1960.06.28.De Worms & Cie Malingre.A Millot

Le PDF est consultable à la fin du texte.

Paris, le 28 juin 1960,

Monsieur Roger Millot
12 rue de Franqueville
Paris 16ème

Mon cher président,
Auriez-vous l’amabilité de me réserver une minute d’attention lorsque vous passerez dans cette Maison Worms à laquelle, je le sais, vous conservez un fidèle souvenir ?
Je serais heureux de recueillir votre avis, si vous le voulez bien, au sujet du choix d’une caisse de « retraite complémentaire » :
J’entends par là une caisse qui complèterait, pour la rémunération au-dessus du plafond de l’AGIRC, les retraites des cadres supérieurs, type ingénieur en chef.
Je connais bien, en effet, des organismes plus ou moins privés qui prétendent réaliser un système de répartition pour des retraites de ce genre. Mais comme ils ne sont pas coordonnées, comme l’AGIRC le fait pour les caisses d’application des conventions collectives de retraite des cadres, j’ai le souci de n’orienter les grands cadres de ma compagnie que vers un organisme qui présente à la fois une « population » aussi nombreuse que possible et qui, d’autre part, ne risque pas d’être submergé par les syndicats politiques où les non cadres sont prépondérants.
En somme, ce que je souhaite, c’est nous adresser à un organisme où les cadres, y compris les grands cadres, soient chez eux.
Je ne pourrais avoir à ce sujet de meilleur avis que le vôtre et, si vous vouliez bien me guider, je vous en serais très reconnaissant.
Croyez bien toujours, mon cher président, à l’assurance de mon meilleur souvenir et de mes sentiments très cordiaux.

Signé Robert Malingre.
 

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