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1877.00.00.Recueil des informations de janvier à décembre

Inventaire chronologique des archives numérisées
et des renseignements ou extraits collectés dans les copies de lettres et les dossiers

[Documents pluriannuels]

10 juillet 1871-10 février 1919
Registre des navires.

1875-1876
Journal de comptabilité.

[Informations sans dates précises]
A Hte Worms & Cie Port-Saïd : « Bazin & Cie (seule maison française existant à Port-Saïd) devient adjudicataire pour 1877 des fournitures de la Marine française que nous avions depuis l'ouverture du Canal. »
A Georges Schacher, Hte Worms & Cie Bordeaux : « Perlbach fait franciser "Rolland" probablement pour le faire naviguer entre Bordeaux et Le Havre. Pourra nous gêner, mais ne croyons pas qu'il en tire grand profit. C'est la lutte à mort, sommes bien décidés à la continuer. »

16 janvier 1877
A MM.  Lobnitz Coulborn & Co., Renfrew, Glasgow : « We beg to advise having this day sent you by rail a case containing an enlarged photograph of Mss Louise Josse and a plaster medallion of Mss Jenny Goudchaux both intended for the New steamer "Louise-Jenny" as directions received from MM.  Mallet & Cie, Havre. Please acknowledge the safe receipt of the same and oblige. Etc. PS : We should be glad if both the photograph and the medallion could be returned when no longer required. »

Février 1877
Aux Messageries maritimes, Paris : 2 navires pour Rio de Janeiro, 1 pour Pointe de Galles etc.

19 février 1877
A Hte Worms & Cie Port-Saïd : « Demandons qu'on fasse des démarches auprès du ministre de la Marine à Madrid pour lui offrir les services de la Maison de Port-Saïd pour les navires de la Marine espagnole transitant par le Canal (charbons et droits de passage). » En 1873, le navire de guerre espagnol "Conception" était déjà venu à la consignation de la Maison Worms & Cie à Port-Saïd.

Mars 1877
A [?] : « Nous avons chargé J. Silvain de s'occuper des intérêts de notre maison d'Angleterre à Hambourg. Nous désirons donner un développement plus considérable aux opérations de notre maison de Grimsby, notre principal but étant d'ouvrir à Hambourg un débouché aux produits d'une mine dont nous avons récemment fait l'acquisition dans le district de Grimsby. » N'est-ce pas Mitchell Main ?

15 mars 1877
A Jules Silvain chez Eugène Cellier, Hambourg : « Nous avons reçu votre lettre du 13 courant... Nous ne demandons pas mieux de vous donner exclusivement le soin des affaires charbons sur votre place, mais comme vous le savez, nous ne les avons jamais suivies nous-mêmes et tout ce qu'il y a eu à faire a été fait directement avec Hambourg par nos maisons de Cardiff, de Grimsby et de Newcastle. Nous devons donc demander à ces trois maisons si elles ne sont pas engagées avec M.  Kracht ou si elles ne voient pas d'inconvénient à se séparer de lui ; nous leur dirons que nous désirons faire ce changement et dès que nous aurons leur réponse nous vous la communiquerons... »

15 / 23 mars 1877
A [?] : Silvain qui a été quelque temps à Cardiff est maintenant à Hambourg afin de faire quelques affaires. Il demande à être seul chargé des intérêts Worms car il serait toujours entravé par Kracht. Qu'en pense Cardiff ? Kracht ne lui a amené que très peu d'affaires. La question n'intéresse pas Newcastle vu l'impossibilité pour elle de faire des affaires, les mineurs traitant directement. Pour Grimsby Kracht n'a jamais été nommé agent. Grimsby pourrait charger Silvain du placement exclusif de ses charbons. Quant à Cardiff, elle cesserait peu à peu ses rapports avec Kracht pour, à un moment donné, donner sa représentation à Silvain.

17 mars 1877
D'Hypolite Worms : Procuration à Élie Baudet et Henri Goudchaux.

