1889.00.00.Recueil des informations de janvier à décembre

Ce recueil recense chronologiquement les données collectées sur l'année citée en référence. Il reprend notamment un important travail d'analyse effectué par la Maison Worms dans les chronos de correspondance – préalablement à la rédaction du livre Un Centenaire - 1848-1948 - Worms & Cie –, et plus particulièrement, en ce qui concerne l'année 1889, dans :

  • les copies de lettres à la presse,
  • et les doubles du courrier reçu par le siège, à Paris, entre 1875 et 1902.

Dans le cadre de cette étude, la correspondance sélectionnée pour son intérêt historique a été résumée ou reproduite en intégralité ou partiellement sur des fiches manuscrites, qui se comptent par centaines. Les lettres les plus significatives ont été dactylographiées. (Ces copies sont consultables à partir de ce fichier en cliquant sur leur intitulé – en bleu + soulignement.) Ces sources ont en outre été synthétisées et commentées dans les notes suivantes :

  • "Historique de la succursale de Newcastle (1848-1948)", classé en 1948
  • "Historique de la succursale d'Alger (1851-1892)", classé en 1948
  • "Historique de la succursale de Port-Saïd, relations avec l'Égypte (1869-1948)", daté du 16 juin 1948
  • "Historique de Worms & Cie – 2ème partie (1877-1911)", daté du 27 avril 1948

A ce corpus sont joints des extraits de documents originaux conservés par la Maison et des renseignements provenant notamment :

  • des services administratifs : état civil et tribunaux de commerce...
  • des annuaires et études notariales...
  • de la presse, des revues et ouvrages d'histoire...

 

Inventaire chronologique des archives numérisées
et des renseignements ou extraits collectés dans les copies de lettres et les dossiers

[Documents pluriannuels]
10 juillet 1871-10 février 1919
Registre des navires.
1881-1895
Bilans annuels.
28 décembre 1881-5 janvier 1906
Copies de lettres. Circulaires aux capitaines de navires.
1887-1914
De Worms & Cie Bayonne : [Extrait d'une note datée de 1914.] "Prix moyens des charbons à gaz de Newcastle sur wagon Bayonne, de 1887 à 1914".

[Informations sans dates précises]
1888-1889
Aux Chemins de fer roumains, Bucarest : Refus de prendre part à une adjudication pour 340 tonnes de fonte.
1889
A Worms Josse & Cie Le Havre : « Guéret. Le chef de cette maison, que nous connaissons, est venu nous trouver hier et nous a demandé si vous vouliez utiliser les grues qu'il a au Havre pour le déchargement de vos charbonniers. Il vous louerait ces grues ou bien entreprendrait vos déchargements. Il nous a dit qu'il ne faisait plus de Cardiff au Havre et serait même peut-être disposé à renoncer au Newcastle et à vous solder le solde d'un marché. »
A M. Roederer, directeur de l'exploitation des lignes de l'Algérie de la Compagnie des chemins de fer de Paris-Lyon-Méditerranée, Alger : En référence à la lettre qui lui a été adressée le 20 du mois dernier, restée sans réponse. « Nous croyons savoir que vous êtes en ce moment sur le point de procéder à une adjudication de combustibles à laquelle nous n'aurons ainsi pas eu l'occasion de prendre part, mais nous serions heureux que, pour l'avenir, nous fussions admis à vous présenter notre proposition. »
A la Compagnie havraise péninsulaire de navigation à vapeur, Grosos : Contrat pour l'année 1889. Totalité de ses besoins à Bordeaux ; moitié de ses besoins à Port-Saïd et Aden.
A la Compagnie maritime du Pacifique, Grosos : Contrat pour la totalité de ses besoins à Bordeaux.
A la Compagnie française des mines du Laurium : Contrat. Expédition de 650 tonnes de briquettes ou charbon et 1.500 tonnes de coke à destination Ergasteria. Déjà en 1886 plusieurs envois importants avaient été faits pour Ergasteria.

Janvier 1889
De James Burness & Sons, Londres : Circulaire. Navigation de nuit dans le canal de Suez. « 690 [appareils d'éclairage] out of 1.610 equal to 42,24 per cent. »

2 janvier 1889
A M. Boucherer, Le Pirée : « Nous avons renoncé à toute idée de créer un dépôt au Pirée. »

7 janvier 1889
A Worms Josse & Cie Bordeaux : « Nixon. M. Robinson n'a pas pu obtenir pour vous le monopole à Bordeaux mais M. Nixon a promis de coter un prix très élevé si on lui fait des demandes pour Bordeaux. Nous avons dû céder. »

8 janvier 1889
A H. Greffulhe, Zanzibar : « Messageries. Nous venons d'avoir une entrevue avec M. Lagrège, qui nous a dit que, désirant nous venir en aide sans cependant imposer de trop lourdes charges à sa Compagnie, on allait à l'avenir nous prendre le charbon nécessaire aux voyages de retour seulement, soit, d'après lui, environ 150 tonnes par mois. C'est toujours cela mais nous avons dit à M. Lagrège que, dès que cela nous serait possible, nous lui réduirions nos prix de façon à reprendre notre mouvement habituel. Chalands. M. Lagrège nous a dit que sa Compagnie serait peut-être disposée à nous reprendre soit deux, soit les quatre chalands à Diego Suarez ou à Nossi-bé. Si l'affaire peut vous convenir, veuillez nous faire connaître le prix que vous demanderiez. »

11 janvier 1889
A Worms Josse & Cie Marseille : Cardiff. La situation devient tous les jours pire à Cardiff. Les difficultés pour charger sont épouvantables. Le contrecoup se fait ressentir dans tous les dépôts qui, presque tous, sont à cours de charbon, entre autres : Madère, Saint-Vincent et Cape Town. Quelque temps avant, la Maison a été obligée d'emprunter du charbon à Port-Saïd.
A Bartholomé Armieux, Madrid : « La situation à Cardiff est la pire que nous nous rappelons avoir jamais vue. La demande y est absolument sans précédent. Et les difficultés pour charger sont arrivées à ce point que nous avons dû, dans ces derniers temps, garder en surestaries pendant 10 et 15 jours des vapeurs qu'en temps ordinaire, nous chargeons en deux ou trois jours, » faute de pouvoir obtenir du charbon.
A Sautter Lemonnier & Cie, Paris : Navigation de nuit dans le canal de Suez. Envoi d'un relevé donnant le détail et le résumé des éclairages électriques faits dans le canal de Suez pendant l'année 1888. « Notre Maison a eu, dans l'ensemble de ces éclairages, la très satisfaisante proportion de 42,24%. »

12 janvier 1889
A W. Stapledon, Lakenham, Devon, d'Henri Goudchaux : « Life is become a perfect misery to me. For close 26 years that I have been in business, I do not remember having ever had such difficult times of it. We cannot get our steamers loading owing to the pressure at Cardiff. » M. Goudchaux ne se rappelle pas avoir éprouvé de pareilles difficultés depuis 26 ans qu'il est dans les affaires.

17 janvier 1889
Aux Messageries maritimes, Paris : Zanzibar. Longue lettre dans laquelle la Maison rappelle que la création et l'existence de ce dépôt, depuis 1885, sont liées à l'approvisionnement des vapeurs de la Compagnie et laisse entendre à celle-ci que la perte de sa clientèle entraînerait la fermeture de cet établissement.

