1863.00.00.Recueil des informations de janvier à décembre
Ce recueil recense chronologiquement les données collectées sur l'année citée en référence. Il reprend notamment un important travail d'analyse effectué par la Maison Worms dans les chronos de correspondance – préalablement à la rédaction du livre Un Centenaire - 1848-1948 - Worms & Cie –, et plus particulièrement, en ce qui concerne l'année 1863, dans :
- les copies de lettres à la presse du 16 décembre 1862 au 5 janvier 1863 ; du 5 janvier 1863 au 20 janvier 1863 ; du 20 janvier 1863 au 5 février 1863 ; du 5 février 1863 au 22 février 1863 ; du 22 février 1863 au 13 mars 1863 ; du 13 mars 1863 au 7 avril 1863 ; du 7 avril 1863 au 28 avril 1863 ; du 28 avril 1863 au 18 mai 1863 ; du 18 mai 1863 au 5 juin 1863 ; du 5 juin 1863 au 23 juin 1863 ; du 23 juin 1863 au 10 juillet 1863 ; du 10 juillet 1863 au 29 juillet 1863 ; du 29 juillet 1863 au 14 août 1863 ; du 14 août 1863 au 1er septembre 1863 ; du 1er septembre 1863 au 17 septembre 1863 ; du 17 septembre 1863 au 6 octobre 1863 ; du 6 octobre 1863 au 24 octobre 1863 ; du 24 octobre 1863 au 11 novembre 1863 ; du 11 novembre 1863 au 30 novembre 1863 ; du 30 novembre 1863 au 17 décembre 1863 et du 17 décembre 1863 au 7 janvier 1864,
- et les doubles du courrier reçu par le siège, à Paris, entre 1875 et 1902.
Dans le cadre de cette étude, la correspondance sélectionnée pour son intérêt historique a été résumée ou reproduite en intégralité ou partiellement sur des fiches manuscrites, qui se comptent par centaines. Les lettres les plus significatives ont été dactylographiées. (Ces copies sont consultables à partir de ce fichier en cliquant sur leur intitulé – en bleu + soulignement.) Ces sources ont en outre été synthétisées et commentées dans les notes suivantes :
- "Historique de la Maison Worms & Cie (1848-1874)", classé en 1948
- "Historique de Worms & Cie - 1ère partie (1848-1877)" daté de janvier 1948
- "Historique de la succursale de Newcastle (1848-1948)", classé en 1948
- "Historique de la succursale d'Alger (1851-1892)", classé en 1948
- "Historique charbons (1857-1874)", classé en 1948
- "Historique de la succursale de Port-Saïd (1857-1874)", classé en 1948
- "Historique de la succursale de Port-Saïd, relations avec la P&O, Burness, Stapledon (1861-1875)", classé en 1948
A ce corpus sont joints des extraits de documents originaux conservés par la Maison et des renseignements provenant notamment :
- des services administratifs : état civil et tribunaux de commerce...
- des annuaires et études notariales...
- de la presse, des revues et ouvrages d'histoire...
Inventaire chronologique des archives numérisées
et des renseignements ou extraits collectés dans les copies de lettres et les dossiers
NB : La lettre "P", suivie d'un nombre, désigne le folio du copie de lettres où l'extrait se situe.
[Information sans date précise]
Hypolite Worms ne se sert pas uniquement de ses steamers pour le transport de ses charbons avec la France, il affrète d'autres navires.
2 janvier 1863
A J. Johnson, Turin : Usine à gaz. « Devant ces dangers, et tout en le regrettant quant à vous, Monsieur, j'ai dû prendre le parti de confier la direction de mon établissement de Turin à un ingénieur dont les études préparatoires et les travaux sont pour moi un élément de sécurité pour tous les intérêts engagés. Cet ingénieur est M. Fage, et je charge monsieur Thiellement de l'installer en votre lieu et place à la tête de mon établissement. »
7 janvier 1863
De Hantier Mallet & Cie, Le Havre : Bilan au 31 décembre 1863.
22 janvier 1863
Aux administrateurs de la Compagnie des Messageries impériales, Paris : « J'ai l'honneur, Messieurs, de vous accuser réception de votre lettre du 21 courant sous le n° 274D, renfermant deux lettres de Monsieur le directeur de votre exploitation, vous entretenant de l'infériorité constatée des briquettes Couillard. Lorsque vous avez bien voulu me prévenir de cela officieusement, j'ai de suite écrit à M. Smith, mon agent à Cardiff, de cesser ses expéditions de ce combustible pour vos divers dépôts. Et, ce jour, en lui transmettant ces lettres, pour qu'il en prenne connaissance, je lui renouvelle l'ordre de s'abstenir complètement de changer ces briquettes pour votre compte. Je lui recommande, en outre, d'exercer l'attention la plus sévère pour les changements d'agglomérés destinés à vos services. »
25 janvier 1863
Au directeur général des travaux de l'isthme de Suez, Alexandrie (Égypte) : Propositions. H. Worms est désireux d'entrer en relation avec son honorable Compagnie. Il lui signale qu'il exécute en ce moment un contrat important avec l'administration du Chemin de fer égyptien.