20 mars 1877
A Ph. W. Kracht, Hambourg : « Nous avons l'honneur de vous faire savoir que nous chargeons M.  Jules Silvain de s'occuper à l'avenir exclusivement des intérêts de nos maisons d'Angleterre sur votre place en ce qui concerne les affaires de charbon. La principale de cette détermination, qui va mettre fin aux anciens rapports que nous avions avec vous, est dans le développement plus considérable que nous désirons donner aux opérations de notre Maison de Grimsby avec votre place, opérations qui, croyons-nous, étaient devenues presque nulles pendant les dernières années que vous êtes resté chargé de nous représenter. Nous ajouterons pour votre gouverne que notre principal but est d'ouvrir sur votre place un débouché aux produits d'une mine dont nous avons fait récemment l'acquisition dans le district de Grimsby. En ce qui concerne notre Maison de Cardiff, nous savons que vos rapports avec elle, quoique de peu d'importance, n'avaient pas complètement cessé, mais nous avons jugé qu'il y aurait inconvénient à avoir deux représentants agissant en notre nom sur une même place et nous chargeons en conséquence M.  Silvain de nous représenter à l'avenir aussi bien pour Cardiff que pour Newcastle et Grimsby... »

23 mars 1877
A l'ancien directeur du Lloyd italien, établi pour son compte à Gênes : Au sujet des démarches auprès de Rubattino pour obtenir la consignation à Port-Saïd des navires du Lloyd italien passés entre les mains de Rubattino. « Pour le moment rien à faire. » Depuis l'origine, ces navires ont été à l'adresse de Port-Saïd.

26 mars 1877
Jules Silvain est mis au courant de la lettre envoyée à Ph. W. Kracht le 20 mars 1877.

27 mars 1877
Les maisons de Cardiff, Newcastle et Grimsby sont informées de la lettre envoyée à Ph. W. Kracht le 20 mars 1877.

Avril 1877
Aux Messageries maritimes, Paris : 7 navires à Dakar, 3 à Hong Kong, 1 à Aden, 1 à Smyrne, 3 à Lisbonne, 2 à Constantinople.
De James P. O'Connor, Worms Josse & Cie Port-Saïd : Procuration est donnée à Paul Rouyer. [Information transmise dans une circulaire datée du 1er janvier 1886.]

22 mai 1877
Le lancement du "Louise-Jenny" doit avoir lieu à Glasgow le 11 juin.

15 juin 1877
Le lancement du "Louise-Jenny" a réussi parfaitement.

21 juin 1877
Du capitaine du "Frédéric-Franck" : Connaissement.

23 juin et 9 juillet 1877
D'Hypolite Worms : Testament fait en la forme olographe, et déposé au rang des minutes de Me Robert, notaire à Paris.

5 juillet 1877
A Emma Franchetti : Compte relatif à son immeuble, boulevard Haussmann.

8 juillet 1877
Décès d'Hypolite Worms après un mois de maladie. Sur l'acte du 9 juillet 1877 (voir ci-après), Hypolite Worms est déclaré être décédé dans sa 74ème année. Or, d'après l'État civil, il est né le 7 novembre 1801 et est donc âgé de 75 ans et demi.

9 juillet 1877
Procès-verbal d'ouverture et de description du testament d'Hypolite Worms dressé par Me Robert.
De la préfecture du département de la Seine : Acte de décès d'Hypolite Worms établi sur la déclaration d'Élie Baudet, 37 ans, employé, et d'Henri Goudchaux, 30 ans, négociant, cousin du défunt. Élie Baudet fait partie de la Maison depuis 1865, au moins. À cette date, il était à Turin en charge de liquider les affaires de A. Thiellement, le représentant d'Hypolite Worms dans cette ville.
A James Burness & Sons, Londres : Mort d'Hypolite Worms et continuation de la société. « Sad as the task may be we wish to lose no time in intimating to all our friends that no change whatever is to take place in our firm the business of which will continue as heretofore. The enclosed is a copy of the circular we shall issue to morrow or Wednesday at the latest to our French friends and although we know it cannot apply to our English constituents we send it you in order that you may prepare one somewhat in the same shape, get it printed and issue it to our Port-Said friends, mentioning, if you think it desirable, that our Port-Said business will remain unchanged and will continue to be managed by Mr James O'Connor. » Copie de la circulaire : « Nous avons la douleur de vous faire savoir que nous avons perdu notre associé et fondateur, M.  Hypolite Worms, mort le 8 juillet 1877 dans sa soixante-quinzième année. Aux termes de notre acte de société, la Société Hypolite Worms & Cie continue de plein droit entre l'associé survivant, M.  Henry Josse, et les héritiers et représentants de M.  Hypolite Worms. M.  Henry Josse conserve seul la signature sociale. MM.  Elie Baudet et Henri Goudchaux continuent seulement à signer conjointement par procuration. Ci-dessous nous vous rappelons leurs signatures respectives. » La date à laquelle cette procuration a été donnée n'a pu être retrouvée dans les archives.
Le télégramme suivant fut envoyé à Burness le lendemain semble-t-il : « You may prepare and get printed to circular mentioned our letter yesterday but don't issue it until we have wired you to do so send us a copy tonight. »