18 janvier 1889
A H. Greffulhe, Zanzibar : « Nous avons appris que M. Grosos, avec qui nous travaillons à Port-Saïd, Aden, etc., avait fait avec Cory pour 1889 un contrat pour Zanzibar. Nous avons immédiatement adressé une réclamation à Cory qui nous a répondu qu'en effet il avait traité avec Grosos et aussi avec Fraissinet & Cie, de Marseille, mais que cela avait été fait avant notre accord avec eux, que, si ces deux compagnies avaient des besoins pendant le cours de l'année, ils s'arrangeraient pour qu'elles s'adressassent à nous et qu'à l'avenir, ils ne recommenceraient pas. »

21 janvier 1889
De Worms Josse & Cie : Circulaire. Henry Follin est nommé agent à Paris des services maritimes en remplacement de G. Langevin à qui un nouvel emploi est donné dans la maison de Bordeaux. Les bureaux de l'agence maritime restent situés : 2, Cité Rougemont.
A James Burness & Sons, Londres : La Maison leur demande de sonder Gray Dawes & Co. pour savoir s'ils accepteraient de conclure avec elle un accord dans le genre de celui qu'elle a avec Cory. Ils sont en possession de la plus grande partie « of the English business » à Zanzibar, savoir : « Admiralty, British India et Easten Telegraph, all of which we have carefully avoided interfering with » et la Maison voudrait qu'en réciprocité, ils « instruct Mrs Smith Mackenzie & Co. not to compete with us for any foreign business that may have to be tendered for locally, » en vue d'une adjudication de la Marine portugaise. M. Mackenzie est, semble-t-il, agent de Cory et de Gray Dawes & Co..

22 janvier 1889
Worms Josse & Cie Bordeaux : « Écritures 1888. Nous vous débitons F 68.933,33, notre part de bénéfice charbons ; 7.275,96 nos 2/3 des bénéfices steamers. Nous regrettons un aussi triste résultat dû principalement à des circonstances qui, nous l'espérons, ne se reproduiront pas. »

25 janvier 1889
A H. Greffulhe, Zanzibar : « Smith Mackenzie & Co.. Nous avons travaillé Gray Dawes & Co. pour qu'ils confirment, en ce qui les concerne, notre arrangement avec Cory. Cela n'a pas été tout seul. Mais, enfin, ils nous ont promis de télégraphier à peu près comme suit : "Ne soumissionnons pas Marine portugaise. Maintenez-vous dans l'esprit de l'accord avisé par Cory". »

1er février 1889
A H. Greffulhe, Zanzibar : Au sujet de difficultés soulevées par Smith Mackenzie sur arrangement avec Cory. Il en résulte que, « jusqu'à présent, Smith Mackenzie auraient eu entre les mains trois dépôts, un à Cory, un à Gray Dawes et un à eux-mêmes, mais qu'à l'heure qu'il est, ce dernier est supprimé... Nous ne pouvons que nous féliciter de cette solution qui nous assurera toute tranquillité pour les affaires qui nous sont réservées. »

2 février 1889
A la Compagnie du chemin de fer de Bône à Guelma et prolongements, Paris : Suite à la proposition pour 1889, qui lui a été remise le 15 décembre 1888, la Maison lui écrit : « L'exécution de notre contrat avec vous est depuis 2 mois l'objet de tous nos soins. »

8 février 1889
A la Société du gaz de Port-Saïd : Expédition de 442 tonnes charbon de Newcastle à destination de Port-Saïd.
Aux Forges et fonderies de Montataire : 2 commandes sont passées à Grandchamp Fils & Cie, Rouen, à expédier en gare de Creil.

9 février 1889
Mines : La Maison envisage des mesures de coercition vis-à-vis d'Albion en raison des difficultés qu'elle a à se faire livrer pour elle et pour les Messageries.
A Jules Rostand, administrateur délégué de la Société du gaz de Paris : Envoi des documents relatifs à 442 tonnes de charbon à gaz New-Pelton expédiés à son usine de Port-Saïd.
A Worms Josse & Cie Cardiff : Manque de charbon dans les succursales. « Nous vous répétons qu'il est temps que vous vous pénétriez bien que nous n'entendons pas laisser cette position continuer pour nous aussi bien que pour nos maisons dont nous ne savons pas comment elles ont pu y tenir. Pour assurer les expéditions que nous vous demandons, nous vous autorisons au besoin à acheter au mieux du cours, en dehors de nos contrats, environ 4.000 tonnes Albion. Dans toute notre expérience des affaires, nous n'avons jamais connu pareille chose. Vous obtiendrez d'elle tout le charbon que vous pourrez, vous lui offrirez en plus de vous fournir le charbon dont vous aurez besoin en faisant constater régulièrement son refus de fournir ce qui nous est dû et vous lui ferez réclamer par votre solicitor les 8.600 Livres de surestaries que vous avez eues à payer le mois dernier. » La mine devait 40.000 tonnes à la Maison et aux Messageries maritimes. « Nous faisons nos réserves pour le préjudice qui pourra nous être causé, ce mois courant, par suite de la non exécution de ses engagements. » Responsabilités vis-à-vis des armateurs auxquels on a dû fournir du Newcastle ou dont les steamers ont été envoyés se compléter de charbon à Malte, etc.

12 février 1889
A James Burness & Sons : Port-Saïd : Au sujet de "Suez agency fee".

15 février 1889
Aux Messageries maritimes : Accusé de réception de leur lettre du 14 février. Bonne note est prise des arrangements temporaires avec la Compagnie pour venir en aide à la Maison et transmission à l'agent de Zanzibar des instructions que comporte la mise en vigueur du nouveau système adopté pour l'approvisionnement des steamers de la Compagnie. Attente en ce qui concerne la cession des chalands.
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : Lettre assez longue au sujet d'arrangements en cours de discussion. « Nous comprenons très bien que les questions d'électricité ainsi que les prêts de charbon, sans parler de la connaissance que vous aviez eue de notre regrettable réunion à Londres, l'année dernière, aient amené les maisons de Port-Saïd à se rapprocher plus qu'elles ne l'avaient fait. Mais comme vous l'expliquera M. Baudet (parti pour Port-Saïd), nous vous engageons à vous méfier absolument de cette tendance qui peut être extrêmement dangereuse, si Carrara, que nous avons dû avec regret admettre parmi vous, ou un autre, s'avise d'aller raconter aux armateurs que c'est vous qui avez voulu organiser une coalition. Abstenez-vous de toucher à tout ce que nous appellerons la politique générale ! Flotte volontaire russe. Nous pensons avec vous qu'il y a des raisons secrètes qui ont fait donner la préférence à Carrara. »
A Cherfils, Alger : « Ainsi que nous vous l'avons fait comprendre, nous étudions très sérieusement l'établissement d'un dépôt de charbon dans votre port et, si ce n'était pour les difficultés actuelles du marché des charbons à Cardiff, il est probable que ce projet serait à l'heure qu'il est déjà réalisé. Il y a toute apparence qu'il le sera prochainement et dans ce cas nous serons heureux de faire appel à votre bon concours en faveur de la personne que nous enverrions à Alger pour diriger notre maison. »

22 février 1889
A MM. Stevenson & Co., Glasgow : « Il ne nous est pas possible de faire entrer les charbons d'Écosse dans nos dépôts de Port-Saïd et de la Méditerranée. L'emploi du Cardiff est aujourd'hui absolument universel et ce serait au-dessus de nos forces d'essayer d'amener les armateurs et les capitaines à modifier leurs habitudes. »

25 février 1889
Aux Chemins de fer roumains : « La situation et les incertitudes actuelles du marché des charbons en Angleterre ne nous permettent pas, pour cette fois, de prendre part aux adjudications auxquelles vous aviez bien voulu nous convier. »

28 février 1889
A la Compagnie des chemins de fer de Bône à Guelma et prolongements, Paris : Annonce de l'affrètement d'un vapeur de 1.300 tonnes.

