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1854.10.20.Au Chemin de fer du Midi.Paris
Origine : Copie de lettres à la presse n°61 - du 5 octobre 1854 au 3 novembre 1854
Paris, le 20 octobre 1854
Messieurs les membres du comité de direction des travaux
de la Compagnie des Chemins de fer du Midi
Paris
Messieurs,
Ma lettre de ce jour accepte les conditions par vous libellées d'un contrat de 6.000 tonnes charbon.
Je viens vous demander de vouloir bien me confier aussi le transport des rails, que vous pourrez tirer, pendant les neuf mois qui vont suivre, de Cardiff ou autres ports de la Manche de Bristol.
Je ne réclame de vous, Messieurs, aucun bénéfice sur ce transport. Le seul but de ma demande est de concentrer ainsi en mes mains l'affrètement des navires, pour éviter à vous comme à moi, la fâcheuse concurrence qui résulterait de demandes simultanées de navires, par deux agents, pour le même port.
Vous m'avez demandé quelles seraient mes conditions pour soigner à Cardiff l'embarquement de 12 à 15.000 tonnes charbon que vous pourriez peut-être y faire charger par hélices. Si ce cas se réalise, je mets à l'avance mes agents à votre disposition pour acheter, payer, expédier, faire en un mot le nécessaire ; et mes prétentions seront des plus modérées.
J'espère, cependant, que de nouvelles propositions que je vais vous soumettre tout prochainement pour une fourniture de 60.000 tonnes charbon à transporter par hélices, vous dispenseront de traiter ailleurs ces 14 ou 15.000.
Veuillez...
Messieurs les membres du comité de direction des travaux
de la Compagnie des Chemins de fer du Midi
Paris
Messieurs,
Ma lettre de ce jour accepte les conditions par vous libellées d'un contrat de 6.000 tonnes charbon.
Je viens vous demander de vouloir bien me confier aussi le transport des rails, que vous pourrez tirer, pendant les neuf mois qui vont suivre, de Cardiff ou autres ports de la Manche de Bristol.
Je ne réclame de vous, Messieurs, aucun bénéfice sur ce transport. Le seul but de ma demande est de concentrer ainsi en mes mains l'affrètement des navires, pour éviter à vous comme à moi, la fâcheuse concurrence qui résulterait de demandes simultanées de navires, par deux agents, pour le même port.
Vous m'avez demandé quelles seraient mes conditions pour soigner à Cardiff l'embarquement de 12 à 15.000 tonnes charbon que vous pourriez peut-être y faire charger par hélices. Si ce cas se réalise, je mets à l'avance mes agents à votre disposition pour acheter, payer, expédier, faire en un mot le nécessaire ; et mes prétentions seront des plus modérées.
J'espère, cependant, que de nouvelles propositions que je vais vous soumettre tout prochainement pour une fourniture de 60.000 tonnes charbon à transporter par hélices, vous dispenseront de traiter ailleurs ces 14 ou 15.000.
Veuillez...
Hte Worms