10 juillet 1877
De Hte Worms & Cie Paris : Faire-part de décès d'Hypolite Worms.
A A. Grandchamp Fils & Cie, Rouen : Faire-part. Circulaire annonçant la disparition d'Hypolite Worms et la continuation de la société.
De Hte Worms & Cie Port-Saïd : Circulaire datée [de juillet 1877 sans précision de jour], et annonçant le décès d'Hypolite Worms. « The management of the Port Said House will be continued as heretofore by Mr J. P. O'Connor. »

11 juillet 1877
A James Burness & Sons, Londres : « We have decided upon issuing the enclose circular (a similar one being sent by our houses in England) and shall feel obliged by your getting it printed and circulating it among our friends. » Texte de la circulaire jointe : « We regret to have to announce to you the death of our much respected senior which took place on the 8th inst. and beg leave to inform you that the business of the firm will be carried on by the surviving partner and that the management of the Port-Said House will be continued as heretofore by Mr J.P. O'Connor. »

12 juillet 1877
Décès d'Hypolite Worms. Une notice est publiée dans le "Havre" ; 12 exemplaires en sont demandés à M.  Mallet.
De Hte Worms & Cie Port-Saïd : Circulaire avec la même rédaction que celle de Burness sauf la fin qui est remplacée par : « The Cardiff House will be continued as heretofore by Mr T. E. Staniford. »
De Hte Worms & Cie Great Grimsby : Circulaire se terminant par la mention : « No change being made in the management of our branch at this place. »
De F. E. Staniford, Hte Worms & Cie Cardiff : Circulaire se terminant par la mention : « the management of the Cardiff house will be continued as therefore by Mr F. E. Staniford ».

13 juillet 1877
A Hte Worms & Cie Bordeaux : « Vous trouverez sous ce pli un modèle de la circulaire dont nous vous avons parlé ; vous pouvez la faire imprimer et l'adresser aux personnes et clients que vous jugerez convenables. La circulaire est rédigée de la même manière que celle de Paris mais elle ne mentionne pas les pouvoirs de MM.  Baudet et Goudchaux, par contre elle ajoute : « M.  Schacher continuera à être notre représentant à Bordeaux. » Elle est datée de Bordeaux le 12 juillet 1877.
A Hte Worms & Cie Port-Saïd : Envoi par Burness de 70 circulaires en anglais et prochainement d'exemplaires en français.

14 juillet 1877
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - De M.  Hypolite Worms (1er du nom) à M.  Hypolite Worms (second)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en mars 1948.] « Lucien Worms reprit sa vie quelque peu large, à tel point que, au moment de la mort de son père, on dut pour sauvegarder les intérêts qui lui [échoyaient], le pourvoir d'un nouveau conseil judiciaire (ordonnance du 14 juillet 1877). Il était alors domicilié chez sa mère, 5, rue Scribe à Paris. »

15 juillet 1877
De la revue "Les Archives israélites de France" : « M.  Hippolyte Worms, chef de la maison d'armement très connue, est décédé à Paris, à l'âge de 75 ans. » [Extrait de l'article de Roger Mennevée, intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - M.  Hypolite Worms (1er du nom)" et paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en février 1948.]

16 juillet 1877
A Eugène Cellier, Hambourg, et Adolf Deppe, Anvers : Envoi d'un exemplaire du journal "Le Havre" en leur donnant l'autorisation de faire reproduire la notice dans des journaux locaux. Pour Deppe : « En y ajoutant au besoin quelques mots relatifs aux rapports que H. Worms avait comme armateur avec le port d'Anvers. »

17 juillet 1877
Inventaire dressé par Me Robert après le décès d'Hypolite Worms : ses deux enfants, Lucien Worms et Mme veuve de M.  Franchetti, sont ses seuls héritiers, chacun pour moitié. Séphora Worms est légataire d'une quotité de sa succession aux termes de son testament. Voir le 13 décembre 1877.

20 juillet 1877
A Hte Worms & Cie Bordeaux : Notice sur M.  Worms. « Nous l'avons lue dans "La Gironde" et vous remercions de l'empressement que vous avez mis à la faire reproduire. »

25 juillet 1877
Arrivé du steamer "Louise-Jenny" au Havre [ou le 26 juillet]. Partira en août pour Lorient.

17 août 1877
De E. Grosos, Le Havre : Résultat des opérations de la Participation péninsulaire pendant le premier semestre 1877 (16e exercice) et quote-part des 2/42e revenant à la Maison dans ces bénéfices. Voir pour plus d'information au sujet de cette participation les actes du 28 octobre 1882.

