1887.00.00.Recueil des informations de janvier à décembre

Ce recueil recense chronologiquement les données collectées sur l'année citée en référence. Il reprend notamment un important travail d'analyse effectué par la Maison Worms dans les chronos de correspondance – préalablement à la rédaction du livre Un Centenaire - 1848-1948 - Worms & Cie –, et plus particulièrement, en ce qui concerne l'année 1887, dans :

  • les copies de lettres à la presse du 10 janvier 1887 au [?] ; du [?] au [?] ; du [?] au 2 avril 1887, du 2 avril 1887 au 30 avril 1887 ; du 30 avril 1887 au 23 mai 1887 ; du 23 mai 1887 au 18 juin 1887 ; du 18 juin 1887 au 18 juillet 1887 ; du 18 juillet 1887 au 12 août 1887 ; du 13 août 1887 au 9 septembre 1887 ; du 9 septembre 1887 au 7 octobre 1887 ; du 7 octobre 1887 au 26 octobre 1887 ; du 26 octobre 1887 au 16 novembre 1887 ; du 16 novembre 1887 au 9 décembre 1887 et du 9 décembre 1887 au 6 janvier 1888 (les manques peuvent provenir soit d'un oubli dans le recensement, soit de la perte de certains volumes),
  • et les doubles du courrier reçu par le siège, à Paris, entre 1875 et 1902.

Dans le cadre de cette étude, la correspondance sélectionnée pour son intérêt historique a été résumée ou reproduite en intégralité ou partiellement sur des fiches manuscrites, qui se comptent par centaines. Les lettres les plus significatives ont été dactylographiées. (Ces copies sont consultables à partir de ce fichier en cliquant sur leur intitulé – en bleu + soulignement.) Ces sources ont en outre été synthétisées et commentées dans les notes suivantes :

  • "Historique de la succursale de Newcastle (1848-1948)", classé en 1948
  • "Historique de la succursale d'Alger (1851-1892)", classé en 1948
  • "Historique de la succursale de Port-Saïd, relations avec l'Égypte (1869-1948)", daté du 16 juin 1948
  • "Historique de Worms & Cie – 2ème partie (1877-1911)", daté du 27 avril 1948

A ce corpus sont joints des extraits de documents originaux conservés par la Maison et des renseignements provenant notamment :

  • des services administratifs : état civil et tribunaux de commerce...
  • des annuaires et études notariales...
  • de la presse, des revues et ouvrages d'histoire...

 

 

Inventaire chronologique des archives numérisées
et des renseignements ou extraits collectés dans les copies de lettres et les dossiers

 

 

[Documents pluriannuels]
10 juillet 1871-10 février 1919
Registre des navires.
1881-1895
Bilans annuels.
28 décembre 1881-5 janvier 1906
Copies de lettres. Circulaires aux capitaines de navires.
1887-1914
De Worms & Cie Bayonne : [Extrait d'une note datée de 1914.] "Prix moyens des charbons à gaz de Newcastle sur wagon Bayonne, de 1887 à 1914".

[Informations sans dates précises]
A partir de 1887, les dossiers sont classés par client.
Création, depuis la succursale de Bordeaux, d'une agence à Bayonne, projet à l'étude depuis 1886.
De Worms Josse & Cie Port-Saïd : Obtient fourniture de l'Orient. Est satisfait de sa nouvelle installation de Port-Tewfik.
"Séphora" : Mauvaise navigation entre Bordeaux et Pasajes. Worms Josse & Cie Bordeaux parle de l'envoyer à Newport avec poteaux de mines pour rapporter du charbon.
Zanzibar : Quelques livraisons au Sultan et à la Marine allemande, cependant celle-ci échappe à la Maison à partir du 1er janvier 1887. Fournitures à 3 navires de guerre portugais. Renouvellement du contrat avec Marine française.
Worms Josse & Cie Bordeaux ont absolument besoin de charbon Nixon alors que des difficultés s'élèvent au sujet du prix demandé.
Compagnie napolitaine d'éclairage et chauffage par gaz : Marché pour fournitures à l'usine de Naples.
Compagnie de chemin de fer de l'Est algérien : 4.000 tonnes pour Alger et Philippeville.
Compagnie du chemin de fer de Dakar à Saint-Louis : 1.800 tonnes.
Compagnie du Laurium : Affrètement pour 1.500/1.600 tonnes pour Eupateria.
Des Archives municipales du Havre, Tribunal du commerce, (F2.12) : Frédéric Mallet est élu président de la Chambre de commerce.

