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Sans lettre de vous, Messieurs, j'ai l'honneur de vous confirmer la mienne du 1er courant.
Je sors des bureaux de la Marine et vous confirme, avec plaisir, la nouvelle, que déjà le télégraphe a portée à la Commission de votre port, que j'ai traité pour 4.000 tonnes nouvelles.
2.000 Newcastle à F 36.
2.000 Cardiff à F 38.
Vous voyez par ces prix qu'il m'a fallu faire une petite concession ; je n'ai pas voulu reculer devant cette satisfaction à accorder au directeur.
Je vais me mettre en mesure et agir de manière à reconnaître la confiance dont on me fait preuve. J'espère livrer avant les délais qui me sont accordés.
Quant à la dernière fourniture de 6.000 tonnes en voie d'exécution, elles se trouvent parachevée aujourd'hui par l'expédition des navires suivants, dont un seul en charge à Cardiff reste à prendre la mer.
Veuillez avoir l'obligeance d'en donner avis officiel aux bureaux de votre port et leur soumettre la liste qui suit :
De Newcastle : 15 bateaux, soit au total 3.339 tonnes
De Cardiff : 16 bateaux, soit au total 3.460 tonnes
Ces nombres de tonnes, ramenées au poids français 1.005 k, suffiront largement aux quantités exigibles - menus composés. Je suis donc quitte de mes derniers engagements et libre pour mes nouveaux.
Nous aurons bientôt à songer à l'adjudication des 12.000 tonnes et je ferai en sorte de ne pas nous laisser échapper l'affaire.
D'après les explications que me fournit ma Maison de Cardiff au sujet du navire "Jeune français" (voir ma lettre du 30 octobre), le capitaine devra bonifier des 2% [...d'adresse] sur le montant de son fret.
Recevez, Messieurs, mes bien sincères salutations.