4 mars 1889
A la Compagnie du chemin de fer de Bône à Guelma et prolongements : Affrètement d'un second vapeur de 1.150 tonnes. (D'autres expéditions ont déjà été faites). Cet affrètement et celui du 28 février donnent un total de 2.400 tonnes environ sur les 3.000 tonnes dont le contrat stipule la livraison avant le 31 mars. 3.500 tonnes forment la seconde partie du marché.

5 mars 1889
A Worms Josse & Cie Le Havre : « Service Dunkerque-Hambourg. Nous voyons avec plaisir que vous avez commencé votre service entre Dunkerque et Hambourg. Nous souhaitons qu'il donne de bons résultats. Nous ne nous rappelons pas si vous nous avez dit si vous aviez définitivement pris Goudand Frères comme consignataire à Dunkerque. Dans ce cas, devons-nous les ajouter à notre liste d'agents dans l'insertion de la revue Gazette ? »

11 mars 1889
A H. Greffulhe, Zanzibar : « Livraison à la Marine italienne du solde de la quantité pour laquelle nous avions passé contrat avec elle. Notons la livraison faite à un navire de la Marine portugaise. »

25 mars 1889
A Worms Josse & Cie Bordeaux : Envoi de la réponse d'Adolf Deppe à une lettre de Paris en date du 19 mars. A. Deppe explique les raisons pour lesquelles il considère le charbon comme un aliment de fret de sa ligne de même que tout autre marchandise. Le fait que Worms traite cet article ne saurait être considéré comme un motif suffisant de l'exclure de la ligne.

28 mars 1889
A Louis Flornoy & Fils, Nantes : « Notre maison de Bordeaux nous avise que votre vapeur "Patrie" est annoncé pour naviguer régulièrement entre ce port et Pasajes en concurrence avec notre vapeur "Séphora". Nous ne pouvons pas nous attendre à n'avoir jamais de concurrents, mais nous ne vous cacherons pas notre vif regret de nous trouver dans le cas actuel en présence de vous. »

1er avril 1889
A Worms Josse & Cie Le Havre : Charbons. Les exportations faites par les différentes succursales en Angleterre, pendant l'année, ont été :

Cardiff comprenant Newport et Swansea

855.715 tonnes

Grimsby comprenant Hull et Goole

299.577 tonnes

Newcastle comprenant Blyth et Sunderland

95.939 tonnes

Écosse comprenant Troom et Glasgow

41.402 tonnes

Ensemble

1.292.633 tonnes

Ces quantités ont été expédiées dans les ports de France, de la Baltique, de la Méditerranée, de la Côte d'Afrique, du Brésil, de l'Indochine et divers autres. « Nous sommes les fournisseurs exclusifs de la Compagnie des Messageries, ceux de la Marine française, de l'Amirauté anglaise et nous doutons qu'il y ait une seule maison, même anglaise, qui nous dépasse comme chiffre d'exportation. »

11 avril 1889
A M. Herring, d'Henri Goudchaux : Réponse personnelle à M. Herring qui, semble-t-il, a consulté H. Goudchaux sur la possibilité de placer des valeurs anglaises en France. Après avoir dit qu'en effet les capitaux français semblaient s'intéresser davantage aux placements dans les entreprises étrangères, M. Goudchaux ajoute : « I therefore believe that a good deal more could be done in British securities than is the case at present, but at the same time such a business would necessitate a good deal more of time and attention than we should be able to pay to it, would require a whole organisation as regard staff and offices which we should have to make on purpose for it and would moreover involve responsibilities which we should not be prepared to undertake. In fact we consider that the principle of "sticking to our last" which in spite of more than one very great temptation has always been adhered to by our firm is a very wise one and we should not be disposed to depart from it on this occasion and if I may be allowed to go one step further I would add that I hardly see how such business could be beneficially undertaken and successfully carried on by others than purely banking firms with a strong position both in this country and on your side. »

12 avril 1889
A Galbraith Pembroke & Co., London : « We thank you very much for your kind offer to take an interest in one or both of the new steamers you are now building, but we regret very much that we cannot at present avail ourselves of it, whatever the results of the "Harrow" may make it tempting. »

15 avril 1889
A la Compagnie napolitaine d'éclairage et de chauffage par le gaz, Paris : « Nous accusons réception de votre lettre du 13 courant, nous faisant connaître que votre Conseil d'administration a fixé à 30.000 tonnes la quantité de charbon Waldridge que vous désirez recevoir à Naples pendant la deuxième année du marché actuellement en cours. »

20 avril 1889
A W. Stapledon, Lakenham, Devon : Au sujet de la demande de Holt sur les conditions d'un approvisionnement en briquettes.

27 avril 1889
A Worms Josse & Cie Bordeaux : « "Senator". Vous vous apercevez aujourd'hui que ce bateau ne marche pas, que vous le payez trop cher. Or vous affrétez "Senator" pour 4 mois fermes ou 6 mois à votre option. Nous ne vous félicitons pas de ne pas vous être aperçus plus tôt qu'il ne marchait pas et, surtout, de l'avoir affrété à nouveau car vous semblez avoir renouvelé son affrètement puisque ce bateau est encore à votre service et que les 6 mois optionnels sont écoulés. »

1er mai 1889
A Worms Josse & Cie Bordeaux : « Vous nous parlez encore d'acheter un nouveau bateau. Nous n'allons certainement pas encore augmenter notre matériel de Bordeaux devant les résultats que nous obtenons actuellement et même depuis plusieurs années. »

3 mai 1889
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : Proposition de Bazin pour le déchargement des charbonniers. Réorganisation des services.

