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1852.06.23.A Victor Demeuldre.Naples.Extrait
Origine : Copie de lettres à la presse n°33 - du 27 juin 1852 au 23 juillet 1852
Paris, 23 juin 1852
Monsieur V. Demeuldre
Naples
[...]
Votre lettre du 4 courant me donne de nouveaux détails sur la position de MM. Troisi et me pousse à traiter avec eux.
Vous avez déjà vu, par ma lettre du 7 courant, que je comprenais la position. Donc, n'ayant pas vu M. Violier à Paris, je vous engageais et vous engage de nouveau à vous lier avec MM. Troisi.
Et vous pouvez signer dès à présent avec eux un marché pour les quantités qu'ils voudront.
[...]
Vous voilà donc à même de terminer avec ces Messieurs Troisi. Faites-leur valoir que, outre qu'ils seront bien servis, ils annulent ma concurrence auprès des compagnies qu'ils fournissent.
Venons maintenant à M. Close le grand [faiseur].
Vous me dites que vous voudriez lui élever une concurrence auprès de la marine de l'État.
Je crois qu'il serait plus habile de s'entendre avec lui, et dans ce cas, voyez-le. Dites-lui que je songerais à me mettre sur les rangs auprès du gouvernement napolitain et que, placé comme je le suis en Angleterre, je pourrais lui être un rude concurrent mais que je préfère m'entendre avec lui et que, à cette fin, je lui propose de prendre l'engagement formel avec lui de ne faire aucune tentative de concurrence, à la condition (par écrit bien entendu) que lui s'engagerait à prendre de moi tant de mille tonnes charbon à Cardiff, tant de mille à Newcastle. Ce serait à vous de voir quels chiffres il est possible et raisonnable de fixer, mais cela devrait être au moins 10.000 tonnes ensemble.
[...]
Votre lettre du 4 courant me donne de nouveaux détails sur la position de MM. Troisi et me pousse à traiter avec eux.
Vous avez déjà vu, par ma lettre du 7 courant, que je comprenais la position. Donc, n'ayant pas vu M. Violier à Paris, je vous engageais et vous engage de nouveau à vous lier avec MM. Troisi.
Et vous pouvez signer dès à présent avec eux un marché pour les quantités qu'ils voudront.
[...]
Vous voilà donc à même de terminer avec ces Messieurs Troisi. Faites-leur valoir que, outre qu'ils seront bien servis, ils annulent ma concurrence auprès des compagnies qu'ils fournissent.
Venons maintenant à M. Close le grand [faiseur].
Vous me dites que vous voudriez lui élever une concurrence auprès de la marine de l'État.
Je crois qu'il serait plus habile de s'entendre avec lui, et dans ce cas, voyez-le. Dites-lui que je songerais à me mettre sur les rangs auprès du gouvernement napolitain et que, placé comme je le suis en Angleterre, je pourrais lui être un rude concurrent mais que je préfère m'entendre avec lui et que, à cette fin, je lui propose de prendre l'engagement formel avec lui de ne faire aucune tentative de concurrence, à la condition (par écrit bien entendu) que lui s'engagerait à prendre de moi tant de mille tonnes charbon à Cardiff, tant de mille à Newcastle. Ce serait à vous de voir quels chiffres il est possible et raisonnable de fixer, mais cela devrait être au moins 10.000 tonnes ensemble.
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