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Monsieur Vincent n'est à Marseille que depuis très peu de jours ; il est venu me voir pour me confirmer tout ce qui avait été dit entre nous avant son départ. Je lui ai fait connaître les propositions très favorables que vous m'aviez chargé de lui faire et il en a été extrêmement reconnaissant. Son intérêt matériel les lui ferait accepter avec plaisir mais il est retenu par des raisons de convenance, d'une part, à cause de son beau-frère qui est son agent à Newcastle et qu'il y a établi lui-même, d'autre part, à cause de l'ancienneté de ses relations avec la Maison de Cardiff (dont le nom m'échappe) et avec laquelle il a depuis longtemps des rapports intimes.
Et, en attendant qu'une circonstance quelconque lui permette d'en profiter - il verrait toujours avec plaisir que vous vous entendissiez avec sa Maison de Newcastle pour ne pas vous faire réciproquement concurrence à l'occasion des frets ; il a dû écrire en conséquence.
Quant au fournitures de Marseille, rien n'est changé dans ce qui a été convenu. Elles se feront entre vous et lui et marchant d'accord pour soutenir les prix et se partager les quantités. L'application n'est pas difficile comme vous paraissez le craindre. Nous tournerons ici les difficultés très bien.