6 mai 1889
A MM. Staes & Cie, Anvers : « La seule ligne que nous exploitons sur Pasajes est au départ de Bordeaux et est desservie par un petit vapeur spécialement adapté à cette courte navigation. Nous n'avons pas pour le moment l'intention d'étendre nos opérations. »

10 mai 1889
A H. Greffulhe, Zanzibar : « Messageries. M. Lecat nous a parlé d'un projet de sa Compagnie d'établir un dépôt à Nossi-Bé, projet dont la réalisation aurait pour résultat de diminuer sensiblement les quantités de Zanzibar. Nous souhaitons vivement que les difficultés que vous nous indiquez amènent la Compagnie à renoncer à cette idée. »

24 mai 1889
A Worms Josse & Cie Bordeaux : « Usine de Queyries. Nous avons le désir de nous débarrasser de cette usine qui est un chancre pour nous. Vous tâcherez d'obtenir 12.000 francs, mais ce que nous vous recommandons c'est de ne pas laisser échapper cette affaire aux meilleures conditions que vous pourrez obtenir. »

26 mai 1889
Naissance de Hypolite Worms, fils de Lucien Worms et de Virginie Adèle Houcke.
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - Deuxième partie - Hypolite Worms (2e du nom)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en février 1949.] Acte de naissance complet d'Hypolite Worms. « Le vingt-six mai mil huit cent quatre vingt neuf, à une heure du matin, est né à Paris, avenue Montaigne n°53, un enfant de sexe masculin, prénommé Hypolite, fils de Lucien Worms, cinquante ans, négociant, et de Virginie Adèle Houcke, trente-cinq ans, sans profession, époux, domiciliés comme dessus. Témoins : Hervé Henri André Josse, soixante-sept ans, négociant, 8, avenue Hoche à Paris, et Élie Louis Frédéric Baudet, quarante-neuf ans, négociant, 25, rue Marbeuf à Paris. »
De Roger Mennevée : [Extrait de l'article intitulé "La Banque Worms - Histoire générale - De M. Hypolite Worms (1er du nom) à M. Hypolite Worms (second)", paru dans Les Documents de l'agence indépendante d'informations internationales en mars 1948.] [Lucien Worms] « habitera 53, avenue Montaigne, c'est là que naissait le 26 mai 1889, M. Hypolite Worms, 2ème du nom et chef de la Maison Worms et Cie... Henry Josse était domicilié 8, avenue Hoche à Paris en 1889... Élie Louis Frédéric Baudet [était] domicilié 29, rue Marbeuf. »

1er juin 1889
A la Compagnie Boléo : Envoi des documents d'expédition du voilier "Occident", chargé à Cardiff de 763 tonnes de briquettes et 1.429 tonnes de coke à destination de Santa Rosalia.

3 juin 1889
A M. Ince, MM. Ingledend Ince & Colt : Traites remises par les capitaines en règlement des fournitures. Recours contre les armateurs en cas de non paiement des traites. Décision de la Chambre des lords dans l'espèce "Sara". Ligne de conduite à adopter.

10 juin 1889
A James Burness & Sons : « You may judge how disappointed we fell at the announcement you have now sent us. If any bitch were to occur us we should be prepared to reopen the negociations with Mrs Millers on another basis which we would endeavour to make more acceptable to them. Indeed it's a great pity that we did not think of approaching them again, since the beginning of the year when we found how big a place Saint-Vincent was becoming. » [Désappointement à la nouvelle annoncée par Burness. [Il est regrettable que nous n'ayons pas approché MM. Millers à nouveau, depuis le début de l'année, quand nous avons vu l'importance que prenait Saint-Vincent.]

13 juin 1880
A Henri Goudchaux, Londres : Au sujet de l'affaire Miller (Saint-Vincent). « Notre idée est d'offrir 80.000 Livres pour leur établissement de Saint-Vincent, s'entendant pour tout ce dont il est question dans notre lettre du 14 novembre 1888. Dans le cas où ces Messieurs n'accepteraient pas notre offre, tâchez de savoir le dernier prix auquel ils seraient disposés à vendre leur affaire. »

14 juin 1889
A James Burness & Sons, Londres : « Saint-Vincent. From a telegram just received from our M. Goudchaux, the matter has not come to any result. »

16 juin 1889
A James Burness & Sons, Londres : Au sujet d'une conversation avec Managing Director des Messageries en vue « to recover their Dakar chartering orders and to secure their Saint-Vincent coaling orders for Mrs Wilson Sons & Co. Ltd with whom we fully expected to some working arrangement so soon as the M. C. combination became a public thing ».

24 et 25 juin 1889
A James Burness & Sons, Londres : Communication pour avis d'un projet de circulaire destinée aux armateurs sous contrats pour Saint-Vincent. « Nous avons l'honneur de porter à votre connaissance que les maisons Geo Miller & Co., de Bristol, et Millers & Nephew, du Cap Vert, ont décidé de fusionner leurs établissements de Saint-Vincent avec celui que la maison Cory Brothers & Co. possède sur le même point. Vous recevrez prochainement, croyons-nous, une circulaire vous avisant de la constitution de la nouvelle société sous le nom : "Millers & Corys Saint-Vincent, Cape Verde Islands Ltd". Le contrat que nous avons passé avec vous le [...] étant fait au nom de la maison Miller, nous vous serons obligés de vouloir bien nous faire savoir si vous n'avez pas d'objection. Nous avons en outre à vous faire savoir que les conditions dans lesquelles cette nouvelle société est constituée ne nous permettent pas de continuer avec elle les anciens et excellents rapports que nous entretenions avec la maison Miller. Nous avons, en conséquence, l'intention de travailler à l'avenir à Saint-Vincent avec MM. Wilson Sons & Co. Ltd, qui y ont également un important dépôt de charbons et avec lesquels nous sommes déjà en relations pour leurs dépôts du Brésil et de la Plata. Nous espérons que vous voudrez bien nous réserver pour ces Messieurs, à partir de l'année prochaine, le charbonnage de vos navires à Saint-Vincent en vous assurant de leur part... »
Dans les lettres effectivement envoyées en date du 25 juin, il est dit que MM. Geo Miller & Co., au nom de qui les contrats ont été passés, ont informé la Maison que leur dépôt a été fusionné avec celui de Cory Brothers & Co., sous forme de société limitée, qui sera dirigée exclusivement par cette dernière. La Maison écrit à Marseille à la même date qu'elle va probablement s'arranger avec Wilson Sons & Co. Ltd. Les contrats seraient continués jusqu'à la fin de l'année par [...]. La lettre du 25 est la traduction littérale d'une circulaire du même genre, envoyée par MM. Burness à leurs amis.

1er juillet 1889
Aux Messageries maritimes, Paris : A l'occasion des changements intervenus à Saint-Vincent, la Maison leur demande de mettre dorénavant entre ses mains le soin de leurs affrètements à destination de Dakar, opérations qui lui sont familières par les affrètements qu'elle fait depuis plusieurs années pour le Chemin de fer de Dakar à Saint-Louis. Elle les ferait aux mêmes conditions de commission que pour les affrètements et expéditions pour Lisbonne et Rio de Janeiro. Pour Saint-Vincent, leur fait une proposition au nom de Wilson Sons & Co. Ltd, qu'ils connaissent d'ailleurs dans d'autres dépôts.

2 juillet 1889
A [James Burness & Sons, Londres] : Saint-Vincent. « The new concern was practically to be Cory's and not Millers & Cory's. »

5 juillet 1889
Aux Messageries maritimes, Paris : Remerciements pour la réponse qu'elles ont bien voulu faire à l'offre de services pour leurs affrètements à destination de Dakar [à l'occasion des changements intervenus à Saint-Vincent]. Le plaisir de la Maison est considérablement augmenté par la gracieuseté avec laquelle elles apprécient ses services. La question de Saint-Vincent est réservée jusqu'à une date ultérieure.
A W. Stapledon, Devon : Les Messageries ont leur propre dépôt à Singapour. « All that we have to do is to ship the coals from Cardiff. The quantity last year was 32.14 tons, but was unusually large, our only remuneration being a commission of so much p. ton for attending to chartering and shipping operations and watching their interets in Cardiff. If it should suit Mr
Holt to make a similar arrangement with us, it would afford us much pleasure to submit a formal offer. In addition we have rather extensive coaling operations at Singapore for various French other lines. But as we unfortunately have no depot of our own at Singapore, we work there and have done so for years with the firm of Gilfillan Wood & Co. (Adamson, Gilfillan
& Co. in London). » Ces Messieurs seraient fiers de faire les charbonnages de Holt et la Maison serait heureuse de négocier avec leur maison de Londres si Holt le lui permet. A vrai dire elle ne pense pas cependant que ses propositions puissent convenir à Holt.
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « Bilby Bros & Co.. Cette importante maison de Liverpool se met à son tour dans la navigation du Canal et Stapledon a naturellement travaillé pour avoir l'agence. Inclus copies de lettres de Bilby et de nous. Vous verrez qu'il n'y a plus une grande distance entre nous ; nous espérons que la chose finira par s'arranger. »

10 juillet 1889
A James Burness & Sons, Londres : « Bilby Brothers & Co. have agreed to our suggestion » de charbonner leurs steamers à Port-Saïd.

