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1856.02.07.A Gustave Couillard et Cie.Paris.Extrait
Origine : Copies de lettres à la presse n°78 - du 23 janvier 1856 au 19 février 1856
Paris, le 7 février 1856
Messieurs G. Couillard & Cie
En ville
Votre lettre du 6 courant présente quelques modifications aux conditions que vous relatait ma lettre du 4, pour un marché charbon à conclure entre nous.
J'ai tenu compte, autant que possible, de vos observations, et voici, maintenant, bien arrêtées, les conditions auxquelles je m'engage envers vous.
Je vous vends de douze à dix-huit mille tonnes, à mon option, charbons Best Well Sareened South Yorkshire hard Steam Coals, embarqués à Grimsby, sans aucune garantie de ma part quant à la qualité, et livrées au port de Dieppe, dans un délai de douze mois, ou à Rouen, comme il sera dit plus bas, au prix de [...].
Si le maximum de 18 000 tonnes, que je me réserve l'option de vous livrer, était trop considérable pour vos besoins, je vous laisse la faculté de vous restreindre à douze mille tonnes. Mais, quel que soit le chiffre auquel vous arrêtiez votre demande entre 12 et 18.000 tonnes, mes livraisons devront se faire à raison de trois mille tonnes par trois mois, pour 12.000 tonnes, ou dans la proportion pour 18 000 tonnes, sans être tenu de livrer régulièrement le même nombre de tonnes par chaque mois, me réservant la faculté de disposer par ailleurs de ce que mon hélice pourra transporter en plus.
Ces charbons que je vous vends seront transportés, à Dieppe, par le premier prêt des hélices, que j'ai en construction à Hull. Si ce navire venait à se perdre, je serais dégagé du présent marché. Si des avaries graves le tiennent plus ou moins longtemps en réparation, je ne serais tenu de vous livrer que les quantités relatives à douze mois, déduction faite du temps pris pour les réparations.
Les douze mois fixés pour la durée de ce marché, commenceront à courir dès que mon hélice pourra effectuer son premier voyage.
Moyennant une augmentation de 3 F 80 - trois francs quatre vingt centimes - par mille kilos, je serai tenu de vous livrer tout ou partie de ces charbons à Rouen au lieu de Dieppe. En cas de livraison à Rouen, le maximum des quantités à vous livrer serait réduit à quinze mille tonnes.
[...]
En cas de demandes pour le port de Rouen, elles devront coïncider avec les époques de marées, permettant à l'hélice la remonte de la Seine. Autrement, les retards pouvant résulter de l'impossibilité de cette remonte seraient à votre charge à raison de vingt francs par heure. La déclaration du capitaine au sujet de ces retards, fera foi, à moins de preuve contraire.
J'ai tenu compte, autant que possible, de vos observations, et voici, maintenant, bien arrêtées, les conditions auxquelles je m'engage envers vous.
Je vous vends de douze à dix-huit mille tonnes, à mon option, charbons Best Well Sareened South Yorkshire hard Steam Coals, embarqués à Grimsby, sans aucune garantie de ma part quant à la qualité, et livrées au port de Dieppe, dans un délai de douze mois, ou à Rouen, comme il sera dit plus bas, au prix de [...].
Si le maximum de 18 000 tonnes, que je me réserve l'option de vous livrer, était trop considérable pour vos besoins, je vous laisse la faculté de vous restreindre à douze mille tonnes. Mais, quel que soit le chiffre auquel vous arrêtiez votre demande entre 12 et 18.000 tonnes, mes livraisons devront se faire à raison de trois mille tonnes par trois mois, pour 12.000 tonnes, ou dans la proportion pour 18 000 tonnes, sans être tenu de livrer régulièrement le même nombre de tonnes par chaque mois, me réservant la faculté de disposer par ailleurs de ce que mon hélice pourra transporter en plus.
Ces charbons que je vous vends seront transportés, à Dieppe, par le premier prêt des hélices, que j'ai en construction à Hull. Si ce navire venait à se perdre, je serais dégagé du présent marché. Si des avaries graves le tiennent plus ou moins longtemps en réparation, je ne serais tenu de vous livrer que les quantités relatives à douze mois, déduction faite du temps pris pour les réparations.
Les douze mois fixés pour la durée de ce marché, commenceront à courir dès que mon hélice pourra effectuer son premier voyage.
Moyennant une augmentation de 3 F 80 - trois francs quatre vingt centimes - par mille kilos, je serai tenu de vous livrer tout ou partie de ces charbons à Rouen au lieu de Dieppe. En cas de livraison à Rouen, le maximum des quantités à vous livrer serait réduit à quinze mille tonnes.
[...]
En cas de demandes pour le port de Rouen, elles devront coïncider avec les époques de marées, permettant à l'hélice la remonte de la Seine. Autrement, les retards pouvant résulter de l'impossibilité de cette remonte seraient à votre charge à raison de vingt francs par heure. La déclaration du capitaine au sujet de ces retards, fera foi, à moins de preuve contraire.