1852.04.13.De Paul Ladmirault.Nantes.Extrait
Origine : Collection de lettres reçues - liasse 1848-1854
Nantes, le 13 avril 1852
Monsieur Hypte Worms
Paris
J'ai successivement reçu vos amicales des 11 et 12 courant. Je vous remercie de vos bonnes intentions à mon égard. Comptez sur moi pour sauvegarder et défendre vos intérêts.
Votre amicale du 12 courant me postait les conditions de votre contrat avec l'administration du Chemin de fer. Suivant moi il est bien préférable de causer ensemble plutôt que de correspondre car il est une foule d'objections qui peuvent surgir et dont je serai bien aise de vous faire part en causant et que nous pourrons discuter tout à notre aise. Sitôt que je vais pouvoir m'absenter je prendrai le chemin de fer pour me rendre auprès de vous.
Je vais lire attentivement les conditions de votre marché, et vous ferai part des observations qui pourront me venir à l'idée. Quant à la commission je pense qu'en vous demandant F 1 par tonneau; et prenant à ma charge les frais des hommes que je mettrai pour prendre le compte, je ne suis pas trop exigeant.
Les autres frais de négociation ou retard s'il y avait des avances avec terme pour les paiements des frets ou droits de douanes seraient à votre compte, mais ceci n'est qu'une supposition et, dans tous les cas, ce n'est qu'une bagatelle. Comme vous je trouve le cahier des charges très élastique, et c'est précisément cette raison qui me fait désirer de m'entretenir avec vous.
Les maisons dont vous parlez ne sont pas, je pense, plus protégées que les autres, et je ne pense pas qu'elles aient aussi plus d'influence auprès des administrateurs du chemin de fer que les autres maisons qui sont adjudicataires. En tout cas reposez-vous sur moi pour faire respecter vos droits. Avec la justice on est toujours fort et l'énergie ne me manquera pas. Ne craignez rien de ce côté ! Et qui que ce soit ne me molestera pas plus que les maisons que je représente.
Je prends note que vous ne devez livrer qu'aux 1.000 kilos et non aux 1015 comme le tonneau anglais...
Votre amicale du 12 courant me postait les conditions de votre contrat avec l'administration du Chemin de fer. Suivant moi il est bien préférable de causer ensemble plutôt que de correspondre car il est une foule d'objections qui peuvent surgir et dont je serai bien aise de vous faire part en causant et que nous pourrons discuter tout à notre aise. Sitôt que je vais pouvoir m'absenter je prendrai le chemin de fer pour me rendre auprès de vous.
Je vais lire attentivement les conditions de votre marché, et vous ferai part des observations qui pourront me venir à l'idée. Quant à la commission je pense qu'en vous demandant F 1 par tonneau; et prenant à ma charge les frais des hommes que je mettrai pour prendre le compte, je ne suis pas trop exigeant.
Les autres frais de négociation ou retard s'il y avait des avances avec terme pour les paiements des frets ou droits de douanes seraient à votre compte, mais ceci n'est qu'une supposition et, dans tous les cas, ce n'est qu'une bagatelle. Comme vous je trouve le cahier des charges très élastique, et c'est précisément cette raison qui me fait désirer de m'entretenir avec vous.
Les maisons dont vous parlez ne sont pas, je pense, plus protégées que les autres, et je ne pense pas qu'elles aient aussi plus d'influence auprès des administrateurs du chemin de fer que les autres maisons qui sont adjudicataires. En tout cas reposez-vous sur moi pour faire respecter vos droits. Avec la justice on est toujours fort et l'énergie ne me manquera pas. Ne craignez rien de ce côté ! Et qui que ce soit ne me molestera pas plus que les maisons que je représente.
Je prends note que vous ne devez livrer qu'aux 1.000 kilos et non aux 1015 comme le tonneau anglais...
Paul Ladmirault
Hte Worms