18 août 1877
Naissance de Marie Goudchaux, fille d'Henry Goudchaux.
De E. Grosos, Le Havre : Résultat des opérations des steamers de la Ligne de la Baltique ["Emma", "Nathalie" et "Constantin"] pendant le premier semestre 1877 (6e exercice). Quote-part des 4/100e détenus par la Maison dans ces bénéfices. Voir pour plus d'information au sujet de cette participation les actes du 28 octobre 1882.

20 août 1877
De Séphora Worms, Villiers-sur-Mer : Succession d'Hypolite Worms.

21 août 1877
De Séphora, Lucien et Emma Worms, Paris : Succession d'Hypolite Worms. Cession de titres.

29 août 1877
De E. Robert, notaire, Paris : Succession d'Hypolite Worms

11 septembre 1877
De E. Robert, notaire, Paris : Succession d'Hypolite Worms

27 septembre 1877
[Extrait d'un relevé du 12 juillet 1882 :] Vapeurs de M. Deppe venus à Bordeaux du 27 septembre 1877 jusqu'au 12 juillet 1882.

1er octobre 1877
De la revue "Les Archives israélites de France" : Elle enregistre, dans les dons aux institutions religieuses et charitables de la communauté juive de Paris, pendant le mois de septembre, celui des "héritiers de feu Hte Worms : 61.000 F." [Extrait de l'article de Roger Mennevée, intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - M.  Hypolite Worms (1er du nom)" et paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en février 1948.]

26 octobre 1877
De E. Robert, notaire, Paris : Succession d'Hypolite Worms.
De Droche Robin & Cie, Marseille : Affaire courante.

13 décembre 1877
Mme veuve Worms, M.  Lucien Worms et Mme Franchetti procèdent à la liquidation et au partage entre eux, des biens dépendant de la communauté qui existait entre M.  et Mme Worms, et de la succession de M.  Worms, aux termes d'un acte reçu par Me Robert et son collègue, notaires. Par cet acte, les droits appartenant à M.  Worms décédé, dans le capital de la société Hypolite Worms & Cie, constituée ainsi qu'il est dit ci-dessus, et la plus-value des steamers compris dans son apport, ont été attribués : à Mme veuve Worms pour moitié, à M.  Lucien Worms pour un quart et à Mme veuve Franchetti, pour le dernier quart.

19 décembre 1877
A F. Mallet & Cie, Le Havre : "Séphora". « Nous avons examiné les deux propositions que vous nous avez adressés par votre lettre du 5 courant et ... nous désirons renouveler avec vous l'affrètement du "Séphora" pour l'année prochaine, nous sommes donc d'accord sur ce point, mais nous avons à vous demander d'améliorer un peu les conditions que vous nous offrez. Nous ne voulons pas revenir sur les avantages que cet affrètement peut vous procurer, nous en avons déjà causé et vous nous avez dit en même temps quels inconvénients et quelles charges il peut vous occasionner... Bien entendu nous nous en remettons à ce que vous déciderez... Nous n'avons pas et nous ne voulons pas pour le moment chercher d'autre emploi pour ce vapeur. »

21 décembre 1877
A F. Mallet & Cie, Le Havre : "Séphora". « Nous sommes maintenant d'accord sur l'affrètement de ce bateau pour 1878 et vous remercions d'avoir consenti à nous payer 10% pour intérêts et amortissements au lieu de 8%. »
Au ministre de la Marine et des Colonies, Paris : A propos de la proposition qui lui avait été faite le 10 décembre. Depuis l'ouverture du canal de Suez jusqu'à l'année dernière, la fourniture des bâtiments de l'État à Port-Saïd n'a pas cessé d'être confiée à Worms & Cie.

22 décembre 1877
Copie de lettres [n° ?] - page 357. Au ministre de la Marine et des Colonies, Paris : « Messieurs Worms ont été chargés de cette fourniture soit par traité à l'amiable soit par adjudication depuis l'ouverture du canal de Suez jusqu'au 1er janvier 1877, à cette date la maison Bazin & Co., la seule maison française existant à Port-Saïd, devint adjudicataire pour l'année 1877... » Ce que Worms demande c'est l'égalité absolue pour les deux maisons françaises de Port-Saïd, mais si une maison était favorisée, Worms considère ses anciennes relations avec la Marine pendant et depuis la guerre de Crimée et en dernier lieu les services rendus au gouvernement, soit comme fournisseur soit comme armateur, pendant la guerre de 1870, lui donnent des droits à la bienveillance de l'administration.

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