1850.03.12.De Théodore Bouscasse.Bordeaux.Extrait
Origine : Collection de lettres reçues - liasse 1848-1854
Bordeaux, le 12 mars 1850
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On reçoit annuellement 5 à 400 000 hectolitres de charbon de terre anglais (gros) qui se vend pour la bonne qualité de 240 à 260 F les 100 hectolitres, escompte 3 ½ %, tous les frais à la charge du vendeur consistant en droits de douane 30 + mesurage 6, soit 36 F, par 100 hectolitres.
On reçoit en outre de 350 à 400 000 hectolitres de charbon anglais (menu deux fois criblé) qui se vend de 200 à 210 F les 100 hectolitres pour la bonne qualité.
II me resterait, pour compléter ces renseignements, à ajouter quelles sont les diverses qualités qui conviennent aux différentes industries qui existent à Bordeaux. Il y a une fabrique de gaz, par exemple, une poterie, le chemin de fer de la Teste, une quinzaine de bateaux à vapeur navigant chaque jour, de nombreuses raffineries, etc., etc. mais comme il faut, pour se procurer ce commencement de renseignements, un certain temps et que ce n'est qu'hier que j'ai eu ceux que je vous transmets plus haut, il ne m'est pas possible de pouvoir vous satisfaire aujourd'hui, mais ce ne sera pas long. Je sais déjà que les charbons des provenances de Sunderland, de Newcastle et du canal de Bristol sont fort appréciés pour la raffinerie. Le raffineur dont je parlais tout à l'heure reconnaît un si grand avantage à leur emploi qu'il préfère les payer cher que d'en employer d'autres à très bon marché. C'est déjà une première indication.
On reçoit en outre de 350 à 400 000 hectolitres de charbon anglais (menu deux fois criblé) qui se vend de 200 à 210 F les 100 hectolitres pour la bonne qualité.
II me resterait, pour compléter ces renseignements, à ajouter quelles sont les diverses qualités qui conviennent aux différentes industries qui existent à Bordeaux. Il y a une fabrique de gaz, par exemple, une poterie, le chemin de fer de la Teste, une quinzaine de bateaux à vapeur navigant chaque jour, de nombreuses raffineries, etc., etc. mais comme il faut, pour se procurer ce commencement de renseignements, un certain temps et que ce n'est qu'hier que j'ai eu ceux que je vous transmets plus haut, il ne m'est pas possible de pouvoir vous satisfaire aujourd'hui, mais ce ne sera pas long. Je sais déjà que les charbons des provenances de Sunderland, de Newcastle et du canal de Bristol sont fort appréciés pour la raffinerie. Le raffineur dont je parlais tout à l'heure reconnaît un si grand avantage à leur emploi qu'il préfère les payer cher que d'en employer d'autres à très bon marché. C'est déjà une première indication.
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M. Bouscasse