Janvier 1887
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : Expédition de 700 tonnes au Gaz de Port-Saïd.

1er janvier 1887
De Worms Josse & Cie Port-Saïd : Circulaire annonçant le départ pour raisons de santé de James P. O'Connor et son remplacement au poste de directeur par Paul Rouyer, qui a occupé la fonction de sous-directeur pendant de longues années et auquel succède W. S. Mc Donald.

20 janvier 1887
A Worms Josse & Cie Bordeaux : « Étant donné que vos affaires se trouvent réduites à "Séphora", nous nous demandons s'il est raisonnable de conserver à Pasajes une installation complète, qui viendra certainement vous grever dans une proportion exagérée, et s'il n'aurait pas mieux valu faire un arrangement avec une maison de la place qui y aurait été votre consignataire. De cette façon-là, vous auriez évité tous les frais d'une agence et n'aurait eu à payer que des commissions sur le fret qui vous aurait été procuré. »
Service Bordeaux-Bristol. "Commandant-Franchetti" est envoyé par Worms Josse & Cie Bordeaux à Bristol. « Si l'occasion se présente encore de le consigner à M. X... »

21 janvier 1887
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « Au sujet des écritures de fin d'année... Nous avons lu vos observations avec intérêt. Tout en étant forcés de reconnaître que l'avenir avec les bas prix de vente, les hauts prix de fret et la concurrence vive et nombreuse contre laquelle nous avons à lutter, ne se présente pas dans un jour favorable, tous au moins pouvons-nous espérer que nous pourrons cette année éviter les pertes que vous avez eues à subir en 86 par suite du manque de charbon. Nous ne pouvons que regretter les diminutions dans les chiffres de vos ventes dues un peu aux affaires anglaises et, pour la plus grande part, aux clients français. Il est certain malheureusement que cette situation tendra à s'accentuer chaque année davantage, mais, malgré cela, nous croyons que, jusqu'à présent, nous nous sommes bien défendus et avons su, en somme, assez bien conserver notre clientèle. Nous avons à cet égard beaucoup moins d'inquiétude quant au point de vue des résultats que devront laisser les conditions onéreuses qu'il nous a été nécessaire de subir. Il ne nous reste qu'à attendre la baisse des frets qui ne peut manquer de se produire. Nous venons à présent vous remettre la note de répartition des bénéfices du dernier exercice portant sur un chiffre total de 610.000 francs. Nous avons amorti 25.000 francs sur le compte Port Tewfik. Nous avons voulu profiter de ce que l'année était encore relativement bonne pour diminuer le chiffre le plus important possible sur cet article. »

24 janvier 1887
A Worms Josse & Cie Bordeaux : « Au sujet de la comptabilité de l'exercice 1886... Le résultat que vous avez obtenu avec les charbons est éminemment satisfaisant. C'est là bien certainement que nous devons de plus en plus trouver la source de nos bénéfices. Nous ne pouvons envisager la navigation avec la même satisfaction. Cette partie de vos affaires nous donne même de la préoccupation pour l'avenir. Il est certain que vous vous trouverez souvent embarrassés pour donner un emploi à vos navires. Ce sera à vous de bien étudier la question et voir l'emploi le plus profitable que vous pourrez leur donner de temps à autre. Nous venons maintenant vous adresser une note établissant nos écritures de fin d'année. Nous n'avons à appeler spécialement votre attention que sur les chiffres portés par nous sur la dépréciation de vos navires et à l'appui desquels nous vous remettons ci-joint deux rapports de M. L[...], à qui nous avions demandé de nous fixer sur la valeur exacte de "Marie" et de "Commandant-Franchetti". Quant à "Séphora", nous l'avons ramené purement et simplement à la même valeur que le "Lucien". Nous vous débitons de F 101.211,40 [...] notre part dans les bénéfices de votre maison et nous vous créditons de F 51.295,60 nos 2/3 de la perte dans la navigation pour 1886. »

