1937.09.Le réveil du Trait.ACSM
Le PDF est consultable à la fin du texte.
Le réveil du Trait, organe local du parti communiste
Journal mensuel. Le numéro : 25 centimes
Septembre 1937
Élections cantonales octobre 1937
Nous allons bientôt élire des conseillers généraux et d’arrondissement. Certains attachent peu d’importance à ces élections qui vont cependant influer d’une manière importante sur la politique générale de notre pays.
Il ne faut pas oublier :
1° Que les conseillers généraux et d’arrondissement prennent part aux élection sénatoriales.
2° Ce qui est très important aussi, c’est que ces élections cantonales seront dans tout le pays la confirmation écrasante des élections législatives de mai 1936.
Oui camarades, cette manifestation des électeurs sera une preuve de plus de l’attachement du pays au Front populaire.
Le parti communiste français présente un candidat dans chaque canton et voici ce que les communistes défendront dans le canton de Duclair :
1° Amélioration des conditions d’existence.
Construction de logements salubres et à bon marché.
Extension des allocations familiales aux petits exploiteurs agricoles.
Création d’un fond départemental de chômage.
Extension à l’agriculture des conventions collectives.
Création de coopératives laitières.
Vote de la loi sur la propriété culturale.
Amélioration de la caisse des calamités agricoles.
Retraite des vieux travailleurs.
2° Enseignement
Création d’un cours supérieur à Duclair et d’un cours complémentaire au Trait.
Agrandissement ou création d’une autre école dans les centres surpeuplés.
3° Urbanisme et vicinalité.
Réfection et entretien des chemins vicinaux. Crédits pris sur les grands travaux. Adduction d’eau potable et de borne-fontaine dans toutes les communes.
Création d’un service départemental d’incendie auquel toutes les communes du canton seront abonnées moyennant une cotisation modique.
Droit de réunion
4° Santé publique
Création d’un hôpital et d’une maternité cantonale à Duclair.
Établissement rapide de bains-douches dans les communes importantes de notre canton.
5° Sports et éducation physique
Création d’un terrain d’aviation cantonal.
Autorisation à tous de chasser sur les terrains appartenant à l’État.
Création d’une maison du peuple.
6° Commerce et industrie
Suppression des trusts de transports automobiles et rétablissement de la libre concurrence pour faire travailler les petits transporteurs qui prennent moins cher.
Suppression des adjudications globales des fournitures et des travaux départementaux et leur répartition pour permettre aux petits commerçants, artisans et petits entrepreneurs d’être déclarés adjudicataires.
7° Divers
Service d’un bas de nuit dans la région.
Bac à vapeur à Yainville.
Vedette à moteur au Trait.
Voici, dans ses grandes lignes, le programme que nous vous présentons et que notre camarade Gohon, aidé de toute la population, entend défendre dans l’intérêt des travailleurs.
Il répond, nous en sommes certains, aux nécessités les plus urgentes de notre canton.
C’est pourquoi le 10 octobre, tous les électeurs voteront pour : René Gohon.
Candidat du parti communiste.
Section communiste d’Yvetot.
Vu le candidat : René Gohon.
Pour le pain, la paix et la liberté !
Faire payer les pauvres ? Non…
Nous avons expliqué dans notre précédent numéro comment fut acquise la garantie municipale pour un emprunt de 1.300.000 francs à contracter pour couvrir les frais d’établissement du projet d’adduction d’eau de la commune du Trait. Nous avons dit que le projet avait été voté à la majorité du Conseil moins quatre voix.
Nous sommes loin d’être toujours d’accord avec nos édiles, mais nous constatons qu’il y eut tout de même à l’époque des gens qui comprirent ce que parler voulait dire. Car, soulignons-le de nouveau avec force, la majorité engage les finances municipales dans un service d’utilité publique, sans connaître un traître mot du cahier des charges.
Le geste de refus de MM. Chenavard et Cauvin, Benard et Lab prend donc à nos yeux une valeur singulière.
