1851.05.22.A Bravet Oncle.Marseille.Extrait
Origine : Copie de lettres à la presse n°22 - du 18 mai 1851 au 10 juillet 1851
Paris, 22 mai 1851
Monsieur Bravet Oncle
Marseille
[...]
Si vous ne trouvez pas ces prix, avant ou au moment de l'arrivée, vous voudrez bien mettre en magasin pour mon compte, avec toute économie possible dans les frais.
Les quantités ainsi mises en magasin n'étant pas très considérables, je dois penser que dans les nombreuses relations, vous trouverez à les écouler avec avantage pour moi.
Vous ne me parlez plus de la démarche que vous avez faite auprès du directeur des Postes. Je voudrais cependant en connaître l'issue et savoir aussi comment M. Vincent opère ses livraisons.
Si les conditions du cahier des charges ne sont pas suivies rigoureusement [contre] le fournisseur actuel, j'aurai droit de me plaindre à l'administration, et, comme je veux user de ce droit, s'il y a lieu, je vous prie de bien me renseigner sur la suite de cette affaire.
Mon début sur votre place n'est pas heureux mais je ne me laisse nullement décourager pour cela. Continuez-moi vos avis d'une manière suivie. Et je suis tout disposé à vous mettre de nouvelles affaires en mains. Il m'a été dit que l'on vendait souvent par navire à livrer, avec condition de remettre les connaissements dans la quinzaine qui suit le marché.
Dès que vos prix se relèveront, je vous autoriserai à vendre ainsi et vous adresserai les connaissements en temps utile. Avant de vous avoir vu à Paris, je comptai envoyer à Marseille quelqu'un pour étudier la place. Dites-moi franchement si vous voyez possibilité de faire ensemble quelque chose de suivi et de quelque importance, et vous me trouverez tout disposé à donner à l'affaire toute l'extension possible.
Veuillez, je vous prie, savoir d'une manière positive si mes charbons sont livrés aux Postes, et s'ils donnent au-dessus ou au-dessous de 10 % de menus.
Recevez, etc.
Si vous ne trouvez pas ces prix, avant ou au moment de l'arrivée, vous voudrez bien mettre en magasin pour mon compte, avec toute économie possible dans les frais.
Les quantités ainsi mises en magasin n'étant pas très considérables, je dois penser que dans les nombreuses relations, vous trouverez à les écouler avec avantage pour moi.
Vous ne me parlez plus de la démarche que vous avez faite auprès du directeur des Postes. Je voudrais cependant en connaître l'issue et savoir aussi comment M. Vincent opère ses livraisons.
Si les conditions du cahier des charges ne sont pas suivies rigoureusement [contre] le fournisseur actuel, j'aurai droit de me plaindre à l'administration, et, comme je veux user de ce droit, s'il y a lieu, je vous prie de bien me renseigner sur la suite de cette affaire.
Mon début sur votre place n'est pas heureux mais je ne me laisse nullement décourager pour cela. Continuez-moi vos avis d'une manière suivie. Et je suis tout disposé à vous mettre de nouvelles affaires en mains. Il m'a été dit que l'on vendait souvent par navire à livrer, avec condition de remettre les connaissements dans la quinzaine qui suit le marché.
Dès que vos prix se relèveront, je vous autoriserai à vendre ainsi et vous adresserai les connaissements en temps utile. Avant de vous avoir vu à Paris, je comptai envoyer à Marseille quelqu'un pour étudier la place. Dites-moi franchement si vous voyez possibilité de faire ensemble quelque chose de suivi et de quelque importance, et vous me trouverez tout disposé à donner à l'affaire toute l'extension possible.
Veuillez, je vous prie, savoir d'une manière positive si mes charbons sont livrés aux Postes, et s'ils donnent au-dessus ou au-dessous de 10 % de menus.
Recevez, etc.
Hyp. Worms
Je désirerais savoir comment les compagnies de bateaux à vapeur s'y prennent pour l'achat de leur charbon : Ont-elles à faire à un fournisseur ou achètent-elles des cargaisons entières et sur connaissement ? Donnez-moi quelques détails.