1849.10.03.De D.L. Chapman.Dieppe.Original
Courrier original
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Monsieur H. Worms - 6, rue de la Victoire - Paris
[Courrier composté à Dieppe le 3 octobre 1849 ; ligne du Havre (illisible).]
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Dieppe, le 3 octobre 1849
Monsieur H. Worms - Paris
Je vous confirme ma lettre d'hier. Sous ce pli je vous remets le compte du navire "Isabella-Heron" s'élevant à la somme de F 4 159,35.
Le capitaine de ce navire réclame sept jours de surestaries, ce qui, à la rigueur, lui est dû. J'ai cependant insisté pour ne lui payer que pour 6 jours, lui promettant que je ferai mon possible pour lui obtenir les £ 2.2.0 pour le septième jour.
La "Resolution" est entrée dans le port aujourd'hui. Ce navire ira au Bassin demain matin. Je dois de nouveau vous prier de rectifier vos chartes-parties ; vous venez d'en faire imprimer de nouvelles, et sur ces chartes-parties il est dit que le navire ira à Dieppe ou aussi près que possible. Ce qui veut dire que les jours de planches commenceront du jour de l'arrivée du navire à Dieppe sans avoir égard au chemin de fer. Aussi le capitaine m'a-t-il [page 3] dit aussitôt son arrivée : « je suis à quai, je considère que mes jours de planches commenceront demain ». Je lui ai répondu que demain je lui trouverai une place au quai du chemin de fer. Vous remarquerez néanmoins que si ce navire fut arrivé dans les mortes eaux, il aurait fallu ou le décharger ou payer des surestaries. Veuillez faire changer cette clause et ajouter que les jours de planches commenceront du jour où le navire sera au quai du chemin de fer.
Recevez, Monsieur, mes sincères salutations.
Le capitaine de ce navire réclame sept jours de surestaries, ce qui, à la rigueur, lui est dû. J'ai cependant insisté pour ne lui payer que pour 6 jours, lui promettant que je ferai mon possible pour lui obtenir les £ 2.2.0 pour le septième jour.
La "Resolution" est entrée dans le port aujourd'hui. Ce navire ira au Bassin demain matin. Je dois de nouveau vous prier de rectifier vos chartes-parties ; vous venez d'en faire imprimer de nouvelles, et sur ces chartes-parties il est dit que le navire ira à Dieppe ou aussi près que possible. Ce qui veut dire que les jours de planches commenceront du jour de l'arrivée du navire à Dieppe sans avoir égard au chemin de fer. Aussi le capitaine m'a-t-il [page 3] dit aussitôt son arrivée : « je suis à quai, je considère que mes jours de planches commenceront demain ». Je lui ai répondu que demain je lui trouverai une place au quai du chemin de fer. Vous remarquerez néanmoins que si ce navire fut arrivé dans les mortes eaux, il aurait fallu ou le décharger ou payer des surestaries. Veuillez faire changer cette clause et ajouter que les jours de planches commenceront du jour où le navire sera au quai du chemin de fer.
Recevez, Monsieur, mes sincères salutations.
D.L. Chapman
PS : Je tiens à votre disposition les reçus pour surestaries des navires "Sarah" et "Elisabeth-Heron".