Il semble notamment que ce fameux cahier des charges est volontairement introuvable. N’oublions point qu’il fut refusé à MM. Chenavard et Cauvin, retenons qu’il n’est paraît-il, ni chez le rapporteur, ni à la mairie où nous l’avons demandé, ni à la préfecture où il nous fut refusé avec les honneurs dus à notre rang (de salopards).
Et nous sommes obligés pour notre gouverne, de puiser nos renseignements dans les colonnes du Journal du Trait qui a révélé sur le projet d’eau de qu’il a bien voulu. Le moins mauvais !
Et donc, dès les élections municipales dernières, la direction des ACSM qui tenait la municipalité à son entière discrétion se mit au travail avec le rapporteur à l’élaboration d’un projet d’adduction d’eau pour Le Trait. Nous disons le rapporteur tout seul, car, à notre connaissance, jamais celui-ci ne prit la peine de convoquer MM. Déhais Victor, Lam, Lepuclennec et Linant, membres de la commission des travaux dont il est rapporteur. Pour un certain genre de besogne, quelques esprits éclairés peuvent être gênants.
Toujours est-il que du jour au lendemain, les habitants de la commune du Trait s’éveillèrent nantis d’un projet d’adduction d’eau mirobolant s’il faut en croire le Le Journal du Trait. Nous reconnaissons certes, que le médicament destiné à endormir la confiance des usagés fut savamment dosé conformément à l’esprit maison.
L’emprunt de 1.300.000 francs à contracter pour le financement des travaux fut soumis à la garantie municipale comme nous l’avons déjà indiqué. D’autre part la concession pour l’exploitation du service d’eau serait cédée à la Société immobilière du Trait (comme par hasard) qui en contrepartie paierait les intérêts annuels de la somme engagée soit 82.500 francs environ. La société concessionnaire (l’Immobilière) se réservait par ailleurs le droit de céder son exploitation à une autre entreprise.
L’eau serait enfin vendue aux usagers 1 F 50 le mètre cube.
Et notre confrère Le Journal du Trait terminait son exposé en ces termes : « Les habitants du Trait auront l’eau pour rien ! »
Vraiment ?
Car à Caudebec-en-Caux, ville essentiellement bourgeoise, les habitants paient l’eau 50 francs les 55 mètres cubes, soit 0 F 90 par mètre cube.
A Dieppe où la population ouvrière n’est pas en majorité les abonnements revisés passent à 75 francs pour 166 mètres cubes, soit 0 F 75 par mètre cube.
Au Trait, ville essentiellement ouvrière, l’on nous proposait l’eau à 1 F 50 le mètre cube soit 60 % plus cher qu’à Caudebec et 100 % plus cher qu’à Dieppe.
Et nous pourrions multiplier à l’infini d’autres exemples significatifs.
Ce que Le Journal du Trait tait volontairement c’est que la Société immobilière vend à la commune son matériel hétéroclite pour une somme globale de 380.000 francs pour revenir ensuite à la même Société immobilière. Au moyen de ce truchement de Worms à Worms en passant par la commune, on comptait arracher à l’État une centaine de mille francs de subvention en plus.
En résumé, possibilité pour la Société immobilière d’empocher sans scrupules des bénéfices considérables aux dépens des travailleurs ; possibilité pour la même société de céder son exploitation à une autre compagnie comme cela fut déjà le cas pour l’électricité dont l’exploitation fut remise entre les mains de la Société havraise qui nous joua alors l’odieuse comédie dont nous avons été tous les victimes.
Les faits parlent d’eux-mêmes, mes camarades. Ils nous démontrent clairement que le travail du rapporteur n’a pas été conforme aux engagements formels dont il s’était fait publiquement le champion devant nous, électeurs de la commune.
L’organisation syndicale est partisane d’un projet d’adduction d’eau qui permettrait aux travailleurs de vivre dans de meilleures conditions d’hygiène. Mais l’organisation syndicale a le droit, le devoir impérieux de s’opposer fermement à tout maquignonnage susceptible de faire payer les pauvres.
