1852.07.26.A A. Lebaudy.Durham
Origine : Copie de lettres à la presse n°34 - du 23 juillet 1852 au 21 août 1852
Paris, le 26 juillet 1852
Monsieur A. Lebaudy
Fence houses - Durham
J'ai l'honneur de vous confirmer ma lettre du 22 courant.
Après bien des démarches pénibles auprès des gens blasés sur les essais, mon agent de Bordeaux me transmet l'ordre d'expédier un petit chargement de vos charbons lavés.
Seulement les acheteurs lui mettent deux conditions : je dois garantir que le charbon pourra être converti en coke et produire au moins 66%.
D'après ce qui se passe à Nantes, je ne puis pas assumer sur moi ces garanties à donner et je pense que vous, fabricant, ne reculerez pas devant cette responsabilité. Votre intérêt y est plus grand seulement, et vous avez, de votre chose, une connaissance approfondie, que je ne puis avoir. Veuillez donc avoir l'obligeance de me faire savoir si, sous votre responsabilité et à vos périls et risques, je puis donner les deux garanties requises. Et, aussitôt, je donnerai l'ordre d'affréter un navire.
Voulez-vous mieux, pour éviter perte de temps, écrire à M. Pring, que je préviens par ce courrier, que vous êtes d'accord avec la Maison de Paris, et il affrétera aussitôt.
Il n'a pas encore été question de prix avec mes Bordelais - et il a fallu bien de la rhétorique pour les décider - mais, si le charbon leur convient, je puis vous ouvrir ici un débouché considérable. Je pense donc que vous n'hésiterez pas à adhérer à leur demande.
Agréer, Monsieur, mes bien sincères salutations.
Après bien des démarches pénibles auprès des gens blasés sur les essais, mon agent de Bordeaux me transmet l'ordre d'expédier un petit chargement de vos charbons lavés.
Seulement les acheteurs lui mettent deux conditions : je dois garantir que le charbon pourra être converti en coke et produire au moins 66%.
D'après ce qui se passe à Nantes, je ne puis pas assumer sur moi ces garanties à donner et je pense que vous, fabricant, ne reculerez pas devant cette responsabilité. Votre intérêt y est plus grand seulement, et vous avez, de votre chose, une connaissance approfondie, que je ne puis avoir. Veuillez donc avoir l'obligeance de me faire savoir si, sous votre responsabilité et à vos périls et risques, je puis donner les deux garanties requises. Et, aussitôt, je donnerai l'ordre d'affréter un navire.
Voulez-vous mieux, pour éviter perte de temps, écrire à M. Pring, que je préviens par ce courrier, que vous êtes d'accord avec la Maison de Paris, et il affrétera aussitôt.
Il n'a pas encore été question de prix avec mes Bordelais - et il a fallu bien de la rhétorique pour les décider - mais, si le charbon leur convient, je puis vous ouvrir ici un débouché considérable. Je pense donc que vous n'hésiterez pas à adhérer à leur demande.
Agréer, Monsieur, mes bien sincères salutations.
Hte Worms