1852.12.15.Au ministre de la Marine et des Colonies.Paris.Extrait
Origine : Copie de lettres à la presse n°39 - du 14 décembre 1852 au 15 janvier 1853
Paris, le 15 décembre 1852
Monsieur le Ministre de la Marine et des Colonies
Paris
Monsieur le Ministre,
Je m'empresse de répondre à la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'adresser le 14 de ce mois, et par laquelle vous me prévenez que, faute par moi de justifier par pièces authentiques les retards apportés dans I'expédition des charbons demandés par votre ordre du 8 octobre dernier, à destination de la Martinique, vous serez obligé d'opérer une retenue de 10 pour cent sur la valeur des quantités en retard.
Je ne puis répondre à cela, Monsieur le Ministre, qu'il m'est impossible de fournir aucune pièce authentique, mais je puis vous affirmer et vous faire certifier au besoin par les officiers publics, courtiers maritimes de nos ports principaux, que, depuis 2 mois, je les relance incessamment pour trouver des navires et que leurs démarches et les miennes ont été infructueuses et jusqu'à l'affrètement de navire ["Bureau Integritas"].
J'ai conclu cet affrètement à des conditions qui me laissent une perte certaine et lourde au lieu de bénéfice légitime que je devais espérer - et cependant, aujourd'hui même, j'apprends que l'armateur désirerait rompre cet affrètement. Le capitaine de son navire, effrayé des pertes subies par l'équipage de navire "Edouard", en retour de la Martinique à Dunkerque, et appartenant au même amateur, le capitaine, dis-je, a refusé d'embarquer et l'armateur a eu toutes les peines du monde à le remplacer.
En outre, la récolte des sucres, comme j'ai déjà eu l'honneur de vous le dire, est retardée cette année de 2 mois. Les navires, qui partent habituellement en novembre, ne partiront qu'en janvier pour nos Antilles.
[...]
Je m'empresse de répondre à la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'adresser le 14 de ce mois, et par laquelle vous me prévenez que, faute par moi de justifier par pièces authentiques les retards apportés dans I'expédition des charbons demandés par votre ordre du 8 octobre dernier, à destination de la Martinique, vous serez obligé d'opérer une retenue de 10 pour cent sur la valeur des quantités en retard.
Je ne puis répondre à cela, Monsieur le Ministre, qu'il m'est impossible de fournir aucune pièce authentique, mais je puis vous affirmer et vous faire certifier au besoin par les officiers publics, courtiers maritimes de nos ports principaux, que, depuis 2 mois, je les relance incessamment pour trouver des navires et que leurs démarches et les miennes ont été infructueuses et jusqu'à l'affrètement de navire ["Bureau Integritas"].
J'ai conclu cet affrètement à des conditions qui me laissent une perte certaine et lourde au lieu de bénéfice légitime que je devais espérer - et cependant, aujourd'hui même, j'apprends que l'armateur désirerait rompre cet affrètement. Le capitaine de son navire, effrayé des pertes subies par l'équipage de navire "Edouard", en retour de la Martinique à Dunkerque, et appartenant au même amateur, le capitaine, dis-je, a refusé d'embarquer et l'armateur a eu toutes les peines du monde à le remplacer.
En outre, la récolte des sucres, comme j'ai déjà eu l'honneur de vous le dire, est retardée cette année de 2 mois. Les navires, qui partent habituellement en novembre, ne partiront qu'en janvier pour nos Antilles.
[...]
Hte Worms