1872.04.15.A Henri Goudchaux.Londres.Extrait
Origine : Copie de lettres à la presse du 8 avril 1872 au 30 avril 1872
15 avril 1872
Monsieur H. Goudchaux, Londres
[...]
Burness. Vous savez que j'ai accepté toutes leurs conditions 9 d au lieu de 6 d par tonne de commission et une somme fixe de £ 50 par an pour frais de voyage, imprimés, port de lettres, etc. mais il y a deux points que je voudrais régler avec eux et qui ne peuvent guère se régler que verbalement.
1°) Burness ont en Angleterre tous les avantages de la position, ils voient les armateurs et traitent avec eux. Leur influence avec ces derniers ne peut qu'augmenter par la continuation de ces rapports et je ne voudrais pas qu'ils pussent à un moment donné me mettre de côté soit en s'établissant eux-mêmes à Port-Saïd, soit en s'entendant avec une autre maison. Je voudrais donc avoir avec eux un arrangement signé qui nous unit l'un à l'autre pendant un certain nombre d'années et continuât toujours d'exister après ce laps de temps pour une année après que l'une des deux parties l'aurait dénoncé à l'autre.
2°) Vous verrez par les deux copies incluses des lettres de Rosseeuw ce qu'il dit de Stapledon. Rosseeuw ne peut payer deux commissions sur ces affaires-là. Ces affaires de Stapledon étaient en nos mains avant notre liaison avec Burness comme ils le savent parfaitement bien. Son influence avec Holt semble être toute puissante ; Burness ont pu s'en apercevoir aussi bien que Josse qui l'avait vu dans sa conversation avec Holt. Il serait par trop fâcheux de perdre ces affaires en refusant la demande de Stapledon. C'est un cas exceptionnel que Burness & Cie auront la justice de prendre en considération. Je leur demande de se contenter de 6 d de commission au lieu de 9 d sur les steamers de Holt et autres qui sont à la disposition de Stapledon.