11 juillet 1889
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : Brocklebank [ou Brockebank]. Après avoir parlé du contrat intervenu avec Bilby : « Nous sommes également en négociation avec une grande maison de Liverpool, T. & . rocklebank, qui va également se mettre à faire la navigation de l'Inde par vapeur. Nous serions disposés à refaire la combinaison Bilby mais nous ne savons pas si ce sera possible. »
A W. Stapledon, Devon : Bilby Brothers & Co.. Envoi de la lettre de "Formal contract" adressée à Bilby Bros & Co.. Dans cette dernière lettre, on remercie Bilby d'avoir accepté l'offre pour charbonnage de leurs steamers à Port-Saïd. L'accord s'entend pour charbonnage jusqu'au 31 décembre 1889. Il est en outre entendu qu'ils donneront la préférence à la Maison pour leur contrat de l'année prochaine au prix contractés avec Holt, etc., c'est-à-dire aux meilleurs prix consentis.

19 juillet 1889
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : Bilby Brothers & Co.. Envoi de la copie du contrat et de la lettre de Stapledon dès que la chose est parfaitement en règle.

23 juillet 1889
A W. Stapledon, Devon : La Maison n'est pas disposée à coter un prix fixe pour Holt pour Singapour, mais elle pourrait « undertake the business on commission » l'affrètement étant aux risques de Holt.

25 juillet 1889
A W. Stapledon, Devon : Holt. Longue lettre concernant les achats aux mines dont la Maison pourrait faire bénéficier Holt. Il semble que ce soit la suite des pourparlers relatifs à Singapour.

3/9 août 1889
A H. Greffulhe, Zanzibar : « Marine italienne. Nous voyons avec plaisir que ces livraisons continuent. Le Sultan. Nous voyons que vous allez lui livrer 200 tonnes et que vous avez bon espoir pour l'avenir. Marine portugaise. Nous apprenons avec plaisir que vous aviez une livraison à faire au "Mindello". Marine française. Nous avons noté la livraison au "[Borwet]". »

Septembre 1889
A divers clients : Communication du changement intervenu à Saint-Vincent où les correspondants de la Maison seront désormais MM. Wilson Sons & Co.. La Maison leur demande de lui réserver leurs fournitures pour ces nouveaux amis.

12 septembre 1889
A M. Louis Christophe, ingénieur civil, Royan : « Nous avons eu, il y a de nombreuses années, un agent à Constantinople et nous y traitions alors des affaires importantes avec les diverses administrations de l'État. Plusieurs circonstances, entre autres l'incertitude des paiements, nous ont fait renoncer à cette agence et, depuis, nos rapports se bornent à quelques petites affaires que nous envoyons de loin en loin à une maison que nous connaissons [Foscolo Mango & Cie]. Si vous donnez suite à votre projet d'aller habiter Constantinople, nous ne pourrons que vous engager à étudier la situation de la place et la possibilité d'y faire quelques affaires sérieuses en charbon et, quand vous nous aurez écrit, nous examinerons alors s'il nous convient de profiter de votre offre de service. » Ce monsieur se recommande de la maison de Bordeaux, qui l'a connu de 1875 à 1882 lorsqu'il avait les usines à gaz de Royan & de Sainte-Foy.

13 septembre 1889
A Worms Josse & Cie Bordeaux : Assurance du nouvel immeuble. Lettre à Baudet pour lui demander quelle somme il faut assurer.

16 septembre 1889
A Worms Josse & Cie Bordeaux : On dit d'assurer l'immeuble pour F 130.000.

18 septembre 1889
A Langstaff Ehrenberg Pollak, Paris : « Conjointement avec nos amis, J. Burness & Sons, de Londres, nous nous sommes arrangés pour ajouter à l'avenir Santa Lucia, des petites Antilles, à notre liste de dépôts de charbon. Nos correspondants sur ce point sont MM. Barnand Peter & Co.. » Par sa position et les facilités qu'on y trouve, Santa Lucia est une des stations les plus commodes dans les Antilles, principalement pour les steamers allant du nord au sud et vice-versa.
A James Burness & Sons, Londres : « We have noted that your correspondents at Singapore after the 31st December next are to be Mrs Paterson Simons & Co. instead of Mrs Gilfillan, Wood &Co.. »

19 septembre 1889
A W. W. Hurlbut & Co., New York : « Nous vous serions obligés de nous faire savoir :
a/ cash price of best steam coal for navigation purposes fob shipping port.
b/ rate of freight by sailing ships from shipping port to Rio de Janeiro and if such tonnage is easily obtainable. We can not promise that this enquiry will lead to business but if it should, » nous serions heureux de vous confier the order.

23 septembre 1889
A la Compagnie du chemin de fer de Dakar à Saint-Louis : Proposition pour fourniture pendant la saison prochaine. Prix en hausse par suite du fret qui, en raison de la rareté croissante des voiliers, devient chaque jour plus difficile à trouver, et ensuite, du charbon qui, sous l'influence de la demande et des exigences constantes et répétées de la main d'oeuvre, a subi une hausse.

24 septembre 1889
Aux Messageries maritimes, Paris : Zanzibar. Longue lettre au sujet du prix pour l'avenir et pour leur faire part d'un projet de M. Greffulhe de faire construire une jetée en fer de 400 mètres sur la mer, desservie par Decauville de façon à pouvoir travailler à toute heure et à pouvoir éviter les frais supplémentaires qu'entraîne la location des chalands (surtout quand il y a des retards dans l'arrivée des paquebots des Messageries).

27 septembre 1889
A James Burness & Sons, Londres : « Mr Widdicombe called upon us with Mr Savon of Mrs Bazin, Port-Saïd and told us that the object of their visit was to bring before us a suggestion which Mr Savon had made to him this morning to the effect that it might be advisable to come to some arrangement with Mr Carrara, so as to put a stop to that gentleman's ruinous competition, the idea being that a certain amount of business should be allowed Mr Carrara by the other firms », celui-ci prenant l'engagement de ne pas vendre au-dessous d'un certain prix convenu par les autres. La Maison répond qu'elle n'est pas disposée à faire un tel arrangement, qu'à aucun prix elle ne serait disposée à céder à Carrara une partie de ses affaires.
A Eugène Cellier, Hambourg : « Notre maison de Marseille s'occupe de la vente sur le continent de piments, girofle et autres articles du même genre de droguerie qui lui sont adressés par notre agence de Zanzibar, et voudrait entrer en relations avec une très bonne maison de courtiers de votre place, s'occupant spécialement de ces articles et de ceux similaires de la côte orientale d'Afrique. Nous vous serions reconnaissants de vouloir bien nous indiquer une maison à qui notre maison de Marseille puisse s'adresser sous vos auspices. »
Lettre du même genre à Adolf Deppe, Anvers, et à d'autres dont la Nederland, à Amsterdam.

