1854.05.14.A Millington.Port Dinorvic.Original
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[NB : Version française d'une lettre traduite en anglais.]
Paris, le 14 mai 1854
Monsieur Millington à Port Dinorvic
J'ai l'honneur de vous confirmer la lettre que vous a adressée M. Jullien vous annonçant qu'il avait été rappelé ici par une affaire qui ne comportait aucun délai.
Par sa lettre du 18 avril, M. Jullien nous avait annoncé que vous acceptiez toutes les conditions relatées dans ma lettre du 30 mars dernier. Depuis il m'a adressé votre projet de mémorandum qui diffère de ce que nous avions dû considérer comme parfaitement convenu.
Ce n'est, il est vrai, qu'un dissentiment de forme. Néanmoins, M. Morin, spécialement chargé de ce qui concerne les ardoisières et les machines, et qui se rend près de vous pour monter celles que M. Thomas a promis à M. Jullien pour le commencement de ce mois, devra s'en entendre avec vous, Monsieur, et j'espère que vous tomberez facilement d'accord sur les bases d'un arrangement satisfaisant pour les deux parties.
Je confère à M. Morin par la présente lettre les pouvoirs les plus étendus à cet égard, ainsi que pour tout ce qui concerne la cession de ma patente, soit pour le Carnarvonshire seulement, soit pour le Carnarvonshire et le Merionetshire, et je déclare à l'avance approuver tout ce qu'il aura pu décider avec vous pour cette affaire.
Agréez, Monsieur, mes salutations empressées.
Par sa lettre du 18 avril, M. Jullien nous avait annoncé que vous acceptiez toutes les conditions relatées dans ma lettre du 30 mars dernier. Depuis il m'a adressé votre projet de mémorandum qui diffère de ce que nous avions dû considérer comme parfaitement convenu.
Ce n'est, il est vrai, qu'un dissentiment de forme. Néanmoins, M. Morin, spécialement chargé de ce qui concerne les ardoisières et les machines, et qui se rend près de vous pour monter celles que M. Thomas a promis à M. Jullien pour le commencement de ce mois, devra s'en entendre avec vous, Monsieur, et j'espère que vous tomberez facilement d'accord sur les bases d'un arrangement satisfaisant pour les deux parties.
Je confère à M. Morin par la présente lettre les pouvoirs les plus étendus à cet égard, ainsi que pour tout ce qui concerne la cession de ma patente, soit pour le Carnarvonshire seulement, soit pour le Carnarvonshire et le Merionetshire, et je déclare à l'avance approuver tout ce qu'il aura pu décider avec vous pour cette affaire.
Agréez, Monsieur, mes salutations empressées.