1966.01.00.Du Fonds national emploi.ACSM

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Convention d'allocation spéciale
Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime (Le Trait)

Les Chantiers navals de la Ciotat, qui assu­rent maintenant la direction générale du nouvel ensem­ble résultant de leur groupement avec les Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime (Le Trait), se trouvent conduits à licencier immédiatement 200 personnes des Ateliers et Chantiers de la Seine-Maritime, soit 185 au Trait et 15 pour les bureaux de Paris, ainsi répar­ties :

 

Le Trait

Paris

Horaires

44

0

Mensuels

131

12

Cadres

10

3

Cette mesure apparaît indispensable pour ra­mener le taux de l'heure productive au Trait à un niveau compétitif et se rapprochant de celui de la Ciotat, bien que les salaires soient du même ordre. La baisse de prix devrait atteindre près de 20 %.
La direction a donc été amenée à faire porter l'effort maximum sur une compression des cadres et des mensuels, 44 horaires seulement étant touchés sur un effectif de 1017, dont 19 de plus de 60 ans.
En vue de limiter les répercussions sociales des compressions d'effectifs, la société demande de conclure :
- une convention de coopération en faveur du per­sonnel de plus de 60 ans (50 environ)
- une convention d'allocation temporaire dégressive
- une convention de formation de la main-d’œuvre, en vue de lui donner des qualifications suscep­tibles de lui permettre d'assumer un nouvel em­ploi aux Chantiers du Trait ou dans d'autres entreprises qui viendraient s'installer au Trait dans le cadre de la reconversion externe des chantiers.
Les Chantiers feraient, de leur côté, le même effort financier que lors des licenciements de l'an dernier.
Les raisons d'ordre général qui avaient con­duit le Fonds national de l'emploi à intervenir il y a un an restent toujours valables.
L'avis de la commission permanente est sol­licité sur cette affaire.

Document non daté.
 

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