1855.03.30.A M. Jullien.Carnarvon.Original
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Brouillon ou traduction d'une lettre probablement rédigée en anglais.
Paris, 30 mars 1855
Monsieur Jullien à Carnarvon
J'ai reçu vos lettres de 24 et 26 courants.
La seconde me donne copie de la réponse de M. Millington a vous adressée.
Voilà ma réponse à cette lettre.
À tort ou à raison et de concert avec M. Morin, j'ai voulu répondre ainsi.
Je ne veux pas que des essais aient lieu, qu'ils réussissent parfaitement, que M. Millington reconnaissent, et qu'un caprice de M. Smith empêche de conclure un traité définitif car notre affaire ainsi repoussée à [Llamberis], serait à tout jamais perdu.
Il n'y a donc pas de [nature...] à discuter le contenu de cette lettre à M. Millington, je vous l'adresse pour que vous en preniez connaissance et que vous la lui remettiez telle qu'elle.
Sans relever vos expressions au sujet de l'habileté française, je désire que vous restiez dans le Carnarvon, mais à condition d'appuyer par votre attitude et vos raisonnements le sens de la lettre que je vous charge de lui remettre.
Si vous croyez ne pas devoir agir dans le sens de cette lettre, revenez à Paris. Votre intérêt ne sera pas diminué, mais je vous le répète, à tort ou à raison, je veux que l'affaire suive l'impulsion que je lui donne dans ma lettre à M. Millington.
La seconde me donne copie de la réponse de M. Millington a vous adressée.
Voilà ma réponse à cette lettre.
À tort ou à raison et de concert avec M. Morin, j'ai voulu répondre ainsi.
Je ne veux pas que des essais aient lieu, qu'ils réussissent parfaitement, que M. Millington reconnaissent, et qu'un caprice de M. Smith empêche de conclure un traité définitif car notre affaire ainsi repoussée à [Llamberis], serait à tout jamais perdu.
Il n'y a donc pas de [nature...] à discuter le contenu de cette lettre à M. Millington, je vous l'adresse pour que vous en preniez connaissance et que vous la lui remettiez telle qu'elle.
Sans relever vos expressions au sujet de l'habileté française, je désire que vous restiez dans le Carnarvon, mais à condition d'appuyer par votre attitude et vos raisonnements le sens de la lettre que je vous charge de lui remettre.
Si vous croyez ne pas devoir agir dans le sens de cette lettre, revenez à Paris. Votre intérêt ne sera pas diminué, mais je vous le répète, à tort ou à raison, je veux que l'affaire suive l'impulsion que je lui donne dans ma lettre à M. Millington.