1855.09.13.Au ministre de la Marine et des Colonies.Paris

Origine : Copie de lettres à la presse n°73 ou 74

[NB : Les sources ne mentionnent pas de dates pour les volumes n°68 à 74 (entre le 25 mai 1855 et le 15 août 1855. Ces lacunes peuvent provenir soit d'un oubli dans le recensement, soit de la perte de certains volumes.]

Paris, le 13 septembre 1855
Monsieur le Ministre de la Marine et des Colonies
En ville

Monsieur le Ministre,
Dans ce moment où l'approche de l'hiver peut déterminer une demande considérable de charbons et où les arrivages peuvent être retardés par les difficultés de navigation dans les Dardanelles, je pense, Monsieur le Ministre, vous faire une proposition agréable, en vous offrant, au cours du jour, quelques chargements de charbons qui ne peuvent tarder à arriver à Constantinople.
Les navires suivants ont été expédiés aux dates indiquées :
De Cardiff

30 juin

Due .Fratelli

309 tonnes

charbon Carr's Merthyr

31 juillet

Fanny Sermes

228 tonnes

charbon Nixon's Merthyr

De Newcastle

11 juillet

Sarah Wlashing

347 tonnes

charbon Longridges West-Hartley

19 juillet

Sagittaire

508 tonnes

charbon Davison's

28 août

Kerstelling

153 tonnes

charbon Bedside

1.545 tonnes - ensemble dont :
537 tonnes Cardiff
1.008 tonnes Newcastle
J'ai l'honneur de vous proposer ces 1.545 tonnes aux cours actuels des prix de charbon et de fret, plus un bénéfice pour moi de F 1,25 par tonne, et les 3% au profit de la Caisse des Invalides restant à votre charge, sous la réserve, bien entendu de leur invente au moment où vos instructions arriveraient à Constantinople, car déjà j'avais donné à mes correspondants, P. Durand & Cie, l'ordre de les vendre au fur et à mesure de leur arrivée.
Dans le cas où vous accepteriez ma proposition, Monsieur Le Frapper aurait à s'entendre avec mes correspondants pour prendre livraison de ces charbons, et, sur le procès-verbal de réception, vous me régleriez le montant de mes factures établies sur les bases indiquées ci-dessus.
Le départ de ces navires étant déjà fort ancien, il serait urgent de me faire connaître votre décision, si ma proposition vous paraît offrir quelque intérêt afin que je fournisse immédiatement mes instructions à mes correspondants.
Je vous prie d'agréer, [...].
Je vous garantis, Monsieur le Ministre, un charbon de première qualité. Du reste, Monsieur le Frapper aura tout droit de les refuser.

Back to archives from 1855