R. Legendre.
Comité de rassemblement populaire du canton de Duclair
Réunion du 11 septembre
Les partis radical, socialiste, communiste prennent l’engagement de respecter le programme du rassemblement populaire : c’est-à-dire que le candidat de chacun des partis susnommés se désistera publiquement et nettement en faveur du candidat le plus favorisé à condition que ce candidat ait défendu dès le premier tour le programme du rassemblement populaire.
Le comité.
Plans de grands travaux
Effectivement au Trait des travaux sont en cours d’exécution aux clubs nautique et de football.
Ce n’est malheureusement pas encore les grands travaux nationaux prévus par le programme du Front populaire et financés par les riches, mais c’est des travaux quand même, et dont les ouvriers y participant peuvent être fiers.
La main-d’œuvre employée est à bon marché (Mr Hitler en serait jaloux) y a pas de contrat collectif (parbleu y a pas de patrons), mais il y a du travail collectif et de la réjouissance collective.
Les matériaux employés viennent de (illisible) pour la plupart. Leur transport s’effectue par eau ou par wagon de chemin de fer et même par brouette.
Un pont a été lancé (c’est pas de la rigolade).
Un transat-Seine a été construit. Son lancement s’est effectué dans l’intimité sans champagne ; ses essais ont été laborieux ; ce n’est guère qu’après une dizaine de bains forcés qu’il s’est décidé à ne plus vouloir sombrer corps et bien.
Une vieille péniche a été renflouée, son remorquage s’est effectué avec des moyens dignes du temps des galériens. Il y avait du tant de commandant que de matelots ; ça fait rien, après une croisière mouvementée, le bateau est arrivé à bon port.
Et pour clôturer la saison nautique une gentille petite fête à Vieux-port où le Club nautique, des membres de la Lyre, et le jazz Lebourgeois ont égayé la population de leur mieux et dégusté aussi le contenu d’un bon petit verre offert par M. le maire.
Mais revenons à nos grands travaux. Il reste encore beaucoup à faire : un vestiaire aux deux clubs, une péniche promise par la municipalité, la construction d’un plongeoir de radeaux, d’une flottille, d’un appartement, l’aménagement du bord de l’eau rendant la promenade le dimanche plus agréable.
Tout cela nécessite du travail et du temps qui serait vite réalisé si davantage d’ouvriers y participaient.
Nous pensons que notre appel ne sera pas vain et que cet hiver beaucoup de travail sera fait. Il nous faudra peut-être aussi construire notre maison du peuple de la même façon.
À quand la pose de la première pierre ?
L. Adam.
Quelques vers pour rire
C’était un secrétaire
Qui avait bu d’la goûte
Et qui prenait péchère
Les deux bords de la route.
Nous avons dans notre commune
Un employé c’est une fortune
Quand il se met à zigzaguer
Il ne peut plus s’arrêter.
Lui ou sa bicyclette,
L’un d’eux est toujours pom… pette
Avec sa besace sur le dos
Il a l’air d’un fin poivrot.
Mais il faut le voir dans son service
Ce n’est pas toujours un novice,
Si vous voulez un renseignement
Payez-lui un rafraichissement.
Nous savons que dans notre fief
Nous ne devons tenir grief
À certains individus
Qui sont tapés d’avoir trop bu,
Mais si quelquefois par hasard
Ils voulaient s’tenir pénard
Nous montrerions à ces copains
Qu’à tous nous voulons que du bien.
Cloarec.
État de salubrité publique
Monsieur le maire,
Vous n’ignorez pas qu’il existe au Trait un Club nautique, c’est peut-être pour cela que le camion de la Cie générale des vidanges urbaines – portant l’immatriculation 4793XA7 n°2 – déverse ces résidus puants et insalubres dans le fossé bordant la route des ACSM et sortant à la route du bac. Tous les usagers respirent à pleins poumons l’odeur de la m… mais le club nautique lui est mieux servi pour ses ébats, car à marée descendante tous les dits résidus descendent à l’endroit où toute la jeunesse prend son bain et où on forme des nageurs. Le mardi 31 août à 18 h 10 et à 19 h 10 deux camions furent déversés et deux jours après le 2 septembre, deux autres à nouveau déversés dans l’après-midi.