26 janvier 1863
A Richard Koenig, Alexandrie : « Je prends la liberté de remettre à Monsieur Maunoury, avocat, la présente lettre d'introduction auprès de vous, Monsieur. Monsieur Maunoury est chargé de négociations à suivre auprès du gouvernement égyptien dans un but qu'il vous expliquera lui-même. Je vous serai fort reconnaissant si vous voulez bien lui procurer les renseignements dont il aura besoin et l'aide de votre expérience des choses à Alexandrie. »
A M. Lebon, Nice : « Vous comptez être prochainement à Nice. Je n'ai rien d'autre à vous dire en ce moment de notre établissement de Turin que de vous prier d'aller le visiter dès que vous en trouverez le temps. »
31 janvier 1863
A Hantier Mallet & Cie, Le Havre : Actes projetés. « Je vous retourne ceux que vous m'aviez adressés, par vous signés, sauf à revenir plus tard sur cette question. »
5 février 1863
A Alfonso Thiellement, Turin : Usine à gaz. « Monsieur Lebon de Paris, intéressé dans une foule d'affaires et d'usines à gaz courant, doit passer prochainement par Turin et visitera mon usine. Vous voudrez bien lui fournir tous les renseignements qu'il vous demandera sur le coût et mode de fabrication, espérances de développement etc. mais vous ne répondrez à aucune question sur le coût primitif d'achat de l'usine. Vous direz que Hypolite Worms seul peut y répondre. »
6 février 1863
A Geo & A. Herring & Co., Londres : Calcutta. « Vous avez soumissionné cette fourniture. Si votre proposition est acceptée, je suivrai cette affaire de compte à demi avec vous comme vous voulez bien me l'offrir. » (Il semble que l'affaire a été donnée à un concurrent.)
A Trivulzi Hollander & Cie, Paris : « Par votre lettre du 2 courant, vous m'avez remis, Messieurs, la copie du contrat que, de compte à demi avec moi, vous avez fait avec le ministère italien pour la fourniture de dix mille fusils, ainsi que la copie de celui que nous avons fait avec Monsieur M[...] de Liège. Le contrat avec le ministère italien annule et remplace celui que nous avions précédemment passé avec le dit gouvernement italien. »
21 février 1863
De C. Mautin, courtier d'assurances, Paris : Police d'assurances du "Séphora". Somme assurée : 224.000 F, pour une durée de 12 mois, capitaine : Herpin.
4 mars 1863
A la Compagnie du chemin de fer de Saragosse à Pampelune : Offre de 7.000 tonnes charbons anglais et 100 tonnes de coke (à Bilbao, Saint-Sébastien).
18 mars 1863
Aux administrateurs de la Compagnie des Messageries impériales, Paris : A cette date, leurs ordres pour leur service d'Indochine s'élèvent à Aden 20.400 tonnes, Pointe de Galles 15.500 tonnes, Hong-Kong 1.800 tonnes, Calcutta 5.100 tonnes, Singapour 4.900 tonnes. »
20 mars 1863
A T. C. Muston, Gênes : Gouvernement pontifical. « Vous continuez vos expéditions de Newcastle et vous êtes déjà à près de 700 tonnes. Le Saint Père n'est pas trop bien dans ses affaires. Comment allons nous être payés et si on ne paye pas bien les premières livraisons, mon avis serait de couper court, et d'arrêter les fournitures jusqu'à paiement de l'arriéré. »
21 mars 1863
De C. Mautin, courtier d'assurances, Paris : Avenant à la police d'assurances du "Séphora" du 21 février 1863, suspension de prime. Le navire étant entré en réparations le 16 janvier, n'a commencé son service que le 2 février 1863.
