1850.04.30.De Hte Dauriac.A Gallais Miege et David.Dieppe
Origine : Copie de lettres à la presse n°12 - du 5 avril 1850 au 13 mai 1850 - page 106
Messieurs Gallais Miege et David
à Dieppe
Je m'empresse de répondre à votre lettre en date du 29 courant.
Sur l'affaire de Londres, j'écris ce jour à M. Callot. Vous trouverez cette lettre incluse, je ne l'ai point cachetée, pour qu'il vous soit facile d'en prendre connaissance. Vous comprendrez les motifs qui me privent d'accepter la combinaison proposée par M. Callot. Deux raisons bien puissantes forment obstacle.
D'autre part, cette manière de travailler, bien que favorable à mon intérêt en admettant les prix de vente à Londres indiqués par votre précitée, serait tout à fait contraire à ma position de fabricant d'abord, et comme tel, à ma position vis-à-vis de ce débouché ensuite.
D'autre part, il me serait de toute impossibilité de prêter mes toiles ; vous connaissez mes susceptibilités à cet égard, ces susceptibilités sont bien plus fortes quand il est question d'envoyer mon matériel en pays étranger pour servir à des essais à un métier en enfance.
Que les personnes intéressées, de telle ou telle manière à ce débouché, fassent le nécessaire, inutile pour moi d'entrer dans des combinaisons qui me sont étrangères au point de vue des essais à faire.
J'attends, ainsi que vous me le promettez, votre réponse à ma dernière du 28 courant.
Recevez mes salutations bien empressées.
P. P. Worms
Dauriac