1er octobre 1889
Au ministre de la Guerre, Paris : Longue lettre en réponse d'une demande confidentielle, du 30 septembre courant, pour obtenir des renseignements au sujet des fournitures de combustibles nécessaires au moment de la mobilisation. « Nos relations avec les mines du Pays de Galles, pour nos besoins ordinaires, atteignent près d'un million de tonnes annuellement. Nous avons pu sans difficulté exécuter pendant la guerre de 1870 toutes les commandes qui ont été faites par le département de la Marine pour les ports de la Manche et celui de Toulon. Nous avons été, pendant les guerres de 1854, de 1859 et de 1870, exclusivement chargés par le département de la Marine des approvisionnements de charbon qui lui étaient nécessaires tant dans les ports de France que dans ceux de l'étranger. Nous continuons à être ses fournisseurs dans plusieurs de nos dépôts d'Outre-Mer. » Liste des maisons qui peuvent intéresser le Ministère : Maison à Cardiff avec agences à Newport et Swansea ; Maison à Newcastle avec agence à Sunderland ; Maison à Grimsby avec agences à Hull et Goole ; Maison au havre avec agences à Dieppe et Rouen, etc. « Le jour où les circonstances vous amèneraient à réclamer notre concours, nous mettrions à votre disposition notre organisation et nos services avec le même empressement que nous l'avons fait » en 1854, 1859 et 1870.

2 octobre 1889
Aux Chargeurs réunis : Proposition pour renouvellement pour un an des conventions pour fournitures en Gironde. Proposition acceptée.

11 octobre 1889
A H. Greffulhe, Zanzibar : « Marine italienne. Nous nous demandons si maintenant que le blocus est levé, vous n'allez pas perdre cette clientèle ou en tout cas la voir diminuer. »

14 octobre 1889
Du "Courrier du Havre" : Article. Le "Hypolite-Worms" rapatrie le capitaine Auguste Perrier du brick "Emma", perdu en mer du nord depuis le 8 août dernier.

22 octobre 1889
D'H. Jardin, Worms Josse & Cie Le Havre, aux capitaines de la flotte : Circulaire n°115. « Nous avons reçu à maintes reprises des réclamations au sujet de colis qui se sont trouvés avariés par l'emploi de crocs ou crochets dont se servent les ouvriers dans la manutention des marchandises. En conséquence, nous vous prions de donner les ordres nécessaires pour que ces crocs ne soient plus employés à l'avenir à bord de nos steamers. »

23 octobre 1889
A James Burness & Sons, Londres : La Maison a appris la mort de M. Raoul Nicolle qui était agent au Havre de plusieurs lignes à vapeur, « among others Mrs. Mac Andrews. We should be pleased to obtain those gentlemen's agency at Havre and we take the liberty to enquire whether you would be willing to see them and put in an application on our behalf. We may add that Mrs. Mac Andrews know our Havre firm very well. In fact we believe that for some little time past there has been some sort of a freight agreement between our two firms. »

24 octobre 1889
A Koninklijke Nederlandsche Stoomboot Maatschappij, Amsterdam : Suite à correspondance échangée par elle avec la maison de Port-Saïd, une proposition lui est remise pour fournitures à ses navires pour l'année 1890, pour le cas où elle prévoirait des besoins de charbons dans le canal de Suez.

25 octobre 1889
A Worms Josse & Cie Le Havre : « Rien à faire pour nous. Les affaires de la maison Nicolle vont continuer sous la direction d'un frère du défunt. »

26 octobre 1889
A James Burness & Sons, Londres : « Constantinople. We were very sorry to have to take away from the Glamorgan Coal & Co. what little business we may have at that port. But it was done simply as a matter of reciprocity for the Port-Saïd orders which we have from Mrs Watts Ward & Co. and that too not without a good deal of pressure on their part. »

29 octobre 1889
A Worms Josse & Cie Bordeaux : « Sommes heureux de voir que vous paraissez très heureux de votre nouvelle installation. »

30 octobre 1889
Du "Courrier du Havre" : Article. Frédéric Mallet, président de la Chambre de commerce depuis le 5 août 1875, est élevé au rang d'officier de la Légion d'honneur.

31 octobre 1889
A Koninklijke Nederlandsche Stoomboot Maatschappij, Amsterdam : Proposition de faire à Paris les factures aux conditions des contrats conclus, pour éviter les indiscrétions. Port-Saïd établirait simplement les récépissés des livraisons avec simple indication des quantités et qui seraient signés par le bord et l'agent de la Compagnie Nederland.

1er novembre 1889
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : Au sujet des difficultés rencontrées pour renouveler les contrats pour 1890 et du mécontentement de quelques-uns des meilleurs clients : Holt, Alexander, etc.

5 novembre 1889
A Koninklijke Nederlandsche Stoomboot Maatschappij, Amsterdam : Envoi pour signature de deux expéditions du contrat pour Port-Saïd.

7 novembre 1889
Koninklijke Nederlandsche Stoomboot Maatschappij, Amsterdam : Retour du contrat signé, mais, il est probable qu'elle n'aura pas besoin de la Maison.
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : Contrat de l'Orient Cy pour 1890. C'est une fourniture de 40.000 tonnes par an, à Port-Saïd, et 2.000 à 2.500 tonnes à Suez.
A W. Stapledon, Devon : « You will doubtless be informed by the Orient Cy that they have contracted with us for their next year's requirements. »

8 novembre 1889
A H. Greffulhe, Zanzibar : Au sujet du voyage en France des Ambassadeurs de S. A. le Sultan de Zanzibar. Henri Goudchaux s'est tenu à leur disposition. L'un deux et le secrétaire de la mission sont venus rendre visite à la Maison. Celle-ci leur a offert des rafraîchissements en prononçant quelques paroles à leur adresse et à celle de S. A. le Sultan. Elle a fait des arrangements pour qu'ils aient des places de sleeping car pour le retour à Marseille.
A James Burness & Sons, Londres : « We are very sorry to find Mrs Lambert are trying to retaliate against you at Malta for the matter of the Orient contract. We hope they may not succeed. »

9 novembre 1889
Aux Messageries maritimes, Paris : Liste des marchés de charbon de Cardiff destiné aux chargements de ses navires pendant l'année 1890 :

Ocean

20.000 tonnes

Davis' Ferndale

10.000 tonnes

Cymmer

25.000 tonnes

Insole's Merthyr

20.000 tonnes

Thomas's Merthyr

20.000 tonnes

Albion

20.000 tonnes

Lewis' Merthyr

20.000 tonnes

« Nous mettons également à votre disposition une autre quantité de 20.000 tonnes d'Albion livrable en 1891. Nous ne perdons pas de vue que tous vos besoins ne sont pas encore assurés pour l'année prochaine et nous attendons une occasion favorable qui nous permette de vous présenter encore des offres complémentaires. »

13 novembre 1889
A Worms Josse & Cie Marseille : « P&O Cy. Nous venons, non sans peine, de renouveler notre marché avec cette Compagnie. » L'offre a été transmise par James Burness & Sons. La Maison est convaincue d'une concurrence formidable de la part de Lambert.