27 mars 1863
A Georges Schacher, Hte Worms Bordeaux : Chemin de fer algérien. « Ces chemins viennent d'être achetés par la Compagnie de la Méditerranée. Cela donnera plus de valeur aux 600 actions entre mes mains. »
14 avril 1863
A Henry Josse, Hte Worms Grimsby : « Je m'occupe en ce moment d'une fourniture de coke assez importante pour Cronstadt et il est possible que j'y envoie quelqu'un de mon choix qui suivrait cette affaire et celle que vous avez en tête. »
28 avril 1863
A A. Grandchamp Fils, Rouen : « Embarras que vous causent les perturbations de cette maudite guerre d'Amérique. »
2 mai 1863
A Alfonso Thiellement, Turin : Usine à gaz. Accroissement de la production. « Si on s'adressait à vous pour l'achat de l'usine, veuillez répondre que vous n'avez pas mission de traiter et que vous ne connaissez pas mes intentions à ce sujet. »
6 mai 1863
A A. Grandchamp Fils, Rouen : « Je possède votre lettre d'hier et je note que, renonçant au marché charbon Cardiff avec la Compagnie de l'Ouest, vous vous bornez à lui offrir vos charbons Grimsby. Vous pouvez compter sur tous mes efforts pour pousser M. Mayer à vous en demander le plus possible, quoique les quantités, que vous pourrez lui fournir, devront diminuer d'autant mes livraisons de charbon à coke. Vous me demandez de vous abandonner toutes les affaires possibles dans le quartier de Grimsby à destination de Dieppe, pitch, rails neufs et vieux, fontes, etc. J'y consens bien volontiers et désire vivement que, de concert avec Josse, vous puissiez réussir à assurer ainsi du fret à vos bateaux. Il serait bien avantageux pour nous en effet de ne pas dépendre uniquement du charbon comme fret de retour sur France. »
21 mai 1863
Aux administrateurs de la Compagnie des Messageries impériales, Paris : Capture, par le corsaire "Alabama" des États du Sud, du "Louisa Hacht", expédié par Cardiff le 27 février et chargé de 1 033 tonnes de charbon à destination de Pointe de Galles.
24 mai 1863
Aux administrateurs de la Compagnie des Messageries impériales, Paris : « J'ai l'honneur de signaler à votre attention une lettre adressée au Times par Monsieur... et insérée à la date d'hier, 23 courant. Elle annonce que le navire "Louise Hatch" a été livré aux flammes par le commandant du corsaire "Alabama". Le chargement charbon que ce navire vous portait à Pointe de Galles aurait donc ainsi été anéanti. »
A M. Masset, Paris : « La présente lettre a pour but de régulariser entre nous la convention arrêtée pour la suite à donner aux recherches d'un gisement de Boghead, déjà commencées, dans le territoire de la commune de San Giovanni d'Illarione, district d'Azzignane, province de Vicence, et plus tard à l'exploitation de ce gisement. Il a été, et il reste convenu entre vous et moi que tous les avantages qui pourront, plus tard, résulter de cette entreprise seront partagés par moitié - comme aussi nous aurons à supporter, chacun par moitié, tous les frais et dépenses déjà faits et à faire ultérieurement dans l'intérêt de l'entreprise. »
27 mai 1863
A A. Lopez & Cie, Alicante : « Le gouvernement français doit demander prochainement au commerce un dépôt constant de charbons à Ténériffe pour subvenir aux besoins de ses steamers destinés au service du Mexique. Je viens vous prier, Messieurs, de m'indiquer le nom de votre correspondant à Sainte Croix de Ténériffe, et me dire si, l'occasion se présentant pour moi de traiter cette fourniture, je trouverai dans la maison que vous m'indiqueriez toutes les ressources désirables pour ce genre d'opération. Je vous demande aussi de me fixer si vous pensez que l'on trouve aisément les emplacements nécessaires pour un dépôt de 5.000 tonnes de charbon. »
8 juin 1863
A la Compagnie parisienne d'éclairage et de chauffage au gaz, Paris : « J'ai transmis à Dieppe l'ordre de vous expédier à La Villette 20.000 kg de charbon à coke d'un chargement que je livre en ce moment à la Compagnie de l'Ouest. »
9 juin 1863
Marché avec les chemins de fer de l'Ouest pour fourniture charbons propres à la fabrication du coke.
11 juin 1863
A l'Atlantic Royal Mail Steam Navigation Cy Ltd : H. Worms lui annonce que £ 24.000 par chaque bateau sont assurées et que le lendemain £ 25.000 seront complétées.
15 juin 1863
A l'Atlantic Royal Mail Steam Navigation Cy Ltd : H. Worms lui annonce qu'il a complété l'assurance de £ 30.000 sur chacun de ses steamers "Adriatic", "Hibernia", "Anglia" et "Columbia". Le risque commencera pour chacun d'eux au moment où il quittera Liverpool ou Southampton pour venir à Galway. « Je regrette que vos navires ne doivent pas toucher à Halifax. J'espère néanmoins réussir à vous donner du fret à Galway pour les points que doit desservir votre ligne. »
2 juillet 1863
A Arthur Pring, Hte Worms Newcastle : « La Compagnie, avec laquelle j'espérais faire un marché de 25.000 tonnes, m'ajourne à septembre ou octobre prochain et encore si nous devons tomber d'accord, la fourniture ne commencerait qu'à partir de janvier prochain. J'avais compté sur cette affaire pour me mettre à même d'employer deux steamers et peut-être trois, avec d'autres affaires, mais rien ne se décide pour ces dernières et celle de la Compagnie du gaz m'échappe, au moins pour 6 mois. II faut donc que je prenne un parti et que je m'assure un steamer pour les 33.000 tonnes Brancepeth à livrer à l'ouest. J'avoue que je conserverai avec plaisir le "Greatham Hall" que je connais et qui m'a fait un bon service. »
4 juillet 1863
A Simon Magnus & Fils, Londres : « J'ai renouvelé mon contrat avec la compagnie de l'Ouest et elle m'a imposé le charbon Brancepeth que je lui livre depuis 2 ans. »
6 juillet 1863
A E. Mancel, administrateur délégué de la Compagnie de Carmaux : « J'ai transmis au chef de ma Maison de Bordeaux le résumé de ma conversation avec vous, Monsieur. Il me répond par des chiffres, desquels résulte qu'il m'est impossible de réduire à 90 centimes le prix de 1 franc que je vous demandais par poteau de mine. Nous avons cependant, mon agent et moi, le plus vif désir de renouveler un contrat avec vous, et vous devez être convaincu que, si nous vous refusons la concession que vous désirez, c'est qu'il n'y a réellement pas moyen de vous donner satisfaction. Je suis forcé de maintenir mon prix de demande, et j'ose encore espérer que vous vous déciderez à le consentir. »
10 juillet 1863
Au chemin de fer de l'Ouest : Accuse réception double du marché passé avec eux le 9 juin pour fourniture charbons propres à la fabrication du coke.
