses plaintes et un grand dommage, je crois, pour le bon renom de notre Maison, dans l'esprit de nos clients... À moins de courir volontairement au-devant d'un nouvel incendie, vous devez bien vous convaincre de la nécessité de ne pas forcer le stock ici (quels que soient les taux de fret). Situation des bureaux. Comptabilité. M. [Fowler] que j'ai été voir m'a montré nombre de ses lettres à M. Lewis signalant diverses irrégularités, notamment des prélèvements personnels à la caisse. Il serait sans doute à propos de nous faire envoyer mensuellement la copie du journal. [Liste des documents à envoyer chaque mois à Worms & Cie Paris.] Résultats de l'année. Ils seront déplorables comme vous vous y attendez bien. Avec un inventaire serré, fait au 31 décembre, il faudra compter sur une perte d'au moins $ 50.000 or, ce qui, déduction faite des profits nets réalisés dans les quatre années précédentes et des parts payées à M. Lewis, laisserait une perte nette d'un peu plus de $ 41.000 or, sur l'ensemble des cinq années. [Cas de M. Bastien, licencié sans motifs valables par M. Lewis.] Comme vous l'avez bien senti, M. Lewis a manoeuvré de façon à nous imposer son ami, Le Mon, et c'est là la seule cause du renvoi de Bastien. [Opérations irrégulières effectuées par M. Le Mon.] Il faudra que M. Lewis se sépare de M. Le Mou avant mon départ de Buenos Aires... M. Lewis est certainement un homme intelligent, actif, fin en affaires (peut-être trop). Il est hardi et spéculateur au fond (vous avez eu l'occasion d'en juger), toujours prêt à sauter sur une affaire dont il croit pouvoir tirer quelque argent... Je conclus à la nécessité de doubler M. Lewis par un homme plus pondéré, plus calme et sur la délicatesse absolue duquel nous puissions compter en tout, y compris sur les transactions d'or. [Proposition de le faire seconder par] M. Moore [qui] a maintenant 28 ans, et si je ne trompe M. Lewis n'en avait guère plus quand à distance vous lui avez donné votre procuration. M. O'Connor en avait 26 quand vous la lui avez donnée à Port-Saïd. Je conclus donc à donner à M. Moore une procuration égale à celle de M. Lewis, et suis convaincu qu'il saura s'en servir dans l'intérêt de la Maison... Rémunérations de M. Lewis. »
23 novembre 1897
De la Marine nationale, Rouen : Rôle d'équipage du "Thérèse-et-Marie", jusqu'au 7 mai 1898. Renseignements sur le navire, mouvements survenus dans l'équipage, les hommes embarqués (état-civil, grade, fonction...), gages, montant des salaires... Mouvements du navire (arrivé à..., le..., venant de..., nombre d'hommes d'équipage, de passagers... ; expédié le..., allant à...). [Suite au 8 mai 1898.]
24 novembre 1897
C. 770. A la Compagnie universelle du canal maritime de Suez, Paris : Port-Saïd et Port Tewfik. « Nous avons aujourd'hui reçu le mandat de MM. Samuel & Co. de vous soumettre en leur nom une double demande ayant pour objet d'obtenir à ces deux endroits un terrain propre à l'installation de ces dépôts et qui devrait approximativement comprendre dans chacun des deux cas une étendue de 40 à 50.000 mètres carrés, et d'obtenir également de votre Compagnie les autorisations et facilités nécessaires pour l'exploitation de ces dépôts. »
25 novembre 1897
De Paul Rouyer, Worms & Cie Buenos Aires : « Je n'ai pas encore mis à exécution la résolution de donner à M. Moore une procuration égale à celle de M. Lewis. » Au sujet des 10.000 £ de pertes probables de l'année. Examen des créances douteuses. « Je puis vous dire que la présence de M. Le Mon comme employé de M. Lewis a été l'une des causes déterminantes de pas mal d'entreprises ou d'affaires qui ont plus ou moins mal tourné et surtout d'affaires en dehors du charbon pour lesquelles ni M. Lewis ni notre Maison n'étaient préparés. Une fois limité aux affaires charbon, Lewis tenu en bride par la prudence de Moore, je crois que nous pourrons marcher. Nous pourrions voir venir, modifier la situation selon le cas, ou même nous retirer prudemment, graduellement et avec honneur. Mais, vous devez faire soigner tout particulièrement à Cardiff la qualité et la grosseur du charbon que vous expédierez ici les mois prochains, vu que ce sera le seul moyen d'aider à l'écoulement des 3.000 tonnes qui restent de l'ancien stock et de rétablir la bonne réputation de notre Maison qui a été sérieusement et justement ébranlée par nos livraisons des quatre derniers mois ! Une notable partie de la clientèle est mécontente et ce n'est pas avec des paroles qu'on pourra la satisfaire et la ramener. »
27 novembre 1897
De Worms & Cie Port-Saïd, à Worms & Cie Zanzibar : Départ probable de Zanzibar de M. G. Roussel par le paquebot "Oxus".