16 novembre 1889
A la Compagnie Boléo : « Nous avons conclu avec l'usine Guéret, à Cardiff, un marché pour la fourniture de vos besoins en briquettes Ancre pendant l'année 1890, sans fixation de minimum, mais avec un maximum de 15.000 tonnes. » La Maison fait des affaires avec cette Compagnie pour le transport de déchets de fer blanc. Déjà en 1886 pour Santa Rosalia et en 1887 et 1888.
A James Burness & Sons, Londres : « Gray Dawes & Co.. The intimation you have received from these gentlemen and telegraphed out to Port-Saïd is indeed most gratifying and we trust the Zanzibar line will now become regularly ours as regards coaling. »

23 novembre 1889
A Adolf Deppe, Anvers : « Service Bordeaux-Anvers. Les réclamations que nous recevons du commerce bordelais sur l'irrégularité de nos services sur Anvers nous font prendre la détermination de souder ce service avec celui que nous avons pour Hambourg, ce qui va nous permettre, en nous entendant avec notre [...] de faire quatre départs réguliers par mois, soit un tous les samedis. M. Jardin va aller à Anvers pour s'entretenir avec vous de la combinaison ci-dessus. »

26 novembre 1889
A Worms Josse & Cie Le Havre : « Steamers "Marie" et "Commandant-Franchetti". Nous avons bien reçu votre lettre relatant les conditions auxquelles nous vous cédons ces bateaux à partir du 1er janvier 1890 et celles auxquelles vous en prendrez la direction. Nous sommes parfaitement d'accord avec vous sur ce point. »

28 novembre 1889
A Worms Josse & Cie Le Havre : « Steamers "Marie" et "Commandant-Franchetti". Nous sommes d'accord avec vous sur les chiffres que vous nous indiquez mais nous n'en passerons écritures qu'à la fin de l'année. »

29 novembre 1889
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « Orient Cy. Il est entendu que MM. Burness renoncent à leur commission sur cette affaire [pour alléger la perte de la Maison], mais, comme nous n'aimons pas beaucoup les faire travailler pour rien, vous voudrez bien mettre provisoirement en réserve 3 d à leur profit et nous verrons à la fin de l'année ce qu'il convient de faire avec le montant de ce compte. »

5 décembre 1889
A H. Greffulhe, Zanzibar : Longue lettre au sujet de l'agence de M. Grosos que Greffulhe sollicite. La Maison verrait avec beaucoup de regret Greffulhe renoncer à l'agence des Messageries, dans un moment de mauvaise humeur contre elles, pour une autre qui n'aurait à aucun point de vue les avantages de celle des Messageries. En ce qui concerne la jetée, la Maison ne demanderait pas mieux d'entreprendre le travail mais la chose ne lui paraît pas très rationnelle. Autre lettre, même date : Remise de la copie des contrats passés pour fourniture en 1890 des charbons nécessaires aux vapeurs de Cicéro Brown, du Havre ; Delmas Frères, de la Rochelle ; Compagnie nantaise, de Nantes ; Compagnie havraise péninsulaire, du Havre.

7 décembre 1889
A A. Grandchamp Fils & Cie, Rouen : « Nous nous attendons à une demande énorme de charbons anglais de la part de Paris et dans toute votre région d'ici un mois ou deux, par suite de l'impossibilité où paraissent être les mines françaises et belges de remplir leurs engagements et nous pensons que vous pourrez écouler de fortes quantités si vous les avez, avec de beaux bénéfices. » Même lettre au Havre (où il fait froid).

10 décembre 1889
A Dehaynin Père & Fils, Paris : Proposition pour 24 mille tonnes de briquettes anglaises à livrer dans le port du Havre du 1er janvier au 31 décembre 1890 ; marques Couronne ou Ancre qui sont les deux premières de Cardiff.

12 décembre 1889
A Worms Josse & Cie Le Havre : « Nouveau service Anvers et Brême. Nous avons pris connaissance des lettres que vous avez écrites à Deppe et à Steinmeyer à ce propos. Vous voudrez bien nous communiquer les réponses ; celle de Deppe surtout nous intéresse beaucoup. »

13 décembre 1889
A J. Mathias Jeune, Paris : Envoi des documents d'expédition du steamer "Commandant-Franchetti". Deux connaissements pour 1 006 tonnes charbon à gaz pour [Bordeaux]. D'autres affaires sont faites avec lui.
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « M. Macdonald. Nous sommes enchantés d'apprendre sa nomination comme vice-consul de Suez (sic) et de Norvège et l'en félicitons. »

14 décembre 1889
A W. Stapledon, Devon : « Holt. Our deliveries to the Blue funnels during the first 11 months of the present year reached 39.324 tons, being on average of 3.575 tons per month. »
A Worms Josse & Cie Cardiff : « Contrats charbon. Voici comment ils doivent être répartis :

Mines

Paris

Messageries

Le Havre

Bordeaux

Grandchamp

Albion 1890

55.000

20.000

 

 

 

Albion 1891

55.000

20.000

 

 

 

Cymmer

25.000

25.000

 

 

 

Ferndale

70.000

10.000

 

 

 

Hill's Plymouth

 

20.000

6.000

 

10.000

Insole's

 

20.000

 

 

 

Lewis Merthyr

 

20.000

 

 

 

Nixon's Navig.

70.000

15.000

 

5.000

 

Ocean

64.000

20.000

 

 

 

Thomas Merthyr

 

20.000

 

 

 

16 décembre 1889
De M. Basroger, capitaine du vapeur "Emma", rapport de sauvetage de 396 passagers et 25 hommes d'équipage provenant du vapeur hollandais "Leerdam" et de 26 passagers et de 25 hommes d'équipage provenant du vapeur anglais "Qaw-Quan-Sia" ; rapport publié dans le journal Le Havre du 22/23 décembre 1889. Le "Emma" venait du Havre.
A Ch. A. de Lesseps, Paris : Port-Saïd. A l'occasion de la question de ce que serait l'augmentation de portée qui serait rendue possible pour les vapeurs de l'Orient Line par chaque [...],10 d'augmentation du tirant d'eau (maximum admis actuellement pour les navires transitant : 7,50). « Avec un pied d'augmentation dans le tirant d'eau, la Compagnie pourrait probablement se dispenser de faire du charbon à Suez. »

19 décembre 1889
A la Société de la papeterie de Pallau, Paris : « Nous avons télégraphié à notre maison de Dieppe, MM. A. Grandchamp Fils & Cie, l'ordre d'expédier à votre usine de Ballancourt (Seine et Oise) cinq wagons de charbon à vapeur Grimsby. » C'est la même raison sociale que A. Grandchamp Fils & Cie de Rouen.

