1851.07.25.A F. de Loÿs.Rouen
Origine : Copie de lettres à la presse n°23 - du 10 juillet 1851 au 22 août 1851 - page 318
Paris, le 25 juillet 1851
Monsieur F. de Loÿs
à Rouen
Lors de son dernier passage à Rouen, M. Rosseeuw m'a fait part des propositions qu'il vous avait faites pour la fourniture des charbons à Alger et m'a envoyé copie de la lettre qu'il vous avait écrite à ce sujet.
Il m'avait, en outre, annoncé que j'aurais probablement le plaisir de vous voir à Paris avant-hier ou hier. Privé de cette visite, je viens aujourd'hui vous prier de vouloir bien me confirmer l'assentiment que vous avez donné verbalement aux propositions de M. Rosseeuw.
J'y apporte toutefois, dès à présent, la modification que vous aviez réclamée de lui sur la question des affrètements, c'est-à-dire qu'il reste entendu que vous vous chargez des affrètements à faire en France et que vous me réservez le soin exclusif de ceux à pratiquer en Angleterre.
Veuillez agréer, Monsieur, mes bien sincères salutations.
Il m'avait, en outre, annoncé que j'aurais probablement le plaisir de vous voir à Paris avant-hier ou hier. Privé de cette visite, je viens aujourd'hui vous prier de vouloir bien me confirmer l'assentiment que vous avez donné verbalement aux propositions de M. Rosseeuw.
J'y apporte toutefois, dès à présent, la modification que vous aviez réclamée de lui sur la question des affrètements, c'est-à-dire qu'il reste entendu que vous vous chargez des affrètements à faire en France et que vous me réservez le soin exclusif de ceux à pratiquer en Angleterre.
Veuillez agréer, Monsieur, mes bien sincères salutations.
H. Worms
Ma Maison de Newcastle me marque ce qui suit en date du 22 courant : "En ce moment, je pourrais obtenir des navires français pour Alger à 21 F ou 21 F 50, et je pense que les frets pour le port n'augmenteront pas beaucoup d'ici à 3 mois".