A M. Louyier de Villermay, Saint-Brieuc : « J'ai reçu votre lettre en date du 8 de ce mois, par laquelle vous me faites vos offres de service pour recevoir des charbons destinés au Chemin de fer de l'Ouest, pensant que j'étais chargé de cette fourniture. Je m'empresse de vous répondre pour vous faire savoir qu'elle est échue à Monsieur Burness, mais, ainsi que vous m'en faites la demande, j'ai le regret de vous dire que je ne pourrai pas transmettre vos offres à ce fournisseur, n'étant pas en correspondance avec sa maison. »
13 juillet 1863
A Paul Cruzel, Hte Worms Marseille : « Je vous confirme ma lettre du 11 courant et réponds à la vôtre de même date. J'accepte parfaitement comme réel le résumé que vous me faites de la position de notre maison à Marseille. Je crois comme vous que le charbon anglais tend à être prochainement et totalement exclu de ce marché. Nous n'avons donc qu'à disparaître avec lui. Maintenant que voulez-vous faire ? Plus d'une fois, je vous ai posé la question. Je vous ai proposé tel ou tel emploi. Toujours vous m'avez refusé pour une cause pour une autre. Je vous pose de nouveau la question, et selon votre réponse, je chercherai un moyen d'utiliser vos services le plus avantageusement pour vous et pour ma maison. »
16 juillet 1863
A Mme Bing, Elbeuf : « Ma chère soeur... » (Mme Bing a une fille.)
18 juillet 1863
A Ed. Darvieu & Cie, Alexandrie : « Je vois avec grand plaisir que, malgré l'échec éprouvé dans votre exposition à Son Altesse le Vice-Roi de mes propositions pour un contrat charbon, vous n'avez pas perdu tout espoir cependant de les faire prévaloir plus tard, et je pense que les faits accomplis depuis nous aideront grandement à atteindre le but que nous suivons. » Affaire traitée avec Rostand.
21 juillet 1863
A M. Brunville, courtier de navires, Dieppe : « J'apprends que vous faites des démarches pour l'installation d'un service de bateaux à vapeur de West-Hartlepool à Dieppe. Je dois vous prévenir que, intéressé comme vous savez que je le suis, dans la ligne de bateaux de M. Grandchamp, je ne pourrai pas laisser mon steamer de West-Hartlepool en vos mains. »
10 août 1863
A J. R. Smith, Hte Worms Cardiff : Rails Alicante. « Rails Alicante - Par la poste de ce jour, je viens de vous expédier dessin, cahier des charges, modèle de marché, [...] fourniture de 17.000 tonnes rails et accessoires nécessaires. Mon intention n'est pas d'intervenir en nom et directement comme fournisseur dans cette affaire, d'autant plus que toutes les pièces que je vous adresse ont été adressées à toutes vos forges. Mais vous devez vous entendre avec G[...] pour que, dès avant l'adjudication, il fasse comprendre au fournisseur quelconque qui enlèvera l'affaire qu'il y a intérêt pour lui à s'entendre avec moi pour l'exécution des détails. Je resterai chargé de l'affrètement au mieux des intérêts de ce fournisseur. Je ferai soigner le débarquement au port de livraison aplanissant les difficultés s'il s'en présente. [...] Le fabricant n'aurait donc à se préoccuper de rien que de satisfaire aux exigences du cahier des charges. Je ferai le reste. »
17 août 1863
A Tinel & Cie, Le Havre : « Avant de répondre à la proposition que je vous ai faite pour quelques voyages du steamer "Greatham Hall", vous attendez le retour de la personne que vous avez envoyée à Cardiff pour étudier la question des menus et les difficultés d'embarquement par steamer. Dans l'intervalle et pour répondre à l'avance aux questions de détail que me pose votre susdite lettre, et éviter, de part ou d'autre, tout malentendu, je vous adresse sous ce pli extrait de ma charte-partie, énonçant toutes les clauses et conditions qui peuvent vous intéresser. »
18 août 1863
A Richard Koenig, Alexandrie : Affaire fort importante de fourniture de rails au gouvernement. « Ces raisons vous feront comprendre pourquoi je n'accepte pas du premier abord un compte à demi de pareille importance. »
A la Compagnie des chemins de fer de Paris-Lyon-Méditerranée, Paris : Traverses de chemins de fer et poteaux télégraphiques. Offre de lui faire des propositions pour la fourniture des traverses nécessaires à ses nouvelles lignes d'Algérie.
