1851.08.25.A Arthur Pring.Newcastle.Extrait
Origine : Copie de lettres à la presse n°24 - du 22 août 1851 au 3 octobre 1851 - page 486
Paris, 25 août 1851
Monsieur Arthur Pring, Newcastle
J'ai besoin, comme je vous en ai déjà dit quelques mots, d'établir ma Maison à Cardiff, comme à Newcastle. L'homme auquel j'en confierai la gestion, aura juste à faire la même chose que vous. Vous comprenez donc parfaitement les qualités que je dois attendre dans la personne à choisir.
A tout hasard, j'en avais dit quelques mots au fils Carr et, le jour de mon départ de Newcastle, samedi 9 courant, je ne fus pas peu surpris de recevoir la visite de Johnston, commis de M. Carr ; il me dit que le fils lui avait parlé de mon désir d'avoir quelqu'un à Cardiff, et que lui, Johnston, serait bien heureux s'il pouvait me décider à lui confier ce poste.
Je n'ai répondu ni oui ni non. J'ai seulement objecté qu'il ne sait pas le français - et nous en sommes restés là.
Malgré cet obstacle de la langue française, auquel je remédierai en envoyant un jeune homme qui la connaisse, et qui serait sous la direction de Johnston, je songe assez sérieusement à ce dernier. Je crois que, sous tous les rapports, il doit bien faire mon affaire mais avant de prendre une décision à cet égard je désire connaître votre opinion, à vous qui le connaissez depuis plus de deux ans.
A-t-il, en général, l'intelligence nécessaire pour nos affaires ?
Puis-je compter sur son caractère et sa moralité, pour lui donner toute confiance comme à vous ?
Est-il, comme je le crois, bien au courant de toutes les affaires d'affrètements, etc. ?
Connaît-il la comptabilité de manière à bien tenir nos écritures selon le mode que nous suivons à Newcastle ?
En un mot, Johnston est-il bien mon homme sous tous les rapports ?
Répondez-moi, avant de lui dire un seul mot de tout cela.
A tout hasard, j'en avais dit quelques mots au fils Carr et, le jour de mon départ de Newcastle, samedi 9 courant, je ne fus pas peu surpris de recevoir la visite de Johnston, commis de M. Carr ; il me dit que le fils lui avait parlé de mon désir d'avoir quelqu'un à Cardiff, et que lui, Johnston, serait bien heureux s'il pouvait me décider à lui confier ce poste.
Je n'ai répondu ni oui ni non. J'ai seulement objecté qu'il ne sait pas le français - et nous en sommes restés là.
Malgré cet obstacle de la langue française, auquel je remédierai en envoyant un jeune homme qui la connaisse, et qui serait sous la direction de Johnston, je songe assez sérieusement à ce dernier. Je crois que, sous tous les rapports, il doit bien faire mon affaire mais avant de prendre une décision à cet égard je désire connaître votre opinion, à vous qui le connaissez depuis plus de deux ans.
A-t-il, en général, l'intelligence nécessaire pour nos affaires ?
Puis-je compter sur son caractère et sa moralité, pour lui donner toute confiance comme à vous ?
Est-il, comme je le crois, bien au courant de toutes les affaires d'affrètements, etc. ?
Connaît-il la comptabilité de manière à bien tenir nos écritures selon le mode que nous suivons à Newcastle ?
En un mot, Johnston est-il bien mon homme sous tous les rapports ?
Répondez-moi, avant de lui dire un seul mot de tout cela.