1846.09.10.A M. Sébastien.Orléans
Origine : Copie de lettres à la presse n°1 - du 19 mai 1846 au 17 mars 1847 - page 343
Paris, le 10 septembre 1846
Monsieur Sébastien
Orléans
Monsieur,
Monsieur [Monier] aura l'avantage de vous voir demain. Si vous pouviez le faire rencontrer avec Messieurs Faucheux Siroux Père et Fils, vous pourriez attaquer tout ensemble la question des plâtriers d'Orléans.
Vous vous plaignez que vous n'avez rien à faire. Cette plainte est au moins étrange. II n'est pas de jour où vous ne puissiez bien employer votre temps si vous le vouliez bien. D'abord en aidant Siroux, en second lieu en aidant Thauvin et surtout Poisson, qui ne bougent pas, en troisième lieu, en vous occupant de la localité de Blois, en quatrième lieu, en vous occupant d'Amboise et des environs, en cinquième lieu enfin, en aidant Messieurs Monsnergue à Tours, dans tous les endroits il y a beaucoup à faire, et il ne suffit pas d'y aller et de s'en revenir pour ne plus y retourner, mais il faut s'y tenir d'une manière permanente, journalière, je ne puis entrer ici dans tous les détails. Ce que vous avez à faire est tout un système qu'il faut créer, suivre et maintenir, et si vous ne le voyez pas ce n'est pas ma faute. II me serait agréable, croyez le bien, d'avoir quelqu'un sur route qui me tiendrait bien au courant des efforts qu'il ferait pour agrandir mon affaire, qui m'indiquerait les moyens de cet agrandissement, me donnerait ses idées, qui fût enfin journellement ce que quelque fois j'ai fait de temps à autres.
Voilà, Monsieur, ce que je désirerais trouver en vous. Veuillez agréer, Monsieur, mes salutations empressées.
Monsieur [Monier] aura l'avantage de vous voir demain. Si vous pouviez le faire rencontrer avec Messieurs Faucheux Siroux Père et Fils, vous pourriez attaquer tout ensemble la question des plâtriers d'Orléans.
Vous vous plaignez que vous n'avez rien à faire. Cette plainte est au moins étrange. II n'est pas de jour où vous ne puissiez bien employer votre temps si vous le vouliez bien. D'abord en aidant Siroux, en second lieu en aidant Thauvin et surtout Poisson, qui ne bougent pas, en troisième lieu, en vous occupant de la localité de Blois, en quatrième lieu, en vous occupant d'Amboise et des environs, en cinquième lieu enfin, en aidant Messieurs Monsnergue à Tours, dans tous les endroits il y a beaucoup à faire, et il ne suffit pas d'y aller et de s'en revenir pour ne plus y retourner, mais il faut s'y tenir d'une manière permanente, journalière, je ne puis entrer ici dans tous les détails. Ce que vous avez à faire est tout un système qu'il faut créer, suivre et maintenir, et si vous ne le voyez pas ce n'est pas ma faute. II me serait agréable, croyez le bien, d'avoir quelqu'un sur route qui me tiendrait bien au courant des efforts qu'il ferait pour agrandir mon affaire, qui m'indiquerait les moyens de cet agrandissement, me donnerait ses idées, qui fût enfin journellement ce que quelque fois j'ai fait de temps à autres.
Voilà, Monsieur, ce que je désirerais trouver en vous. Veuillez agréer, Monsieur, mes salutations empressées.
P. Hte Worms, signé [illisible]