21 août 1863
A Accossato Peirano & Cie, Gênes : Accuse réception de leur ordre pour 4.000 tonnes de charbon Grimsby (pour Messine, Naples et Ancône) et d'autres (pour Corfou, Gênes, Ancône). Il est heureux de ce commencement d'affaires sérieuses. C'est pour compte de la Compagnie postale de Gênes avec laquelle il espère des affaires importantes. H. Worms s'attend plutôt à une perte qu'à un bénéfice sur les 4.000 premières tonnes, mais ne regretterait pas une perte légère car par ce moyen met le pied à l'étrier avec cette importante compagnie.
A Tinel & Cie, Le Havre : Au sujet de voyages à faire pour leur compte par le "Greatham Hall", H. Worms ne peut s'engager que pour huit à partir des derniers jours d'octobre, échelonnés d'une manière équitable après entente entre eux pour satisfaire leurs intérêts réciproques. Il semble qu'il s'agisse du transport de menus en provenance de Cardiff et de l'expédition desquels Smith aurait à s'occuper. Leurs arrangements sont subordonnés à la ratification du marché briquettes que Couillard attend du chemin de fer de l'Ouest.
24 août 1863
A A. Grandchamp Fils, Rouen : « Résumant ici la conversation que nous avons eue hier ensemble, il reste convenu entre nous que dans la navigation que doit faire pour moi pendant 12 mois du 25 courant le steamer "Greatham Hall", suivant charte-partie dont je vous ai remis copie, je vous réserve un voyage par moi de Swansea à Dieppe aux prix clauses et conditions stipulées dans la dite charte-partie. Ces voyages seront distancés l'un de l'autre, à peu près régulièrement, soit à quelques jours avant ou après la date correspondante du départ de Swansea, dans le mois précédent, et j'aurai toujours le soin de vous prévenir au moins une dizaine de jours à l'avance de la date à laquelle le steamer pourra être rendu à Swansea à votre disposition. Veuillez me dire que nous sommes d'accord sur ces conventions et recevez... »
25 août 1863
A Tinel & Cie, Le Havre : « D'accord maintenant sur les conditions de la charte-partie du "Greatham Hall"... Aujourd'hui je ne puis vous engager que 8 voyages de ce steamer, mais j'espère pouvoir tout prochainement, vous dire que je vous donnerai les 10 voyages que vous désirez et peut-être même 12. »
27 août 1863
A M. Jonque, Dieppe : « Le steamer "John Straker" que j'ai affrété spécialement en vue de mon marché avec le chemin de fer de l'Ouest va vous arriver du 1er au 3 septembre... Veuillez préparer toutes choses pour le décharger promptement. »
27 août 1863
A Peirana [ou Peirano] & Cie, Gênes : « J'accepte les nouveaux ordres que vous voulez bien me donner à destination de Corfou : 1.000 tonnes charbon Grimsby (d'ici fin octobre) et 1.000 tonnes charbon Newcastle (d'ici fin octobre). »
13 septembre 1863
A Arthur Pring, Hte Worms Newcastle : H. Worms s'était engagé vis-à-vis de Pail & Cie, Paris, à transporter les fontes (cylindres de fonte : 72). Grandes difficultés d'exécution en raison de l'énormité des cylindres.
14 septembre 1863
A Eugène Cellier, Hambourg : Stockholm. Eugène Cellier lui ayant parlé d'affaires charbon possible à Stockholm, H. Worms pense qu'il serait mieux placé que toute maison de Hambourg, étant donnée sa position à Newcastle et Grimsby, et indique à Cellier sur quelles bases il envisagerait de s'entendre avec la personne qui ferait des affaires pour lui.
18 septembre 1863
A Alfonso Thiellement, Turin : « Je vois avec plaisir que vous avez terminé avec le colonel du 5ème régiment d'artillerie pour l'éclairage d'une partie des casernes à la V... ce sera une consommation de 107 becs environ. Vous avez cependant encore à obtenir l'autorisation du conseil d'administration... D'un autre côté vous êtes en pourparlers avec Monsieur B... pour l'éclairage des ateliers et gare de chemin de fer ainsi que les stations entre Tunis et Gênes. »
22 septembre 1863
A Paul Cruzel, Hte Worms Marseille : « Je suis tout disposé à traiter cette affaire de compte à demi avec vous, et afin d'éviter une provision à l'agent de MM. Fraissinet, j'entamerai avec ces derniers les négociations par l'entremise de mon représentant à Marseille, agissant au mieux de nos intérêts réciproques. A cet effet j'écris par ce courrier à mon agent, l'invitant à voir MM. Fraissinet & Cie et à leur faire de ma part les propositions suivantes... »
Octobre 1863
"Lucien" est à Cronstadt. Georges Schacher, Hte Worms Bordeaux, est d'avis d'envoyer "Dordogne" comme toujours au Havre.