29 novembre 1897
A Worms & Cie Alger : « Le nouveau contrat de la Marine pour trois ans à partir du 1er janvier 1898 sera une fourniture tout entière de briquettes françaises à l'exclusion de charbon. Nous ne voyons pas quel intérêt nous pourrions avoir à soumissionner sur cette nouvelle base, puisque le stock de 8.000 tonnes en briquettes françaises n'aurait pas l'avantage de pouvoir, comme le stock actuel de charbon de la Marine, servir à nos besoins pour le ravitaillement de navires de commerce quand la faiblesse de nos approvisionnements l'exige. D'un autre côté, l'usage des parcs de la Marine ne présente plus pour nous les mêmes avantages qu'il y a six ans puisque nous avons maintenant des chalands à nous, et que, d'autre part, ces terrains sont situés si loin du quai qu'ils ne peuvent servir que très exceptionnellement et toujours à grands frais pour les livraisons aux relâcheurs. Tout ce que nous pouvons faire sera d'offrir éventuellement nos services comme consignataires soit à Delmas Frères, soit à la Société des houilles et agglomérés (Guéret) pour le cas où il serait disposé à se mettre sur les rangs. »
A la Chambre de commerce française de Montréal : « Nous serions heureux de voir se réaliser une ligne directe de navigation à vapeur entre la France et le Canada mais il ne nous serait pas possible d'y contribuer, nos services étant exclusivement de cabotage. Nous ne serions pas disposés à entreprendre une opération aussi considérable et aussi en dehors de nos habitudes. La seule part indirecte et bien faible d'ailleurs, que nous pourrions y avoir serait en mettant à la disposition de la ligne les services de nos succursales dans les ports de France et l'établissement de tarifs de transbordements destinés à faciliter le succès de l'entreprise. »
30 novembre 1897
A la Compagnie universelle du canal maritime de Suez, Paris : MM. Samuel & Cie. « En réponse à votre lettre du 24 de ce mois, relative au projet de MM. Samuel & Cie d'installer des réservoirs à pétrole à Port-saïd et à Suez, j'ai l'honneur de vous faire connaître que personnellement, je voudrais pouvoir accueillir favorablement leur demande, en raison de l'importance de leur trafic et des excellentes relations que nous avons avec eux. Mais, vous comprendrez qu'avant de prendre une décision de ce genre, la Compagnie a besoin de se renseigner auprès de ses différents services en Égypte. Vous savez également que la Compagnie n'est pas la seule intéressée dans cette affaire et que l'autorisation du gouvernement égyptien sera indispensable. »
2 décembre 1897
De Paul Rouyer, Worms & Cie Buenos Aires : Longue lettre. « Tout ce que je puis faire ce soir c'est de résumer la situation actuelle et de m'expliquer sur les dépêches que nous avons échangées depuis ma lettre du 25 novembre dernier. »
7 décembre 1897
A Worms & Cie Alger : « L'adjudication (de la Marine) annoncée pour le 10 sera retardée pour permettre d'apporter au cahier des charges des modifications qui ont sans doute été demandées par celles des Mines françaises qui ont l'intention de soumissionner. »
A Worms & Cie Port-Saïd : « On nous a confirmé que l'adjudication n'aurait pas lieu. On s'est rendu compte qu'en vertu du cahier des charges les prix, qui seraient faits, seraient excessivement élevés. On va proposer au ministère d'acheter caf des briquettes françaises que la Marine manipulera, on en fera manipuler comme elle le faisait jusqu'au moment où nous avons pris le contrat. On espère acheter les briquettes 27 ou 28 F sous palan et quoiqu'on reconnaisse que c'est encore cher, la tendance du moment ne permet pas qu'on traite pour des charbons anglais, quoiqu'on y reviendra peut-être par la suite. Rien à faire pour le moment qu'à attendre un revirement. » [Caf = (probablement) coût, assurance, fret inclus. Traduction de l'anglais Cif = cost, insurance and freight.]