29 janvier 1887
A Worms Josse & Cie Bordeaux : « Vous nous indiquez la composition de l'état-major de pont de vos trois steamers. »

9 février 1887
Entre Worms Josse & Cie et la Societa di Navigazione Generale Italiana, Gênes : Contrat annuel d'approvisionnement à Marseille de ses steamers dépendant de son service de Gênes à Marseille.

14 février 1887
A James Burness & Sons, Londres : « Navigation of the Suez Canal at night. We have from the very first had the impression that all the Canal firms would eventually be compelled to make such arrangements as would enable all steamers to avail themselves of the facilities at Suez as well as Port-Saïd. We cannot help thinking that our people are mistake in not taking the lead in that respect. Perhaps you can tell us in the meantime whether you concur in our views and also whether it would be either practicable or advisable to make some slight charge for such night service. It might be a profitable operation for us to keep at both ends of the Canal a few electric apparatus with a staff of electricians and to place them to a given hire at the disposal of steamers coming to our consignment and wishing to pass the Canal at night. »
A William Stapledon - Lakenham ou Devon / Port-Saïd : « The regulations for the navigation at night » va être mises en application le 1er mars.

18 février 1887
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : Navigation de nuit sur le canal de Suez. Arrangement avec la maison Sautter Lemonnier & Cie (qui a une sorte de monopole pour la construction des appareils électriques sur la place) pour fournitures exclusives d'appareils moyennant l'engagement pris par la Maison de ne faire de commandes qu'à elle et de lui prendre un nombre à fixer d'appareils, le but étant de louer pour une somme modique ces équipements aux armateurs.

1er mars 1887
Canal de Suez - navigation de nuit. Les feux et bouées ayant tous été mis en place, l'autorisation de transiter de nuit (limitée d'abord par prudence aux navires postaux) est étendue à tous les navires munis de projecteurs électriques en bon état et d'une portée suffisante. Le séjour moyen des navires ayant transité dans le Canal est de 34 h 03 en 1887 contre 48 h 05 en 1870.

3 mars 1887
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « Nous avons bien reçu votre télégramme du 26 écoulé, mais nous avons regretté de voir que vous ne partagez pas notre opinion et nous sommes aujourd'hui, moins encore qu'avant, disposés à la modifier. Vous craignez que les frais soient lourds au-delà des recettes, nous ne le pensons pas, mais, en tous cas, nous n'avons jamais entendu en faire une affaire de grand rapport. Notre but est de donner à nos clients des facilités et des avantages qu'ils seront enchantés de trouver chez nous et que d'autres ne leur offriraient pas. Si nous arrivons à joindre les deux bouts nous ne demanderons pas davantage. Vous craignez des difficultés avec nos clients réguliers par suite de ce que quelquefois nous ne pourrons pas faire ce qui sera nécessaire pour satisfaire toutes les demandes. Cela prouve, en tous cas, que vous vous attendez à une demande importante et à voir par conséquent l'innovation appréciée par nos clients. [...] Si la demande est importante nous pourrons facilement augmenter notre matériel. [...] Depuis la semaine dernière nous avons certainement reçu de nombreux encouragements. Stapledon nous pousse vivement, Holt n'a encore rien décidé pour l'emploi de l'électricité, mais, s'il s'y décide, a déclaré qu'il s'adresserait à nous. Stapledon nous dit que nous pouvons compter sur ses autres clients... De Burness, il en est de même. [...] Ils ne savent pas encore si beaucoup de navires useront de la facilité [...] mais ils nous engagent à en faire l'expérience. [...] Notre conviction est que nous ferons beaucoup de bruits [bien] en faisant l'opération, que d'autres maisons la feront bien certainement et que nous perdrions à montrer à notre clientèle que nous ne sommes pas "dans le mouvement". »

5 mars 1887
A James Burness & Sons, Londres : Navigation de nuit. L'opinion décidée de Port-Saïd contre le projet de prendre l'affaire en main, joint à l'avis de Burness d'hier, rend la Maison très indécise au sujet de ce qu'il faut faire.

