1852.11.19. A Th. Pichon.Smyrne.Extrait
Origine : Copie de lettres à la presse n°38 - du 16 novembre 1852 au 14 décembre 1852
Paris, le 19 novembre 1852
Monsieur Th. Pichon
Consul général de France
Smyrne
J'ai l'honneur de vous confirmer la lettre que vous adressait notre ami, M. Rosseeuw, le 18 ou 19 octobre dernier, relative aux propositions que je désire soumettre à Monsieur l'Amiral Romain Desfossés, pour la fourniture des charbons nécessaires au service des bateaux à vapeur de notre station française dans le Levant.
Les renseignements que j'avais demandés, et qui me sont parvenus, sur les détails de ce service, quantités, provenance, station à approvisionner, condition de livraison, sont bien vagues, et me font plus que jamais désirer la présence en mes mains d'un cahier de charges, qui m'indique clairement les conditions des contrats à intervenir.
Cependant, comme un mois de temps sépare entre nous la demande et la réponse, je prends la liberté de m'adresser officiellement à vous, Monsieur le Consul général, pour réclamer comme Français votre bienveillante intervention auprès de Monsieur l'Amiral commandant la station du Levant.
Sauf de légers détails, qu'une note précise me ferait connaître, j'offre, dès aujourd'hui, de me charger, pour 12 mois au plus, de la fourniture des charbons nécessaires au service des vapeurs de la station, et m'engage à l'exécuter dans les conditions suivantes.
Aux stations de Smyrne, Athènes, Constantinople et Alexandrie :
Charbon provenant des meilleures mines de la manche de Bristol, Cardiff, Swansea, Newport ou de Newcastle.
[...]
Je livrerai les quantités indiquées à l'avance et en tiendrai toujours en magasin un approvisionnement raisonnable.
Au prix uniforme de trente cinq francs la tonne de mille kilogrammes.
Telles sont, Monsieur, les propositions que je réclame de votre obligeance, de vouloir bien soumettre, en mon nom, à Monsieur l'Amiral.
[...]
Les renseignements que j'avais demandés, et qui me sont parvenus, sur les détails de ce service, quantités, provenance, station à approvisionner, condition de livraison, sont bien vagues, et me font plus que jamais désirer la présence en mes mains d'un cahier de charges, qui m'indique clairement les conditions des contrats à intervenir.
Cependant, comme un mois de temps sépare entre nous la demande et la réponse, je prends la liberté de m'adresser officiellement à vous, Monsieur le Consul général, pour réclamer comme Français votre bienveillante intervention auprès de Monsieur l'Amiral commandant la station du Levant.
Sauf de légers détails, qu'une note précise me ferait connaître, j'offre, dès aujourd'hui, de me charger, pour 12 mois au plus, de la fourniture des charbons nécessaires au service des vapeurs de la station, et m'engage à l'exécuter dans les conditions suivantes.
Aux stations de Smyrne, Athènes, Constantinople et Alexandrie :
Charbon provenant des meilleures mines de la manche de Bristol, Cardiff, Swansea, Newport ou de Newcastle.
[...]
Je livrerai les quantités indiquées à l'avance et en tiendrai toujours en magasin un approvisionnement raisonnable.
Au prix uniforme de trente cinq francs la tonne de mille kilogrammes.
Telles sont, Monsieur, les propositions que je réclame de votre obligeance, de vouloir bien soumettre, en mon nom, à Monsieur l'Amiral.
[...]
Hte Worms