1854.03.13.A Millington.Port Dinorvic.Original
Document original
Le PDF est consultable à la fin du texte.
[NB : Il s'agit, semble-t-il, d'un brouillon de lettre.]
Paris, le 13 mars 1854
Monsieur Millington à Port Dinorvic
M. Jullien nous a fait part du résultat de ses conversations avec vous au sujet de notre machine à tailler l'ardoise et venons résumer par écrit la manière dont nous comprenons cette affaire.
Nous avons vu avec plaisir dans ce que nous a dit M. Jullien un moyen d'éviter des longueurs inutiles.
Du moment où vous admettez la perfection de nos produits, de notre côté, nous n'hésitons pas à garantir le résultat des essais faits à Carnarvon, c'est-à-dire une puissance de production de 14 ardoises à la minute.
Quant à l'application, elle dépend uniquement du travail de l'ouvrier. Seulement, nous vous observerons que le travail, à moins d'interruption volontaire, ne peut donner un résultat inférieur à la moitié de la puissance.
Sur cette base, Monsieur, vous économiseriez le salaire journalier de 500 ouvriers et atteindriez des produits incontestablement supérieurs.
M. Jullien a dû vous formuler notre prix de £ 100 par machine, soit £ 35 que nous aurions à payer aux constructeurs pour le prix de la machine et £ 65 à nous pour le prix de la licence.
Sommes-nous d'accord sur ce chiffre de £ 65 par machine qui n'équivaut pas à plus de trois ou quatre mois de l'économie que vous procurera son emploi.
Si nous sommes d'accord nous ferons immédiatement monter sur les carrières de [Lambernets] une machine modèle (nos machines marchant isolément, une seule suffit) ; c'est absolument la même chose.
Si cette machine tient ce que nous vous annonçons (et pour moi ce n'est pas douteux puisque cette machine fonctionne devant mes yeux depuis longtemps), c'est-à-dire une production de 14 ardoises à la minute et par travail régulier au moins moitié, ce sera une affaire conclue pour toutes vos quarries. Si elle ne tient pas ce que nous annonçons, tous les frais seront à notre charge et vous ne serez engagé en rien à notre égard.
Introduits auprès de M. [Asthan Schmidt] par un des ingénieurs les plus distingués de l'Angleterre, M. Scott Russel, nous tenons à justifier l'introduction qui nous a été donnée et l'accueil que M. Schmidt a bien voulu faire à notre représentant par des propositions à la fois avantageuses, nettement posées, et devant mettre ses intérêts à l'abri de toute éventualité.
Nous avons vu avec plaisir dans ce que nous a dit M. Jullien un moyen d'éviter des longueurs inutiles.
Du moment où vous admettez la perfection de nos produits, de notre côté, nous n'hésitons pas à garantir le résultat des essais faits à Carnarvon, c'est-à-dire une puissance de production de 14 ardoises à la minute.
Quant à l'application, elle dépend uniquement du travail de l'ouvrier. Seulement, nous vous observerons que le travail, à moins d'interruption volontaire, ne peut donner un résultat inférieur à la moitié de la puissance.
Sur cette base, Monsieur, vous économiseriez le salaire journalier de 500 ouvriers et atteindriez des produits incontestablement supérieurs.
M. Jullien a dû vous formuler notre prix de £ 100 par machine, soit £ 35 que nous aurions à payer aux constructeurs pour le prix de la machine et £ 65 à nous pour le prix de la licence.
Sommes-nous d'accord sur ce chiffre de £ 65 par machine qui n'équivaut pas à plus de trois ou quatre mois de l'économie que vous procurera son emploi.
Si nous sommes d'accord nous ferons immédiatement monter sur les carrières de [Lambernets] une machine modèle (nos machines marchant isolément, une seule suffit) ; c'est absolument la même chose.
Si cette machine tient ce que nous vous annonçons (et pour moi ce n'est pas douteux puisque cette machine fonctionne devant mes yeux depuis longtemps), c'est-à-dire une production de 14 ardoises à la minute et par travail régulier au moins moitié, ce sera une affaire conclue pour toutes vos quarries. Si elle ne tient pas ce que nous annonçons, tous les frais seront à notre charge et vous ne serez engagé en rien à notre égard.
Introduits auprès de M. [Asthan Schmidt] par un des ingénieurs les plus distingués de l'Angleterre, M. Scott Russel, nous tenons à justifier l'introduction qui nous a été donnée et l'accueil que M. Schmidt a bien voulu faire à notre représentant par des propositions à la fois avantageuses, nettement posées, et devant mettre ses intérêts à l'abri de toute éventualité.