À vous, monsieur le maire, de ne pas autoriser des cochonneries de ce genre mais plutôt de les réprimer.
Louis Debord.
Aux écoutes
Entendu chez un commerçant du Trait cette conversation édifiante.
Deux quêteuses sollicitaient la femme de ce commerçant pour les « réfugiés espagnols » et cette commerçante avisée de répondre froidement : « Je ne donnerai rien pour ces gens-là, ils n’avaient qu’à rester chez eux ».
Cette personne oublie trop facilement que c’est l’argent gagné avec les ouvriers, tant Français qu’étrangers, qui lui a permis de bâtir cette belle maison qui a remplacé son baraquement du début.
Nous ne lui souhaitons qu’une chose c’est de ne jamais connaître le sort tragique de nos camarades espagnols et nous espérons qu’elle reviendra à de meilleurs sentiments.
F. D.
Les élucubrations du Journal du Trait
Les lecteurs doivent avoir quelquefois un bon estomac pour différer sans sourciller les élucubrations contradictoires que nous offre le Le Journal du Trait. Car, de deux choses l’une, ou la feuille locale ne se rend pas très bien compte de ce qu’elle écrit ou elle se moque de nous. Dans les deux cas, il semble bien qu’elle voudrait nous faire prendre des vessies pour des lanternes.
Dans un de ses numéros de juillet le Journal du Trait pondait deux colonnes de prose calomnieuse sur l’exposition des arts et techniques 1937.
Aujourd’hui, autre son de cloche – notre tartufe local feint de découvrir tout à coup l’exposition 1937 et juge à propos d’en reconnaître le succès. Il ne peut plus ignorer, comme la presse des trusts dont il prend docilement la remarque, que l’expo 37 est une victoire de plus à l’actif de ce Front populaire systématiquement combattu par la haute finance.
Il ne peut pas ignorer que les ouvriers travaillant sur les chantiers de l’exposition ont subi de la part du patronat mille vexations mille provocations destinées à rejeter sur les travailleurs la responsabilité du retard apporté dans l’achèvement de cette production digne de notre pays qui force l’admiration de tous.
Il ne peut plus ignorer que les quinze millions de visiteurs sont dépassés au 16 septembre au rythme moyen de 200.000 par jour. Et son succès va grandissant.
Non, Le Journal du Trait n’ignore plus cela, et il le dit ; ça tient dix lignes en troisième page du numéro du 2 septembre.
Nous pensons, qu’entre la calomnie dont Le Journal du Trait nous a donné tant de multiples et honteux exemples et la timide glorification du « génie français » dont il n’a pas à s’enorgueillir, il y avait place pour le silence le plus absolu.
Mais Le Journal du Trait ignore totalement les règles du plus élémentaire bon sens et de la propreté.
Ce qui n’est pas fait pour nous surprendre.
R. Legendre.
Le vieux Trait
Il existe dans un hameau un passage d’eau, assuré par deux barques pour desservir les communes du Trait et de Heurteauville. Ce service est sous les ordres de monsieur Morin, adjudicataire, habitant Heurteauville. Pour ce travail Mr. Morin reçoit de l’administration 24.000 francs par an, déduction faite de 1.500 francs pour assurances sociales et entretien matériel.
Ce travail nécessite deux hommes (obligation légale) ; le tâcheron prend donc un ouvrier par intermittence, mais il ne le paye que 20 francs par jour. L’ouvrier commence le matin à 5h30 et termine le soir à 20 heures avec seulement une heure d’arrêt pour le repas de midi. Pendant ce temps monsieur le tâcheron se repose tranquillement chez lui toute la journée.