21 décembre 1889
A Ruys & Cie, Amsterdam : « Notre vapeur "Emma" vient d'effectuer le sauvetage des passagers et de l'équipage du vapeur "Leerdam" de votre port, le 16 courant, et qu'il a débarqués à Cuxhaven. Nous ne pouvons que nous féliciter qu'un de nos navires a eu l'heureuse chance de sauver un nombre aussi considérable d'existences. » L'appui est demandé à Ruys pour voir décerner au capitaine Basroger, commandant du "Emma", une distinction honorifique par le gouvernement des Pays-Bas. Même lettre à Nederland.
Dans le journal Le Havre : Au sujet du sauvetage. « L'abordage des deux navires naufragés avait eu lieu le lundi 16, à deux heures du matin. Tout les passagers (386) et les 56 hommes d'équipage du "Leerdam" purent se sauver ainsi que ceux du steamer anglais, sauf deux chauffeurs chinois qui trouvèrent la mort dans les flots. Le capitaine hollandais a fait tout son possible pour sauver ses passagers, ce qui lui était d'autant plus difficile que la plupart était des femmes et des nourrissons. Le lundi, après-midi, vers une heure, apparut le "Emma". Le navire n'était malheureusement pas approvisionné pour tout le monde et l'eau bientôt vint à manquer. On fut obligé d'attaquer le vin et les légumes du chargement. A bord du "Emma", il se passa des scènes déchirantes : toutes les femmes demandant, à grands cris, du lait pour leurs enfants. Les femmes hollandaises, comme raconta un passager, avant d'être recueillies par l'"Emma", vidaient avec leurs souliers l'eau qui pénétrait dans les canots.
Dans le journal La Gironde : Au sujet du sauvetage. « On se demande comment on est parvenu à installer tous ces naufragés, car l'"Emma" est un bâtiment de relativement faible tonnage puisqu'il ne jauge que 500 tonneaux. Il a fallu pour cela tout le dévouement du capitaine et de son équipage. »

24 décembre 1889
Dans le journal Le Temps : Au sujet du sauvetage. « Le "Leerdam" se rendant d'Amsterdam à Buenos Aires [...] aborda, à deux heures du matin, dans la nuit du 15 au 16 décembre, le vapeur anglais "Qaw-Quan-Sia", allant de Chine à Hambourg, [...]. La collision fut telle que les deux navires sombrèrent presque immédiatement et on n'eut que juste le temps de mettre à la mer douze canots où se réfugièrent les malheureux. Ils y restèrent ainsi jusqu'à une heure de l'après-midi ; hommes, femmes et enfants, exposés au froid, sans vivres, et les femmes, qui étaient en majorité, obligées de prendre leurs souliers pour vider l'eau qui pénétrait dans leurs embarcations. Enfin, apparu un vapeur français qui, apercevant cette masse de canots bondés de naufragés, se dirigea de leur côté, et, grâce au calme de la mer, put les embarquer, tous, sans difficultés. Malheureusement, ce vapeur, l'"Emma", un des plus petits de la ligne Worms Josse & Cie, naviguant entre la France et Hambourg, n'était nullement organisé pour un pareil sauvetage. On entassa les femmes et les enfants dans les quelques cabines et le salon du bord ; on installa les hommes, comme on put, sur le pont, en leur donnant tout ce qu'on avait de vêtements et de couvertures. Mais, alors, se posa la terrible question de la nourriture. Les malheureuses émigrantes réclamaient, à grands cris, du lait pour leurs nourrissons, mais il n'y en avait pas à bord. L'eau douce et les quelques provisions de la cambuse furent vite absorbés par tous ces affamés et on n'eut d'autres ressources que de consulter le manifeste du chargement qui, heureusement, contenait du vin et des légumes. C'est ainsi qu'on put aller jusqu'au 18, au soir, soit plus de 50 heures de traversée. Arrivé devant Cuxhaven, le capitaine Basroger, dont, d'après le témoignage de tous, le dévouement paraît avoir été au-dessus de tout éloge, fit venir de terre des provisions pour réconforter, avant leur départ, ceux qu'il avait eu l'heureuse chance de sauver. Et, le 19, au matin, il les faisait débarquer à Cuxhaven, qu'ils traversaient à moitié vêtus, presque tous les pieds et la tête nus. »

25/26 décembre 1889
Dans le journal Le Havre : MM. Ch. & Alex. Plate, consignataires, au Havre, des steamers de la Compagnie néerlando-américaine, font paraître un communiqué exprimant au capitaine Basroger, à ses officiers et à son équipage, ainsi qu'aux armateurs MM. Worms Josse & Cie, les remerciements du capitaine ayant commandé le steamer "Leerdam", de ses officiers, de son équipage et la Compagnie néerlando-américaine pour le secours qu'ils leur avaient porté en les recueillant en mer avec les 396 passagers [...].

26 décembre 1889
Au ministre des Affaires étrangères, Paris : Au sujet d'une distinction honorifique qui pourrait être décernée au capitaine Basroger par le gouvernement des Pays-Bas, pour le récompenser d'avoir sauvé les passagers et l'équipage du "Leerdam". Le "Leerdam", appartenait à Nederlandsche Amerikaanische Stoomvaart Maatschappij.

28 décembre 1889
A Worms Josse & Cie Le Havre : Au sujet du sauvetage des passagers et de l'équipage du "Leerdam", pour lequel la Maison entend mettre la Compagnie hollandaise dans l'obligation de décerner une récompense au capitaine Basroger.
Du "Courrier du Havre" : Punch d'honneur à Frascati pour le capitaine Gabriel Basroger, commandant du vapeur "Emma". [Voir au sujet du sauvetage des passagers du "Leerdam", l'article intitulé "Gabriel Basroger (1849-1906), l'homme de la Manche", publié dans "Le Marin" du 5 octobre 1984.]

30 décembre 1889
A Nederlandsche Amerikaanische Stoomvaart Maatschappij, Rotterdam : « Nous avons l'honneur de vous accuser réception de votre lettre du 28 courant, dont le contenu a eu toute notre attention. Après la satisfaction la plus grande que nous ayons jamais éprouvée dans notre carrière déjà longue d'armateurs de sauver un nombre si considérable d'existences, rien ne pourrait nous être plus agréable que de recevoir les témoignages aimables et flatteurs que vous avez bien voulu nous adresser, d'abord, par l'entremise de vos agents, au Havre, MM. Ch. & Alex Plate, ensuite, par la note si gracieuse que ces Messieurs ont fait paraître en votre nom dans les journaux de la localité, enfin, par votre lettre précitée, qui est pour nous la récompense la plus précieuse de ce que nous avons pu faire. Notre Sieur Goudchaux se rend au Havre pour présider ce soir une réunion des notabilités de la ville et du département, organisée pour fêter le capitaine Basroger à l'occasion de son retour à son port d'attache. Il y donnera lecture des principales parties de votre lettre. »

31 décembre 1889
Du journal "Le Petit Havre" : Un sauvetage mémorable. Compte-rendu du lunch en l'honneur du capitaine Basroger. « La Maison Worms Josse & Cie offrait, lundi soir, un lunch d'honneur, dans les salons de Frascati, au capitaine Basroger [...]. M. Goudchaux présidait, entouré de MM. Hendlé, préfet de la Seine inférieure, Marion, maire du Havre, Bunge, consul des Pays-Bas, etc. M. Goudchaux prit le premier la parole pour féliciter le capitaine [qui déclara :] Mon navire était petit ; ils étaient nombreux, mais la mer était si mauvaise : il fallait bien que je les prenne à bord. »
Du port du Havre : Trafic. Par provenance et destination : long-cours, cabotage international et national, entrées, sorties. Variation sur les principaux produits, en hausse, en baisse.

 

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