1857.04.22.De L. Souberbielle - Cie française des bateaux à vapeur entre Paris et Londres.Paris
Origine : Collection de lettres reçues - liasse 1855-1864
Compagnie française et bateaux à vapeur entre Paris et Londres
L. Souberbielle & Cie
1, rue de la Bourse, Paris
Paris, le 22 avril 1857
Monsieur Hte Worms
46, rue Laffitte - Paris
Nous avons l'honneur de vous accuser réception de votre honorée lettre du 21 courant et venons suivant votre désir rappeler à notre tour par écrit les conventions verbales arrêtées entre nous.
Nous prenons donc en conséquence bonne note, Monsieur, que, d'accord avec Monsieur Grandchamp, de Rouen, vous nous autorisez à traiter comme suit les affaires de transports pour Saint-Pétersbourg via Dieppe et Grimsby.
Nous amènerons à Dieppe toutes les marchandises que nous pourrons détourner, à nos frais risques et périls ; nous devrons les mettre à bord de vos steamers à Dieppe, aussi tous frais quelconques à notre charge.
Une fois la marchandise ainsi embarquée, votre rôle actif commence et vous vous chargez de rendre la marchandise à Saint-Pétersbourg, au prix minimum suivant, assurance non comprise.
Articles de Paris en caisses ou en balles, à raison de cinquante francs et dix pour cent, la tonne d'encombrement, soit en mètre, quarante-quatre centimètres cubes.
Vins de Champagne, à raison de quarante francs et dix pour cent, la tonne de trois cents bouteilles en caisses ou paniers.
Ces prix sont le minimum auquel vous vous engagez à faire le transport de Dieppe à Saint-Pétersbourg.
Nous nous engageons de notre côté :
1°) à ne charger ni expédier aucune marchandise pour la Russie par autre voie que Dieppe et Grimsby, et à ne prendre pour ces marchandises aucun engagement de quelle que nature que ce soit avec aucune ligne rivale.
2°) à vous faire participer avec nous par moitié dans tout le surplus que nous pourrons obtenir au-dessus des prix que nous indiquons plus haut.
Ce bénéfice à partager ne commencera qu'après prélèvement de notre commission fixée à trois francs par tonneau pour les vins de Champagne et de cinq francs par tonneau pour les articles de Paris.
En outre des départs de vos steamers de Dieppe, nous pourrons profiter des départs d'un autre steamer partant de Rouen tous les quinze jours et aux mêmes conditions que celles stipulées ci-dessus.
Nous espérons, Monsieur, avoir exactement relaté les conditions verbales arrêtées entre nous, et vous prions d'agréer nos salutations les plus empressées.
Nous prenons donc en conséquence bonne note, Monsieur, que, d'accord avec Monsieur Grandchamp, de Rouen, vous nous autorisez à traiter comme suit les affaires de transports pour Saint-Pétersbourg via Dieppe et Grimsby.
Nous amènerons à Dieppe toutes les marchandises que nous pourrons détourner, à nos frais risques et périls ; nous devrons les mettre à bord de vos steamers à Dieppe, aussi tous frais quelconques à notre charge.
Une fois la marchandise ainsi embarquée, votre rôle actif commence et vous vous chargez de rendre la marchandise à Saint-Pétersbourg, au prix minimum suivant, assurance non comprise.
Articles de Paris en caisses ou en balles, à raison de cinquante francs et dix pour cent, la tonne d'encombrement, soit en mètre, quarante-quatre centimètres cubes.
Vins de Champagne, à raison de quarante francs et dix pour cent, la tonne de trois cents bouteilles en caisses ou paniers.
Ces prix sont le minimum auquel vous vous engagez à faire le transport de Dieppe à Saint-Pétersbourg.
Nous nous engageons de notre côté :
1°) à ne charger ni expédier aucune marchandise pour la Russie par autre voie que Dieppe et Grimsby, et à ne prendre pour ces marchandises aucun engagement de quelle que nature que ce soit avec aucune ligne rivale.
2°) à vous faire participer avec nous par moitié dans tout le surplus que nous pourrons obtenir au-dessus des prix que nous indiquons plus haut.
Ce bénéfice à partager ne commencera qu'après prélèvement de notre commission fixée à trois francs par tonneau pour les vins de Champagne et de cinq francs par tonneau pour les articles de Paris.
En outre des départs de vos steamers de Dieppe, nous pourrons profiter des départs d'un autre steamer partant de Rouen tous les quinze jours et aux mêmes conditions que celles stipulées ci-dessus.
Nous espérons, Monsieur, avoir exactement relaté les conditions verbales arrêtées entre nous, et vous prions d'agréer nos salutations les plus empressées.
L. Souberbielle & Cie