1852.12.26.A Fauchier Père et Cie.Toulon
Origine : Copie de lettres à la presse n°39 - du 14 décembre 1852 au 15 janvier 1853
Paris, le 26 décembre 1852
Messieurs Fauchier Père & Cie
Toulon
Je vous confirme ma lettre du 31 courant, et réponds à la vôtre du 23 dernier.
Je remets à demain le soin de répondre à tout le contenu de votre lettre ; je me borne à vous dire quelques mots de M. Delorme.
En même temps que la vôtre, je reçois de lui une lettre de Marseille le 23 courant ; il me dit que nous avons besoin, tous deux, de navires et que nous devons nous entendre pour les affrètements. Il m'offre de me laisser passer le premier. Pas un mot de plus. Aucune ouverture au sujet d'une intervention possible de ma part dans son opération de 12 000 tonnes.
Est-ce une détermination ? Est-ce une tactique de sa part pour m'amener à lui faire des propositions ? Je suis dans le doute.
Je me borne à lui répondre que je le remercie de son offre d'entente pour les affrètements et que j'en profite.
Même j'ajoute, sur la perspective de l'opération, mon opinion motivée et lui dis qu'il a soumissionné trop bas.
Enfin, je termine en lui offrant mes services à Cardiff et à Newcastle, remettant à première entrevue le soin de nous entendre sur ce qui est à faire.
En un mot, je ne l'appelle ni ne le repousse. J'ai voulu me réserver ainsi le temps d'en savoir plus long de votre côté. Mon opinion est qu'il viendra à moi sous une forme ou sous une autre.
Veuillez donc me parler à coeur ouvert. Vous pouvez compter sur une absolue discrétion. Ne craignez donc pas de tout me dire !
A son prix, et assez mal placé qu'il est à Lyon, l'affaire peut être mauvaise en ses mains. Le charbon Cardiff est augmenté de 1 shilling par tonne, depuis l'adjudication, et Newcastle va nous jouer.
Quant aux prix du fret, ils sont menaçants.
Recevez mes bien sincères salutations.
Je remets à demain le soin de répondre à tout le contenu de votre lettre ; je me borne à vous dire quelques mots de M. Delorme.
En même temps que la vôtre, je reçois de lui une lettre de Marseille le 23 courant ; il me dit que nous avons besoin, tous deux, de navires et que nous devons nous entendre pour les affrètements. Il m'offre de me laisser passer le premier. Pas un mot de plus. Aucune ouverture au sujet d'une intervention possible de ma part dans son opération de 12 000 tonnes.
Est-ce une détermination ? Est-ce une tactique de sa part pour m'amener à lui faire des propositions ? Je suis dans le doute.
Je me borne à lui répondre que je le remercie de son offre d'entente pour les affrètements et que j'en profite.
Même j'ajoute, sur la perspective de l'opération, mon opinion motivée et lui dis qu'il a soumissionné trop bas.
Enfin, je termine en lui offrant mes services à Cardiff et à Newcastle, remettant à première entrevue le soin de nous entendre sur ce qui est à faire.
En un mot, je ne l'appelle ni ne le repousse. J'ai voulu me réserver ainsi le temps d'en savoir plus long de votre côté. Mon opinion est qu'il viendra à moi sous une forme ou sous une autre.
Veuillez donc me parler à coeur ouvert. Vous pouvez compter sur une absolue discrétion. Ne craignez donc pas de tout me dire !
A son prix, et assez mal placé qu'il est à Lyon, l'affaire peut être mauvaise en ses mains. Le charbon Cardiff est augmenté de 1 shilling par tonne, depuis l'adjudication, et Newcastle va nous jouer.
Quant aux prix du fret, ils sont menaçants.
Recevez mes bien sincères salutations.
Hte Worms