22 mars 1887
A Sautter Lemonnier & Cie, 26, avenue de Suffren, Paris : « Le but de la présente est de vous confirmer l'accord qui est intervenu entre nous à la suite des divers entretiens que nous avons échangés dans ces derniers temps. Nous vous avons fait connaître notre désir de pourvoir notre établissement dans le canal de Suez d'appareils électriques destinés à être fournis par nous aux navires voulant y transiter de nuit en même temps que notre intention de nous servir exclusivement des vôtres, à la condition que vous accepterez de n'en fournir aucun directement ni indirectement, pendant une période de deux ans, à aucun autre acheteur qui pourrait les faire servir au même but que celui que nous avons en vue. Vous avez consenti à cette condition dont nous remettons l'application à votre vigilance. Vous nous avez demandé en échange de nous engager à vous prendre, dans le même espace de deux ans à partir de la première livraison, dix de vos appareils. Dans l'ignorance absolue où nous sommes encore du nombre des navires qui pourront profiter de la facilité mise à la disposition de la Marine par le nouveau règlement de la Compagnie du canal de Suez, non moins que du nombre de voyage que nous pourrons faire faire à chacun de nos appareils, nous hésitons beaucoup à nous en charger d'une quantité si considérable et nous venons vous prier de vouloir bien la réduire à un minimum de huit auquel nous serions engagés. Vous nous avez fait savoir que vous pourriez nous livrer le premier des appareils dans un délai d'un mois et demi à partir de maintenant, le second quinze jours après le premier et les autres [...]. Le prix de chacun des appareils a été, si nous nous rappelons bien, fixé à la somme de 10.600 francs. [...] Notre intention étant de faire connaître à nos amis en Angleterre l'organisation par nous de ce nouveau service, nous tiendrions à pouvoir mettre en même temps sous leurs yeux une notice accompagnée d'un dessin qui leur permet de faire à l'avance les installations nécessaires à bord de leurs navires. Nous pensons qu'il vous sera possible de nous fournir ces diverses indications. »

23 mars 1887
Au président de la Compagnie universelle du canal de Suez : Navigation de nuit. « Nous nous proposons de faire construire un certain nombre d'appareils électriques destinés à être fournis par nous au navire se présentant et voulant effectuer leur transit de nuit. Avant de nous engager dans une opération aussi considérable que doit l'être celle dont nous vous entretenons, nous espérons que vous voudrez bien nous permettre de vous faire connaître une impression qui paraît exister très fortement dans le public en Angleterre, à savoir que la navigation de nuit devant permettre à la Compagnie du canal de Suez d'accélérer son trafic et devant à tous égards lui profiter à elle plus qu'à qui que ce soit, c'est elle qui aurait intérêt à fournir aux navires les appareils électriques nécessaires et sera tôt ou tard amenée à le faire. Nous vous serions infiniment reconnaissants s'il vous était possible de nous faire connaître vos intentions à cet égard. »
A James Burness & Sons, Londres : « We are afraid we can wait no longer and must take a decision at once in as much as M. Bazin. The fact remains that we can now obtain the monopoly of Messrs Sautter Lemonnier & Cie apparators for hire in the Suez Canal and if we do not close at once, somebody else will [...]. We fell we have no option in the matter. »

