1852.10.29.De P. Prévostella.Trieste
Origine : Collection de lettres reçues - liasse 1848-1854
Trieste, le 29 octobre 1852
Monsieur Hypte Worms
46, rue Laffitte - Paris
J'ai bien reçu votre amicale du 20 courant, et sur l'appui de la même, je me suis entretenu avec un des plus influents des directeurs de notre Lloyd, auquel j'ai rendu ostensible votre susdite, mais, dès les premier moment, j'ai vu à mon regret qu'il n'y aura rien à faire avec cette société, sur les bases que vous livrez les charbons à vos Messageries.
Au premier lieu, la société susdite a encore en vigueur des contrats antérieurs avec des maisons dont elle n'a aucun motif à se plaindre.
Mais le point essentiel, ou pour mieux dire, celui dans lequel elle trouve sa convenance, c'est de pouvoir spéculer sur les frets, et en fait sur un article aussi pauvre, c'est un objet assez intéressant. Elle donne les ordres de charger les navires quand les frets lui offrent une majeure convenance, ce qui n'est pas le cas avec votre système de rendre le charbon à un certain point aux diverses stations où il est à fournir, puisque, de cette manière, c'est vous qui faites la spéculation sur les frets qui est l'objet le plus important.
Nonobstant il ne serait pas difficile que je trouve une autre voie capable à utiliser les offres que vous avez bien voulu me faire en cet article. Je vous prie, par conséquence, de m'indiquer le prix francs à bord dans les ports de Venise, que vous pourriez me fournir les charbons de Newcastle et Cardiff, en première qualité, à l'usage de machines stables, pendant une année, pour environ 12 chargements, soit un par mois.
En même temps, vous voudrez me coter le coke également en première qualité et pour une fourniture semblable à la susdite pour locomotives de chemin de fer.
Veuillez présenter mes salutations à M. R. de Kaulla, s'il se trouve encore chez vous ou bien de les lui faire parvenir en cas d'absence, et dans l'attente ce vos bonnes nouvelles je vous salue, Monsieur, bien amicalement.
Au premier lieu, la société susdite a encore en vigueur des contrats antérieurs avec des maisons dont elle n'a aucun motif à se plaindre.
Mais le point essentiel, ou pour mieux dire, celui dans lequel elle trouve sa convenance, c'est de pouvoir spéculer sur les frets, et en fait sur un article aussi pauvre, c'est un objet assez intéressant. Elle donne les ordres de charger les navires quand les frets lui offrent une majeure convenance, ce qui n'est pas le cas avec votre système de rendre le charbon à un certain point aux diverses stations où il est à fournir, puisque, de cette manière, c'est vous qui faites la spéculation sur les frets qui est l'objet le plus important.
Nonobstant il ne serait pas difficile que je trouve une autre voie capable à utiliser les offres que vous avez bien voulu me faire en cet article. Je vous prie, par conséquence, de m'indiquer le prix francs à bord dans les ports de Venise, que vous pourriez me fournir les charbons de Newcastle et Cardiff, en première qualité, à l'usage de machines stables, pendant une année, pour environ 12 chargements, soit un par mois.
En même temps, vous voudrez me coter le coke également en première qualité et pour une fourniture semblable à la susdite pour locomotives de chemin de fer.
Veuillez présenter mes salutations à M. R. de Kaulla, s'il se trouve encore chez vous ou bien de les lui faire parvenir en cas d'absence, et dans l'attente ce vos bonnes nouvelles je vous salue, Monsieur, bien amicalement.
P. Prévostella