1851.05.12.A Auguste Viollier - Compagnie des bateaux à vapeur napolitains.Naples
Origine : Copie de lettres à la presse n°22 - du 18 mai 1851 au 10 juillet 1851 - pages 64-63
Paris, le 12 mai 1851
Monsieur Auguste Viollier à Naples
Directeur de la Compagnie des bateaux à vapeur napolitains
Sous les auspices de mon ami, Monsieur Auguste Degas, de cette ville, je prends la liberté de réclamer de votre obligeance quelques détails sur la fourniture des charbons nécessaires au service de vos bateaux à vapeur.
Je m'occupe, sur une grande échelle, de ce commerce de charbons anglais. J'ai ma Maison établie à Newcastle, sous mon nom, et mes agents dans les autres ports du Nord, et dans la Manche de Bristol. Je fournis au Havre les vapeurs de la ligne de New York, Saint-Pétersbourg, Rotterdam, etc. et suis aussi fournisseur à la Marine du gouvernement français. Je suis donc familiarisé avec ces opérations.
Avant de vous faire mes propositions pour arriver à la fourniture de votre Compagnie, je désire savoir de vous, Monsieur, d'abord quelles valeurs charbons et quelles quantités [...] et aussi quel est le mode de traiter que vous avez adopté.
Je pourrai vous vendre les charbons, qualités et provenances désignées par vous, soit franco à bord en Angleterre, à un prix pour le chaldron ou par tonne - et affréter les navires au mieux de vos intérêts, suivant les ordres que vous me transmettriez :
Soit la tonne anglaise, rendue à Naples, sous vergue c'est-à-dire tout frais quelconque et droit à votre charge - mon prix ne comprenant pour moi que le cours du charbon, l'assurance et le fret.
Si vous voulez bien, Monsieur, me faire connaître vos intentions, au sujet de cette fourniture, j'aurai alors l'honneur de vous faire mes propositions, et j'espère qu'elles seront de nature à vous décider à traiter avec moi.
Dans l'attente de votre réponse, je vous prie, Monsieur, d'agréer mes salutations empressées.
Je m'occupe, sur une grande échelle, de ce commerce de charbons anglais. J'ai ma Maison établie à Newcastle, sous mon nom, et mes agents dans les autres ports du Nord, et dans la Manche de Bristol. Je fournis au Havre les vapeurs de la ligne de New York, Saint-Pétersbourg, Rotterdam, etc. et suis aussi fournisseur à la Marine du gouvernement français. Je suis donc familiarisé avec ces opérations.
Avant de vous faire mes propositions pour arriver à la fourniture de votre Compagnie, je désire savoir de vous, Monsieur, d'abord quelles valeurs charbons et quelles quantités [...] et aussi quel est le mode de traiter que vous avez adopté.
Je pourrai vous vendre les charbons, qualités et provenances désignées par vous, soit franco à bord en Angleterre, à un prix pour le chaldron ou par tonne - et affréter les navires au mieux de vos intérêts, suivant les ordres que vous me transmettriez :
Soit la tonne anglaise, rendue à Naples, sous vergue c'est-à-dire tout frais quelconque et droit à votre charge - mon prix ne comprenant pour moi que le cours du charbon, l'assurance et le fret.
Si vous voulez bien, Monsieur, me faire connaître vos intentions, au sujet de cette fourniture, j'aurai alors l'honneur de vous faire mes propositions, et j'espère qu'elles seront de nature à vous décider à traiter avec moi.
Dans l'attente de votre réponse, je vous prie, Monsieur, d'agréer mes salutations empressées.
H. Worms
46, rue Laffitte, Paris