5 octobre 1863
A Cellier et Paran, Hambourg : « Je suis surpris d'être sans réponse de Stockholm... Veuillez me dire si définitivement votre ami songe ou non à suivre ces affaires charbon et quelle position il désire prendre relativement à moi, à son refus et puisque Monsieur Paran est maintenant établi à Stockholm je lui serai obligé de me trouver quelque personne bien placée... avec laquelle je pourrai m'entendre pour tenter des affaires charbon à Stockholm. »
A Richard Koenig, Alexandrie : Au sujet d'une fourniture de rails et accessoires à faire au gouvernement égyptien en compte à 1/3. « Je regrette de ne pouvoir donner suite... une hausse énorme a lieu sur les fontes et fers anglais et on pense que cette hausse n'est pas arrivée à son terme. Je ne veux en présence de ces faits prendre aucun engagement dans une opération majeure. »
7 octobre 1863
A Daguerre Dospital Frères, Séville : « J'ai expédié à Séville pour le compte de Messieurs Cail & Co. grands constructeurs de machines à Paris, le navire "Crystal" avec un chargement de segments de cylindre en fonte. »
9 octobre 1863
A A. Grandchamp Fils, Rouen : « Vous aurez su par la mienne la prétention de l'armateur du 'Greatham Hull' et j'attends la réponse que, de votre part, Pring pourra lui faire. Les retards résultant des avaries de ce steamer me mettent dans l'impossibilité absolue de lui faire accomplir le voyage que vous désirez pour la fin du mois courant, sur Dieppe ou Le Havre, pour votre Compagnie. Et, pour nous sortir tous des embarras créés par cet accident, je vous propose de mettre à votre disposition, pour un voyage, le "Iron Era" en remplacement du "Greatham Hull". Je calcule, à peu près, que "Iron Era" pourrait vous délivrer vos charbons à Dieppe ou Le Havre du 25 au 27 courant. De cette manière vous n'auriez changé que le nom du steamer et rien à la date de ses mouvements. »
A Hantier Mallet & Cie, Le Havre : "Lucien". « C'est avantageux pour nous que ce steamer revienne directement de Russie au Havre. Je vois avec regret que le fret pour Hambourg reste rare sur votre place et surtout que les retours de Hambourg restent toujours très mauvais. Schacher vous aura sans doute avisé de la détermination qu'il a dû prendre d'arrêter le steamer "Greatham Hall" pour faire un voyage de Bordeaux à Hambourg empêchant ainsi les chargeurs de prendre un steamer belge. »
18 octobre 1863
A G. Moyon, Gênes : « Voici le projet pour la fourniture de charbons à la Compagnie Bastoggi. Vous aurez à me dire s'il y a d'autres ports à approvisionner que ceux que j'indique dans ce projet. Projet de marche pour la fourniture de charbon à la Compagnie Bastoggi. M. H. Worms, de Paris, fournisseur exclusif de la Compagnie des Messageries impériales pour les services de la Méditerranée et de l'Indochine, propose à la Compagnie de lui fournir les charbons à vapeur des meilleures mines de Cardiff, extra criblés, au prix unique de 32/ - trente deux - shillings la tonne anglaise, rendue sous palan, soit coût, fret et assurance seuls à sa charge aux ports suivants : Civitavecchia, Gênes, Livourne, Naples, Ancône, Messine, Palerme ou autres à indiquer. [...] Le présent marché serait convenu pour une année. »
19 octobre 1863
A Alfonso Thiellement, Turin : Lui envoie projet de contrat pour plusieurs milliers tonnes charbons anglais aux entrepreneurs du canal de Cavour à destination Gênes.
23 octobre 1863
Entrée dans la Maison d'Henri Goudchaux. Né le 14 septembre 1846, il est le cousin de Séphora Goudchaux, l'épouse d'Hypolite Worms. Il débute sa carrière comme attaché de Henry Josse, à la succursale de Grimsby.