9 décembre 1897
De Worms & Cie Port Tewfik - Suez, à Worms & Cie Zanzibar : Envoi de 470 pièces de 5 francs.
10 décembre 1897
De Paul Rouyer, Worms & Cie Buenos Aires : « Pour permettre à Moore de commencer sa collaboration, je lui ai fait déléguer la procuration par Lewis sans plus tarder. M. Le Mon se retire. Quant à M. Bastien, l'antagonisme avec M. Lewis est trop grave pour qu'on puisse songer à revenir sur ce qui a été fait... Il est fort probable qu'il n'y aura pas d'arrangements possibles et que la guerre va continuer. Toutefois, je suis porté à croire que personne ne sera enclin à trop sacrifier ses prix vu que tous sont fatigués du jeu de ces deux dernières années... Je regrette de dire que les rentrées de cette dernière quinzaine suffisent à peine à payer les frets des trois derniers arrivages dont le dernier ("Virginia") sera terminé demain. »
14 décembre 1897
A Delmas Frères, La Rochelle : Adjudication de la Marine pour Alger. « Le ministère paraît vouloir revenir avec certaines modifications à l'ancien système qu'il pratiquait jusqu'il y a six ans, époque à laquelle nous sommes devenus et sommes depuis restés titulaires du marché pour des charbons anglais, et croyons alors que l'adjudication qui va avoir lieu ne comportera que la livraison sous palan à Alger des quantités dont le gouvernement pourra avoir besoin, lui, le gouvernement faisant son affaire du reste et prenant à sa charge tous les frais et risques de l'emmagasinage, de la mise à bord des bâtiments de l'État, de l'entretien du stock, etc. »
15 décembre 1897
De Worms & Cie Port-Saïd, à Worms & Cie Zanzibar : « Nous envoyons demain à Marseille le groupe de pièces de 5 francs que vous avez vous-même envoyé à Suez par le l'"Oxus"... Nous vous prions, à l'avenir, de ne plus nous faire de pareilles expéditions à moins que vous ne trouviez de votre intérêt de nous autoriser à payer les 8 % réglementaires. »
De Paul Rouyer, Worms & Cie Buenos Aires : Management. Entente. Adjudication pour Obras de Salubridad.
