1859.01.01.A Hantier Mallet et Cie.Le Havre.Extrait
Origine : Copies de lettres à la presse n°123 - du 14 décembre 1858 au 2 janvier 1859
Paris, 1er janvier 1859
Messieurs Hantier Mallet & Cie
Le Havre
Je vous transmets la lettre et le compte que je reçois ce matin de Rodocanachi.
Et, d'abord, l'agence de la Compagnie en vos mains doit être une chose considérable et vous assurerait un bon débouché de charbon.
Mais surtout, nous devons trouver auprès de la Compagnie russe quelque moyen d'utiliser nos bateaux en bonnes conditions, si, mieux encore, nous ne réussissons à les lui vendre à un bon prix - ce que je préfère toujours à toute combinaison possible. Sans avoir le temps de bien les approfondir, voici les premières idées qui se présentent à moi. On pourrait louer nos trois bateaux à la Compagnie.
[...]
II y aurait aussi possibilité d'une participation, mais là, bien des questions surgiraient. Je n'ai pas grande confiance, surtout pour la première année, dans la gestion prudente et intelligente de Messieurs les administrateurs, mais aussi on pourrait s'emparer peu à peu de la direction réelle, tout en laissant les apparences aux administrateurs russes.
Enfin, on nous fait preuve de confiance, on sait que nous avons de bons bateaux et que nous pouvons les garder sans pleurer misère et faire une concurrence au printemps prochain. Nous pouvons donc, sans trop nous monter l'imagination, dire qu'il doit sortir quelque chose de bon pour nous de cette ouverture amicale.
Depuis quelques jours Schacher me presse pour l'affaire de Hambourg et les démarches de Albrecht (que Schacher ignore) et celle des courtiers de Hambourg me prouvent qu'il y a quelque chose à faire. Je me décide donc à essayer, mais par moi-même, employant Schacher à Bordeaux et les courtiers français (non [Dirck] bien entendu) à Hambourg.
Veuillez donc dire à cet agent, qui vous a entretenu de l'affaire, de se trouver lundi à Paris et je m'entendrai avec lui. N'entrez dans aucun détail avec cet agent. Dites-lui seulement de venir me voir. Dès aujourd'hui je donne à Schacher ordre d'agir.
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Et, d'abord, l'agence de la Compagnie en vos mains doit être une chose considérable et vous assurerait un bon débouché de charbon.
Mais surtout, nous devons trouver auprès de la Compagnie russe quelque moyen d'utiliser nos bateaux en bonnes conditions, si, mieux encore, nous ne réussissons à les lui vendre à un bon prix - ce que je préfère toujours à toute combinaison possible. Sans avoir le temps de bien les approfondir, voici les premières idées qui se présentent à moi. On pourrait louer nos trois bateaux à la Compagnie.
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II y aurait aussi possibilité d'une participation, mais là, bien des questions surgiraient. Je n'ai pas grande confiance, surtout pour la première année, dans la gestion prudente et intelligente de Messieurs les administrateurs, mais aussi on pourrait s'emparer peu à peu de la direction réelle, tout en laissant les apparences aux administrateurs russes.
Enfin, on nous fait preuve de confiance, on sait que nous avons de bons bateaux et que nous pouvons les garder sans pleurer misère et faire une concurrence au printemps prochain. Nous pouvons donc, sans trop nous monter l'imagination, dire qu'il doit sortir quelque chose de bon pour nous de cette ouverture amicale.
Depuis quelques jours Schacher me presse pour l'affaire de Hambourg et les démarches de Albrecht (que Schacher ignore) et celle des courtiers de Hambourg me prouvent qu'il y a quelque chose à faire. Je me décide donc à essayer, mais par moi-même, employant Schacher à Bordeaux et les courtiers français (non [Dirck] bien entendu) à Hambourg.
Veuillez donc dire à cet agent, qui vous a entretenu de l'affaire, de se trouver lundi à Paris et je m'entendrai avec lui. N'entrez dans aucun détail avec cet agent. Dites-lui seulement de venir me voir. Dès aujourd'hui je donne à Schacher ordre d'agir.
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