1848.11.30.A M. Chabert.Rouen.Extrait
Origine : Copie de lettres à la presse n°4 - du 28 juin 1848 au 26 janvier 1849
(volume manquant dans les archives) -
M. Chabert
Rouen
Paris, le 30 novembre 1848
..... et vous engage à vous ingénier à prendre des ordres pour la saison prochaine. J'ai reconnu comme vous que j'avais été mal servi dans les deux affaires faites à Newcastle. Comme j'ai bien la ferme intention de donner à ces affaires de charbon toute l'extension désirable, j'ai [...] l'importance qu'il y aurait à avoir un homme à moi sur les lieux pour surveiller les chargements et pour s'entendre avec les capitaines pour profiter des avantages de mesurage sur lesquels il n'y a pas lieu de compter si je n'avais pas quelqu'un chargé de surveiller et débattre mes intérêts. J'ai jeté les yeux sur un jeune homme intelligent [Arthur Pring ?] que j'ai vu à l'oeuvre à Paris et qui me convient parfaitement pour cet emploi. II est Anglais et il sera à même, parlant la langue du pays, de profiter de toutes les petites roueries du métier, car ce n'est qu'en [...] des avantages que [...] peut procurer que je pourrai lutter avec avantage contre les concurrents qui sont en possession de la clientèle ; je viens donc vous dire que vous êtes autorisé par moi à solliciter des ordres pour les approvisionnements des manufacturiers. Traiter pour des bateaux soit par un prix uniforme pour l'approvisionnement de l'année entière de chaque manufacturier, soit pour un bateau à la fois, je vous laisse carte blanche. Là où il faudra accorder une douceur sur les prix comparés à ceux de Muston, n'hésitez pas à la faire !