17 décembre 1897
A Colombo & Cie, Gênes : « La situation de notre maison de Buenos Aires est plus que jamais telle que nous vous l'avions décrite quand vous nous en aviez parlé pour la première fois. En effet les quelques tentatives que nous avons faites avec des importations et des exportations de marchandises diverses ne nous ont pas donné des résultats assez satisfaisants pour nous engager à continuer et nous avons, en conséquence, pris la détermination de nous en tenir d'une façon absolument exclusive à nos affaires de charbon. »
A A. Clouet, Singapour : « Les frets de sortie pour l'Indochine qui, depuis quelques années, avaient haussé considérablement et avaient, en ce qui concerne particulièrement votre port, amené les consommateurs à renoncer presque complètement aux charbons de Cardiff et à se rejeter sur les charbons de Labuan, de l'Inde, du Japon et de l'Australie, viennent de nouveau de baisser et nous avons nous-mêmes, il y a deux jours, affrété à 12/6 un vapeur pour charger à Cardiff à destination de Singapour pour compte de la Compagnie des Messageries. Cet état de choses, dont on prévoit la continuation pendant l'année prochaine, nous donne l'idée de vous demander si vous verriez convenance et en même temps profit pour vous et pour nous à faire sur une petite échelle, pour commencer, l'essai de quelques affaires de charbon de Cardiff. Nous ignorons s'il y a, à Singapour, une consommation locale importante de charbon en dehors des besoins de la navigation qui sont fournis par les dépôts existant dans votre port. Pour le moment nous ne serions pas disposés à créer un dépôt pour la navigation, quoique nous pourrions y être disposés plus tard, et ce ne serait donc actuellement que pour la consommation locale que nous aurions l'idée de vous proposer la tentative dont nous parlons, soit que vous opériez vous-même directement aux consommateurs la vente du charbon, soit que vous vous entendiez avec une ou plusieurs maisons de charbon déjà établies pour faire venir un chargement que vous répartiriez entre-elles. »
De Paul Rouyer, Worms & Cie Buenos Aires : « Nous sommes dans l'attente de ce que vous aurez pu faire, d'accord avec Cory pour amener MM. Wilson à donner des instructions à M. Harley, leur agent, en vue de sa participation à l'entente qui était pratiquement conclue avec lui le 6/7 et pour une durée de trois mois (ou plutôt jusqu'au 31 mars) et qu'il a ensuite refusé de maintenir... M. Harley est depuis 34 ans dans le pays mais il est y est venu à 14 ou 15 ans. Il connaît surtout Montevideo et les affaires de bunkering mais on m'assure qu'il va reconnaître aux dépens de sa Maison l'erreur qui le guide en matière d'affaires avec la terre. Ce sera une maigre consolation et j'eusse de beaucoup préféré le voir marcher d'accord avec nous, au moins jusqu'au 31 mars à titre d'essai, comme j'en avais obtenu de lui la promesse. Une entente pour les affaires à terre ne peut vraiment marcher que sur un prix et des conditions uniformes suivant les catégories d'affaires. Dès qu'on introduit le droit de faire des réductions de prix tout s'écroule comme un château de cartes, car la réduction exceptionnelle devient immédiatement la règle par le simple effet de la concurrence et qu'elle ne s'arrête que lorsque le prix est devenu absolument mineur.
24 décembre 1897
De Paul Rouyer, Worms & Cie Buenos Aires : « Lewis se trouve aussi embarrassé que je le suis moi-même pour donner suite à vos intentions. De Boisduval à qui j'ai communiqué cette partie de votre dépêche et qui sort d'ici avec M. Johns déclare qu'il est absolument impossible de s'entendre sur ce terrain-là. Je suppose que, dans une réunion que vous avez eue à Londres avec vos deux voisins, vous avez envisagé les choses à un point de vue général et, en assimilant la clientèle de terre à celle des armateurs. C'est une assimilation absolument impossible à mettre en usage et M. Johns qui a une bien plus longue pratique que moi de Buenos Aires pourra expliquer à Cory comme moi à vous-même lorsque nous rentrerons, comment et pourquoi il ne peut y avoir d'analogie entre les deux genres de clientèle. En ne considérant les choses qu'au point de vue général, vous n'avez pas eu de peine, vous et Cory, à condamner les vues de vos représentants ici et à abonder dans le sens de celui de Wilson qui se réclame d'un arrangement conclu le 23 novembre dernier auquel il déclare vouloir tenir tandis que vos agents et ceux de Cory prétendent s'y soustraire... »
25 ou 26 décembre 1897
De la direction générale des Services maritimes : [Extrait d'une liste non datée des navires Worms, classée en février 1951.] Perte du "Marie" par échouement au Guilvinec.
28 décembre 1897
Albion contrat : Longue note au sujet d'un différend avec the Albion Steam Coal Co. Ltd concernant la non exécution d'un contrat en date du 13 décembre 1897.
30 décembre 1897
De Worms & Cie Buenos Aires : Remise des renseignements demandés au sujet de l'Amirauté anglaise.
31 décembre 1897
Pourparlers d'entente pour Buenos Aires avec voisins - Wilson Sons & Co. Ltd, Cory Bros.