1852.07.02.A A. Lebaudy et Cie.Durham
Origine : Copie de lettres à la presse n°33 - du 27 juin 1852 au 23 juillet 1852
Paris, le 2 juillet 1852
Messieurs A. Lebaudy & Cie
Durham
Je possède, Messieurs, la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'adresser le 29 juin dernier.
J'accepte la proposition qu'elle me transmet, soit que, pendant une année à partir du 1er courant, vous vous engagez à ne pas vendre à d'autres que moi vos cokes et charbon épurés sur les places de Nantes et Bordeaux et le rayon qu'elles approvisionnent.
Vous vous réservez seulement de traiter directement, si vous le jugez convenable, pour l'approvisionnement du chemin de fer de ces localités. Dans ce cas, je vous prierai seulement de vous entendre avec moi pour le transport de ces approvisionnements. Car il est plus que probable que les compagnies de chemin de fer ne traiteraient que pour quantités délivrées en France.
Nos prix restent fixés entre nous comme prix charbon épuré 9/6 le chaldron à bord. Cokes en provenance 8/6 la tonne à bord escompte 2 ½ % comptant.
Ces prix et conditions seraient pour Nantes et Bordeaux et aussi pour toutes nos demandes à autres destinations.
Cependant, si, pour d'autres places que celle que vous me réservez, vous baissiez vos prix aux autres acheteurs, je comprends naturellement que vous me feriez jouir de la même réduction, toujours Nantes et Bordeaux exceptés.
Ces conditions me paraissent parfaitement convenables à notre intérêt réciproque, pour le début de nos relations. Dès ce moment, je vais m'occuper sérieusement et de tous côtés de créer des débouchés, et j'y parviendrai facilement, si la qualité, comme je n'en doute pas, est appréciée par les consommateurs. Je saurai mieux alors l'importance possible de nos relations et serai à même de vous faire des propositions en conséquence.
[...]
J'accepte la proposition qu'elle me transmet, soit que, pendant une année à partir du 1er courant, vous vous engagez à ne pas vendre à d'autres que moi vos cokes et charbon épurés sur les places de Nantes et Bordeaux et le rayon qu'elles approvisionnent.
Vous vous réservez seulement de traiter directement, si vous le jugez convenable, pour l'approvisionnement du chemin de fer de ces localités. Dans ce cas, je vous prierai seulement de vous entendre avec moi pour le transport de ces approvisionnements. Car il est plus que probable que les compagnies de chemin de fer ne traiteraient que pour quantités délivrées en France.
Nos prix restent fixés entre nous comme prix charbon épuré 9/6 le chaldron à bord. Cokes en provenance 8/6 la tonne à bord escompte 2 ½ % comptant.
Ces prix et conditions seraient pour Nantes et Bordeaux et aussi pour toutes nos demandes à autres destinations.
Cependant, si, pour d'autres places que celle que vous me réservez, vous baissiez vos prix aux autres acheteurs, je comprends naturellement que vous me feriez jouir de la même réduction, toujours Nantes et Bordeaux exceptés.
Ces conditions me paraissent parfaitement convenables à notre intérêt réciproque, pour le début de nos relations. Dès ce moment, je vais m'occuper sérieusement et de tous côtés de créer des débouchés, et j'y parviendrai facilement, si la qualité, comme je n'en doute pas, est appréciée par les consommateurs. Je saurai mieux alors l'importance possible de nos relations et serai à même de vous faire des propositions en conséquence.
[...]
Hte Worms