1851.03.13.A M. Hantier - Hantier Fils, Martin et Cie.Le Havre.Original
Courrier original
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Paris, le 13 mars 1851
Messieurs Hantier, de la Maison Hantier & Fils Martin & Cie du Havre
En ville
Dans la présente lettre, je viens relater sommairement les conventions arrêtées entre nous.
Pour mettre fin à la concurrence fâcheuse que nos deux maisons se faisaient au Havre, dans notre commerce de charbon anglais, nous sommes convenus de fondre en commun nos intérêts respectifs, et de ne plus laisser fonctionner qu'une seule maison.
En conséquence, à partir du 1er avril prochain, ma maison Hte Worms au Havre cessera d'exister, mais mon gérant actuel, Monsieur Mallet, avec lequel je fais mes arrangements particuliers, vous apportera la suite de mes affaires au Havre, et, sous la raison Hantier et Mallet, vous constituerez, aussi à partir du 1er avril prochain, une nouvelle et seule maison de commerce au Havre.
Le capital social de la nouvelle maison est fixé à F 300.000 dont F 200.000 seront fournis par vous et F 100.000 par M. Mallet.
Les intérêts annuels des capitaux seront bonifiés à chacun à raison de 6 %.
Les capitaux seront fournis par chacun en marchandise charbon anglais ou en espèces.
Les charbons seront acceptés réciproquement, en cours du 1er avril prochain, et chaque associé sera crédité de leur valeur suivant la quantité constatée.
Le matériel des deux anciennes maisons sera apporté dans la nouvelle, et sa valeur fixée à l'amiable par les associés figurera comme apport au crédit de chacun.
Les bénéfices et pertes seront supportés par moitié par chacun des associés.
Seulement, et au fur et à mesure de ses besoins, M. Mallet prélèvera une somme de huit mille francs par an, qui incomberont, à titre de frais généraux, à la charge de la Maison avant partage de bénéfices.
La nouvelle société s'interdit toute autre opération commerce, ou spéculation, de quelque nature que ce soit autre que le commerce de charbons anglais.
Les deux associés ont la signature, dont ils ne doivent faire usage que pour les choses de la société.
Le chantier découvert de M. Hantier et celui de M. Worms tous deux ayant leur façade sur le bassin Vauban, côté Nord, sont conservés par la nouvelle Maison.
La présente société est constituée pour neuf années et neuf mois, qui finiront le 31 décembre 1860.
M. Worms s'interdit pendant ce temps, toute opération de charbons anglais sur la place du Havre.
Tous les affrètements de la nouvelle Maison du Havre seront faits dans les ports du nord de l'Angleterre, par la maison Hte Worms de Newcastle-on-Tyne, qui, suivant les instructions reçues, chargera et expédiera le navire, mais sans avoir droit à aucune commission que le partage du courtage d'affrètement réservé aux négociants, suivant l'usage anglais.
Les mêmes conditions quant aux affrètements sont réservées pour l'avenir en faveur de
M. Worms à Cardiff, si par la suite, il y établissait une Maison, ou dans tout autre port de la Manche de Bristol.
Cette condition quant aux affrètements, est faite sous réserve, toutefois, que les intérêts confiés aux agents de M. Worms seraient traités par eux au moins aussi bien que par tous autres.
Les charbons Cardiff existant au chantier des Florides, seront estimés et leur valeur portée au crédit de M. Mallet dans la nouvelle Société, pour leur coût réel, résultant du prix d'achat, du prix de fret, assurances et intérêts.
Telles sont les bases sur lesquelles devront être établis les actes qui régulariseront toutes conventions.
Veuillez m'accuser réception de la présente lettre et agréer mes bien sincères salutations.
Pour mettre fin à la concurrence fâcheuse que nos deux maisons se faisaient au Havre, dans notre commerce de charbon anglais, nous sommes convenus de fondre en commun nos intérêts respectifs, et de ne plus laisser fonctionner qu'une seule maison.
En conséquence, à partir du 1er avril prochain, ma maison Hte Worms au Havre cessera d'exister, mais mon gérant actuel, Monsieur Mallet, avec lequel je fais mes arrangements particuliers, vous apportera la suite de mes affaires au Havre, et, sous la raison Hantier et Mallet, vous constituerez, aussi à partir du 1er avril prochain, une nouvelle et seule maison de commerce au Havre.
Le capital social de la nouvelle maison est fixé à F 300.000 dont F 200.000 seront fournis par vous et F 100.000 par M. Mallet.
Les intérêts annuels des capitaux seront bonifiés à chacun à raison de 6 %.
Les capitaux seront fournis par chacun en marchandise charbon anglais ou en espèces.
Les charbons seront acceptés réciproquement, en cours du 1er avril prochain, et chaque associé sera crédité de leur valeur suivant la quantité constatée.
Le matériel des deux anciennes maisons sera apporté dans la nouvelle, et sa valeur fixée à l'amiable par les associés figurera comme apport au crédit de chacun.
Les bénéfices et pertes seront supportés par moitié par chacun des associés.
Seulement, et au fur et à mesure de ses besoins, M. Mallet prélèvera une somme de huit mille francs par an, qui incomberont, à titre de frais généraux, à la charge de la Maison avant partage de bénéfices.
La nouvelle société s'interdit toute autre opération commerce, ou spéculation, de quelque nature que ce soit autre que le commerce de charbons anglais.
Les deux associés ont la signature, dont ils ne doivent faire usage que pour les choses de la société.
Le chantier découvert de M. Hantier et celui de M. Worms tous deux ayant leur façade sur le bassin Vauban, côté Nord, sont conservés par la nouvelle Maison.
La présente société est constituée pour neuf années et neuf mois, qui finiront le 31 décembre 1860.
M. Worms s'interdit pendant ce temps, toute opération de charbons anglais sur la place du Havre.
Tous les affrètements de la nouvelle Maison du Havre seront faits dans les ports du nord de l'Angleterre, par la maison Hte Worms de Newcastle-on-Tyne, qui, suivant les instructions reçues, chargera et expédiera le navire, mais sans avoir droit à aucune commission que le partage du courtage d'affrètement réservé aux négociants, suivant l'usage anglais.
Les mêmes conditions quant aux affrètements sont réservées pour l'avenir en faveur de
M. Worms à Cardiff, si par la suite, il y établissait une Maison, ou dans tout autre port de la Manche de Bristol.
Cette condition quant aux affrètements, est faite sous réserve, toutefois, que les intérêts confiés aux agents de M. Worms seraient traités par eux au moins aussi bien que par tous autres.
Les charbons Cardiff existant au chantier des Florides, seront estimés et leur valeur portée au crédit de M. Mallet dans la nouvelle Société, pour leur coût réel, résultant du prix d'achat, du prix de fret, assurances et intérêts.
Telles sont les bases sur lesquelles devront être établis les actes qui régulariseront toutes conventions.
Veuillez m'accuser réception de la présente lettre et agréer mes bien sincères salutations.
H. Worms