24 mars 1887
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : Relate la visite faite par Bazin et [Widdicombe] en vue de former une société composée de tous les consignataires pour la location d'appareils à tous les navires indistinctement. La direction serait confiée à M. Stapledon Fils. Après réflexion, la Maison leur fait savoir qu'elle n'est pas disposée à se joindre aux établissements de Port-Saïd pour une affaire quelconque et en particulier pour celle-là qui paraît de nature à soulever des difficultés et des conflits entre les participants. M. Bazin répond qu'après tout la Maison a peut-être raison et qu'il ne reste plus alors qu'à s'organiser chacun pour soi et en tâchant d'arriver le premier. « Dans ces conditions-là [...] plus prudents [d'hésiter] et nous prenons rendez-vous avec Sautter Lemonnier & Cie pour le lendemain matin pour reprendre avec eux la combinaison que nous avons déjà ébauchée. Bazin a proposé de faire construire les appareils par un établissement de Marseille. Est-ce pour nous lancer sur une fausse piste ? Mais ce qu'il y a de certain c'est que le mardi matin M. Bazin est avant nous chez Sautter Lemonnier & Cie à qui il vient demander de lui fournir des appareils. Bien entendu sa demande ne peut plus maintenant être accueillie. » Par une lettre de Bazin, nous avons appris qu'une maison anglaise a fourni les appareils. Les projecteurs ont été pris par elle chez Sautter Lemonnier & Cie et ont été complétés ensuite en Angleterre.

28 mars 1887
A Sautter Lemonnier & Cie, Paris : Mise au point en ce qui concerne le sens à donner à la lettre que nous leur avons adressée. « Nous vous avons déjà commandé deux appareils voulant être le plus tôt possible en mesure de fonctionner d'une façon complète. Nous vous prions d'en mettre en main quatre autres pour suivre les deux premiers aussi vite que cela se pourra. »

30 mars 1887
A la Compagnie Gironde et Garonne, Bordeaux : Mme veuve Hypolite Worms est usufruitière de 715 actions ; Mme Peigné Crémieux a à son nom 323 actions et Mme J. Cruppi 323 actions. De son vivant, H. Worms semble avoir été président du Conseil d'administration.
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : Recrutement de Jérôme Kirchgesner.

Avril 1887
A [?] : La Plata. « Since MM. Portalis business was handed over to M. Braya, M. Decaudia did call upon us and tried to persuade us to open a depot in the Plata but we did not respond his overture. The French minister at Montevideo (he is not aware whether M. Decaudia is our representative) » mais de toutes façons il nous conseille beaucoup d'ouvrir un dépôt à Montevideo. Nous n'avons pas répondu mais si nous faisions quelque chose à la Plata, nous ne le ferions pas de la manière à laquelle M. Decaudia semble songer.

1er avril 1887
A Jérôme Kirchgesner : « Nous venons vous confirmer que nous vous avons engagé pour vous rendre à Port-Saïd et être employé dans notre maison plus spécialement pour la surveillance du service d'appareils électriques que nous nous occupons d'organiser en ce moment [...]. Jusqu'au moment de votre départ [...], vous restez à notre compte dans la maison Sautter Lemonnier & Cie. »

2 avril 1887
A E. Grosos, directeur général de la Compagnie havraise péninsulaire de navigation à vapeur, Paris : Proposition pour fourniture pendant deux ans à dater du 1er juillet 1887, de 10 à 15.000 tonnes par an au Havre et à Alger.
A James Burness & Sons, Londres : Envoi du projet de notice aux armateurs.

14 avril 1887
A James Burness & Sons, Londres : Dépôt à Montevideo. « Since Mrs Portalis business was handed over to Mr Braga, Mr Decandia did call upon us and tried to persuade us to open a depot in the Plata but we did not respond his ouverture. A few weeks ago, the French Minister at Montevideo who is very friendly with our late senior's son in [law], Mr A. Delavigne, sent us throught that gentleman a memorandum staying, he [the French Minister] is not aware whether Mr Decandia is our representative, but in any case he would strongly advise our starting o depot at Montevideo. We have made no reply to that memorandum. All we can say further is taht if ever we did anything in the Plata, we should not, in any case, do it in the way which Mr Decandia seems to have been thinking of. »
A Adolf Deppe, Anvers : Condoléances pour la mort de leur Sieur, Adolf Deppe.