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - De M. Hypolite Worms (1er du nom) à M. Hypolite Worms (second)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en mars 1948.] [Henri Goudchaux] « était né à Paris en 1846, à Paris, et était fils de Léon Goudchaux [notaire à Paris] et de Célestine Cahen, son épouse. Son père était le frère d'Isaac Goudchaux, père de Séphora Goudchaux-Worms, et de Michel Goudchaux, banquier à Paris, en 1827, devenu ministre des Finances en 1848. »
28 octobre 1863
A Hantier Mallet & Cie, Le Havre : « "Lucien" a quitté Cronstadt dimanche dernier avec quelques jours de retard et vous ne connaissez pas encore le chiffre de son fret de retour. »
1er novembre 1863
A John Barker & Cie, Londres : « Je viens vous prévenir, Messieurs, que j'ai vu mes acheteurs de coton d'Égypte et que c'est seulement à partir de fin décembre qu'ils seront en mesure de charger vos steamers pour France. Mais ces affaires auront de la suite et donneront lieu, j'espère, à développer les relations entre nos deux maisons. »
2 novembre 1863
A Arthur Pring, Hte Worms Newcastle : Battalion. « Nous attendons vos propositions pour son affrètement à l'année ou 6 mois Sunderland à Cardiff ou Swansea à Bordeaux. »
11 novembre 1863
A Accossato Peirano & Cie, Gênes : « Par l'affrètement susdit du "Lucy & Paul" se trouve complété mon premier engagement de 4.000 tonnes envers vous, Messieurs. J'espère que mes premiers chargements expédiés sont déjà arrivés à destination ou ne peuvent plus tarder à arriver, et que l'examen de leur chargement vous aura convaincu de la bonne qualité des charbons que je vous expédie de Grimsby et que vous aurez pu constater leur supériorité sur les chargements que vous recevez de même provenance. J'apprendrai avec plaisir votre opinion à cet égard et j'espère que vous ne tarderez pas à me confier de nouvelles demandes de Grimsby, et aussi de Newcastle. Vous pouvez compter que les chargements de ce dernier port vous laisseront également toute satisfaction. Il me reste à compléter encore vos derniers ordres pour Naples et Corfou. Le premier de ces ports ne vous presse aucunement, et je suis largement dans les délais voulus, mais, pour le port de Corfou, je me trouve déjà fort en retard. La hausse énorme du fret pour Alexandrie attirant tous les navires vers ce dernier point, je me demande, Messieurs, de m'accorder pour ce port de Corfou le plus long répit possible, puisque vous y attendez des renforts d'autres provenances. La demande pour Alexandrie semble vouloir se ralentir et me laisse espérer de pouvoir me procurer des navires pour Corfou, sans avoir à subir un prix de fret ruineux comme celui d'aujourd'hui. »
16 novembre 1863
A Gustave Delahante, Paris : Lui remet projet de marché à commission tel que H. Worms désire le passer avec la Compagnie des chemins de fer romains pour une ou deux années. (Mêmes bases que celles sur lesquelles les Messageries impériales traitent avec lui depuis 12 ans). M. Delahante est administrateur des chemins de fer romains.
17/18 novembre 1863
A Emmanuel Daubree, Alexandrie : Le dissuade de faire venir pour la revente 150/200 tonnes de charbon. Depuis 3 mois, les expéditions charbon se sont continuées sans interruption et en quantités importantes des différents points d'Angleterre et Marseille expédie des charbons indigènes. On peut craindre que toutes ces quantités arrivent à la fois et produisent encombrement et baisse considérable. Pour utiliser sa présence à Alexandrie, H. Worms lui conseille de vendre 1.000/2.000 tonnes au mieux à un prix déterminé limité... Navires à expédier dans le mois qui suivra réception de vos ordres. H. Worms lui donnera le 1/4 du bénéfice.
19 novembre 1863
A Eugène Cellier, Hambourg : « Dès aujourd'hui, je puis vous dire que les propositions, détaillées dans votre lettre du 19, ne sauraient me convenir. Pour les mettre à exécution, il faut établir une maison complète à Stockholm et mettre dehors un capital pour achat de gabarres et autre matériel. Pour couvrir de tels frais, il faudrait un mouvement considérable de charbon, chose fort incertaine pour moi. [...] Je ne veux vendre à Stockholm que sous vergues - coût fret et assurances à ma charge - et par chargement entier. Si vos amis entrevoient possibilité d'opérer ainsi, avec une modeste commission pour eux et un petit bénéfice pour moi, nous pourrions essayer quelques chargements. Mais encore je crains que Hull et Newcastle, qui tirent beaucoup de bois et fer de Stockholm, n'envoient à l'aventure beaucoup de navires avec charbon et lest, à vendre n'importe quel prix, et que cela ne rende impossible des opérations suivies et régulières. »
20 novembre 1863
A Hantier Mallet & Cie, Le Havre : « Monsieur Iselin a obtenu la direction des transatlantiques Pereire. »
23 novembre 1863
A Georges Schacher, Hte Worms Bordeaux : « Vous avez annoncé, dans le journal de la Gironde, le navire "Greatham Hall" pour partir le 25. C'est d'accord mais vous avez omis d'indiquer la formule ordinaire : S'adresser à Hypolite Worms. Veuillez avoir soin à l'avenir de ne plus oublier cette formule. »
29 novembre 1863
A Geo & A. Herring & Co., Londres : Je possède votre lettre du 27 courant. Nous sommes d'accord sur son contenu et je vous remercie de vos bons soins. Je viens vous prier de faire auprès de M. de Mattos une demande que je ne veux pas tenter moi-même auprès de lui directement. La Compagnie de l'isthme de Suez demande en ce moment 8.000 tonnes charbon. Je ne vois de compétiteurs à cette fourniture que M. de Mattos et moi. Je lui propose, par votre entremise, de faire cette affaire en compte à demi, et nous entendre ensemble pour obtenir un bon prix. Autrement si nous nous faisons concurrence, il faudra souscrire un prix réduit, et c'est une chose dangereuse d'après ce qui se passe en ce moment en Égypte. M. de Mattos a perdu une bonne somme sur la dernière fourniture qu'il a voulu traiter sans se concerter avec moi. Je n'ai pas besoin d'entrer dans de plus longs détails et j'espère qu'il saura comprendre que ma proposition est favorable à son intérêt. » Cette maison, de Mattos, a été suspendue.