Ce patron assure le passage le samedi et le dimanche car les promeneurs sont nombreux et il faut bien rafler les pourboires. Lorsque son aide réclame sa part et de ce fait ne lui plaît plus, pour le mettre dehors, il l’accuse de s’enivrer (alors que c’est son péché mignon et bien personnel, au moins quatre jours par semaine), et à bout d’arguments il frappe dessus. Pour la deuxième fois et pour deux ouvriers cet irascible pochard a frappé la semaine dernière ouvrier actuel.
Nous prévenons ce butor d’être un plus humanitaire envers ses subalternes, et un peu moins grossier envers les usagers. Cet individu devrait songer cependant qu’à la fin de l’année, il sera sur le sable et devra à son tour chercher du travail.
Un passager.
Départ de M. Denayville
L’organisation syndicale invitée par la municipalité a tenu à s’associer à la manifestation de sympathie pour saluer le départ de Mr Denayville percepteur au Trait, appelé à un poste supérieur.
Celui-ci durant son séjour au Trait, a su remplir des fonctions délicates avec beaucoup de tact et d’obligeance vis-à-vis de toute la population. Avec le regret de le voir nous quitter nous souhaitons à Mr Denayville le même succès dans l’accomplissement de ses nouvelles fonctions.
Petites annonces : 1 F la ligne
TSF
M. Neveu
Électricité et radio.
Place d’armes.
Caudebec-en-Caux.
Distributeur exclusif pour le canton de Caudebec et le Trait de « Ducretet – Thomson ».
Premier en date et en qualité.
Présente une gamme remarquable de postes à partir de 995 francs. Vente à crédit à partir de 55 F par mois, 1 F 85 par jour.
Dépannage « Ducretet » et toutes marques. Lampes tous modèles. Échange d’appareils anciens.
Charbons
R. Leclerc se recommande à sa fidèle clientèle du Trait pour livraisons à domicile de boulets, charbons gras et maigres et cokes à gaz.
Boucherie Duval
Livraison à domicile les mardi, jeudi et dimanche. Le jeudi étal, place du marché.
Viande de premier choix.
Des prix – de la qualité.
Camarades !
Lisez chaque jour L’humanité chaque semaine L’avenir normand et adhérez au parti communiste, le grand parti des travailleurs.
Avant d’acheter un poste de TSF
Voyez E. Saupin.
Dépositaire de Philipps et des plus grandes marques françaises.
Reprise des vieux postes aux plus hauts cours.
Vente à crédit en 6, 12, 15, 18 mois. Réparation de tous postes par des spécialistes.
Superbe cadeau à tous les syndiqués.
Réunions électorales du candidat du parti communiste français
Réunions :
28 septembre mardi à 6 h Ste Marguerite.
29 septembre mercredi à 8 h Le Trait (mairie).
30 septembre jeudi 8 h Quevillon.
2 octobre samedi 3 h Villers Écalles.
3 octobre dimanche 2 h Heurteauville.
5 octobre mardi 8 h Jumièges.
6 octobre mercredi 8 h Duclair.
7 octobre jeudi 8 h Le Trait Leroy.
2 octobre jeudi 8 h Yainville.
Permanence 1 et 4 octobre
De 17 h 30 à 19 h chez R. Gohon.
18 rue Champ des oiseaux.
Le Trait.
Avant le 20ème anniversaire de la révolution soviétique
On lisait dans L’humanité du 27 septembre 1919. Kerensky veut se justifier.
Petrograd 26 septembre
Kerensky est toujours au front, et les représentants du gouvernement qui se trouvent à Petrograd considèrent avec une certaine inquiétude la préparation de la conférence convoquée par le Soviet.
Kerensky presse l’enquête sur l’affaire Kornikov afin d’être à même de se justifier, avant la conférence, de l’accusation de connivence avec Korlinov lancée par la presse extrémiste.
Camarades, achetez tous Russie d’aujourd’hui
1 franc 50 le numéro
Bimensuel
Le gérant : L. Adam