1852.02.24.Au colonel Schwabe.Londres
Origine : Copie de lettres à la presse n°29 - du 1er février 1852 au 18 mars 1852 - page 325
Paris, le 24 février 1852
Monsieur le colonel Schwabe - Londres
3 Cambridge Street, Hyde Park Square
Le gérant de ma Maison de commerce, à Cardiff, m'a fait part, Monsieur, de votre présence audit Park dans le but d'expérimenter et choisir les charbons qui vous paraîtraient le plus convenables au service de la marine à vapeur de votre Gouvernement.
Mon agent m'a fait également part que vous étiez chargé de trouver les navires nécessaires au transport de ces charbons à Cronstadt, mais que peut-être accepteriez-vous, de préférence, un contrat pour livrer les charbons à forfait à destination.
Sans avoir l'honneur d'être connu de vous, Monsieur, je prends cependant la liberté de vous soumettre ici mes propositions sommaires. Tout d'abord, je puis vous dire que mes titres à la confiance que je réclame sont ma position de fournisseur de charbons anglais à la Marine du gouvernement français, de fournisseur aux steamers américains ligne du Havre à New York, de fournisseur du service des Postes françaises dans la Méditerranée, soit de 40.000 tonnes que je livre à la Compagnie des Messageries nationales.
Enfin l'existence de mes deux Maisons en Angleterre, l'une à Newcastle, l'autre à Cardiff. Enfin, outre tous les renseignements qu'il vous est facile de vous procurer, je vous offre à l'avance toutes garanties que vous pourriez réclamer pour la bonne exécution de mes engagements.
En conséquence de ce qui précède, j'ai l'honneur de vous proposer, Monsieur, de passer avec vous contrats pour toutes les quantités et espèces de charbons du sud ou du nord de l'Angleterre, dont peut avoir besoin votre gouvernement, et de les délivrer aux points qui me seraient indiqués, à un prix convenu, invariable, et dans les conditions qui seraient arrêtées à l'avance entre nous.
J'aurai l'honneur de vous faire observer que je ne suis pas propriétaire de mines, que je ne vous indique ou recommande aucun charbon et que j'expédierais ceux que votre haute expérience aurait reconnus les meilleurs.
Ma proposition première ne peut naturellement embrasser aucun détail de prix ou condition, mais si vous croyez qu'elle mérite d'être prise en considération, M. Rosseeuw, de ma Maison et mon fondé de pouvoir régulier, se rendrait de suite auprès de vous, et aurait l'honneur d'examiner avec vous les conditions d'un pareil contrat.
Veuillez agréer, Monsieur le colonel l'assurance de ma parfaite considération.
Mon agent m'a fait également part que vous étiez chargé de trouver les navires nécessaires au transport de ces charbons à Cronstadt, mais que peut-être accepteriez-vous, de préférence, un contrat pour livrer les charbons à forfait à destination.
Sans avoir l'honneur d'être connu de vous, Monsieur, je prends cependant la liberté de vous soumettre ici mes propositions sommaires. Tout d'abord, je puis vous dire que mes titres à la confiance que je réclame sont ma position de fournisseur de charbons anglais à la Marine du gouvernement français, de fournisseur aux steamers américains ligne du Havre à New York, de fournisseur du service des Postes françaises dans la Méditerranée, soit de 40.000 tonnes que je livre à la Compagnie des Messageries nationales.
Enfin l'existence de mes deux Maisons en Angleterre, l'une à Newcastle, l'autre à Cardiff. Enfin, outre tous les renseignements qu'il vous est facile de vous procurer, je vous offre à l'avance toutes garanties que vous pourriez réclamer pour la bonne exécution de mes engagements.
En conséquence de ce qui précède, j'ai l'honneur de vous proposer, Monsieur, de passer avec vous contrats pour toutes les quantités et espèces de charbons du sud ou du nord de l'Angleterre, dont peut avoir besoin votre gouvernement, et de les délivrer aux points qui me seraient indiqués, à un prix convenu, invariable, et dans les conditions qui seraient arrêtées à l'avance entre nous.
J'aurai l'honneur de vous faire observer que je ne suis pas propriétaire de mines, que je ne vous indique ou recommande aucun charbon et que j'expédierais ceux que votre haute expérience aurait reconnus les meilleurs.
Ma proposition première ne peut naturellement embrasser aucun détail de prix ou condition, mais si vous croyez qu'elle mérite d'être prise en considération, M. Rosseeuw, de ma Maison et mon fondé de pouvoir régulier, se rendrait de suite auprès de vous, et aurait l'honneur d'examiner avec vous les conditions d'un pareil contrat.
Veuillez agréer, Monsieur le colonel l'assurance de ma parfaite considération.