3 décembre 1863
A M. Cadiat, chef de service de la Compagnie universelle du canal de Suez, Paris : Offre de fournir à la Compagnie 8.000 tonnes charbon rendues à Port Saïd. Proposition pour du charbon anglais, mais H. Worms demande que, si les navires venaient à manquer, il soit autorisé à expédier des ports de la Méditerranée des charbons français.
7 décembre 1863
A J. Talabot, Paris : « Je viens, Monsieur, pour la bonne règle, vous confirmer que suivant votre ordre j'ai affrété pour votre compte le navire "[Saint Cyran]" qui chargera à Grimsby et à destination de Berne vos deux locomotives et pièces de rechange, le tout pesant 26 à 30 tonnes. Le navire complétera son chargement en charbon de Grimsby... Le charbon que vous portera ce navire est extrait des meilleures mines du South Yorkshire. »
9 décembre 1863
A M. Testa, Gênes : Au sujet des difficultés soulevées pour fournitures à Naples des charbons à la Compagnie des chemins de fer romains. « De tout cela il résulte que je suis bien décidé à ne plus fournir du charbon à la Compagnie et Monsieur Delahante aura à prendre ses mesures pour 1864 sur d'autres bases que celles de 1863 en ce qui me concerne du moins. »
10 décembre 1863
A Geo & A. Herring & Co., Londres : Monsieur De Mattos. « C'est par vous que j'apprends la suspension de cette maison. Je m'estime heureux de n'avoir aucune affaire mêlée avec les siennes. » (A rapprocher de l'offre faite pour fournitures en Égypte - Isthme de Suez.)
16 décembre 1863
A M. Bixio, Paris : « J'ai l'honneur de vous adresser la note que vous m'avez demandée sur les usines à gaz de Turin. »
17 décembre 1863
A E. Daubree [ou Daubrée], Alexandrie : « J'ai d'anciennes relations avec Monsieur Lebon. Je verrai à les renouer et à m'entendre avec lui pour la fourniture des charbons nécessaires à l'éclairage d'Alexandrie. »
19 décembre 1863
A T. C. Muston, Gênes : « Je ne puis laisser plus longtemps marcher ma Maison de Gênes comme elle a marché jusque ce jour et s'il n'y a pas moyen d'améliorer... il faut renoncer à tenir maison, c'est ce que [Compan] va examiner et étudier sur les lieux. La place de Gênes offre de grandes ressources, c'est le port principal de l'Italie et c'est là que se passeront les grandes affaires si la guerre doit éclater un jour. Je tiens donc à y maintenir ma position acquise et chèrement payée mais je veux le faire utilement. »
A T. C. Muston, Gênes : « Voici le projet de marché à commission avec les chemins de fer romains. Faites bien valoir que depuis douze ans je traite ainsi avec les Messageries impériales. »
26 décembre 1863
A M. Bréal : « Mon cher neveu. Ta lettre du 20 courant m'explique les motifs qui ont retardé les travaux de la distillation des goudrons. Vos chaudières ont dû être retouchées et vous n'avez pu commencer vos opérations que depuis deux semaines. Si les comptes de revient que m'établit ta lettre sont exacts, j'ai l'espoir que l'usine de distillation pourra donner un résultat de 2.000 à 2 400 F de bénéfice par mois et je vois que j'aurai plus à espérer des produits de cette fabrication que des résultats à attendre de l'usine à gaz. Mais, comme les deux fabrications ne peuvent marcher l'une sans l'autre, il faudra bien se tenir pour satisfait si, à fin de compte, je retrouve un bon intérêt de l'argent que j'ai engagé dans ces deux industries. »
29 décembre 1863
A Georges Schacher, Hte Worms Bordeaux : Traverses. « Ce n'est que dans 8/10 jours que je connaîtrai le résultat de l'adjudication. »