15 avril 1887
A Worms Josse & Cie Bordeaux : « Chargeurs réunis. Vous nous remettez facture pour votre fourniture charbon à leur paquebot "[...] Nicolas". »
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « Compagnie Nederland. Nous prenons bonne note de votre avis. Si la Compagnie s'adresse à nous, nous verrons s'il nous convient de mettre nos appareils à sa disposition. Mais il ne nous paraîtrait pas convenable d'aller les offrir à un client de Bazin. »

16 avril 1887
A Worms Josse & Cie Bordeaux : Pour recommander à son accueil M. Mallet, fils du regretté M. Mallet, de la Compagnie française du centre et du midi pour l'éclairage au gaz.
A James Burness & Sons, Londres : « The apparatus which we intend supplying will be made by the well-known firm of Sautter Lemonnier & Cie and the same as those supplied by them to the British Navy, the P&O and the Messageries Cie. It is a question whether we should say that we have the exclusive right of their apparatus to be let out on hire in the Suez Canal. The steamers intending to use our apparatus should have prepared the necessary fittings mentioned in the notice of drawing. The steamers are to supply the steam power and every assistance for shipping and unshipping the apparatus. »

19 avril 1887
La maison du Havre entre dans ses nouveaux bureaux.

20 avril 1887
A Worms Josse & Cie Le Havre : « Nous voyons avec plaisir que vous êtes entrés hier dans vos nouveaux bureaux et nous espérons que vous êtes satisfaits de votre installation. »

21 avril 1887
A Marius Fontane, [Compagnie universelle du canal maritime de Suez] : Envoi d'une note, en suite d'une conversation avec lui, exposant les arrangements faits par la Maison Worms et demandant en raison de l'intérêt que la Compagnie du Canal peut avoir à la création de ce service :
1°/ La gratuité du transit pour les appareils et pour les chalands et remorqueurs transportant des appareils destinés à l'usage des navires transiteurs aussi bien que pour leur personnel en service.
2°/ La construction par les soins de la Compagnie, mais aux frais de Worms Josse & Cie -d'un appontement devant leur installation de Port Tewfik, appontement destiné à faciliter l'embarquement et le débarquement des appareils.
3°/ Autorisation pour les navires arrivant à Suez et devant transiter au moyen de la lumière électrique aussi bien que pour ceux débouchant du Canal et ayant à déposer à Suez l'appareil dont ils se seraient servis pour leur passage, de s'amarrer dans le nouveau port de Tewfick.

22 avril 1887
A William Stapledon - Lakenham ou Devon / Port-Saïd : L'intention de la Maison est de ne fournir ses appareils qu'aux navires qui charbonnent chez elle pour plusieurs raisons. D'abord parce qu'ayant commandé 8 appareils qu'elle juge suffisants, elle ne voudrait pas un jour risquer de ne pouvoir en fournir à un de ses bons clients, ce qui pourrait arriver si elle les louait à quiconque. « Le nouveau service que nous avons créé est uniquement un accessoire de notre commerce de charbon et non une entreprise spéciale. »
A la Compagnie du chemin de fer de Dakar à Saint-Louis : « Avons affrété voilier pour prendre 440 tonnes charbon à Cardiff pour Dakar. »
A Dumreicher Frères & Cie, Alexandrie : Leur demande de soumissionner à l'adjudication du chemin de fer.

28 avril 1887
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « Nous avons causé avec M. Charles (de Lesseps) des questions [...] qui avaient fait de notre part l'objet d'une note remise à la Compagnie. Le vice-président nous a répondu :
1°/ Gratuité des transports. Il n'est pas possible de nous la donner.
2°/ Amarrage des navires à Port Tewfick. Des recommandations seront faites pour que facilités possibles nous soient données.
3°/ Construction d'un appontement devant vos établissements de Port Tewfick. Préparez un plan, la Compagnie vous dira si elle peut s'en charger. »

29 avril 1887
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « International. Avez-vous d'autres renseignements sur l'achat de ce matériel [éclairage ?]. Si cette affaire a été traitée par Agius, ce sera très fâcheux. C'est un concurrent nuisible. »

4 mai 1887
A Adolf Deppe, Anvers : « Nous notons que la mort d'Adolf Deppe n'apportera pas de changement à la maison fondée par lui. »

5 mai 1887
A la Compagnie universelle du canal maritime de Suez, Paris : Accuse réception de sa lettre du 4 courant. Prend bonne note de la réponse qu'elle porte aux demandes adressées par la lettre du 20 écoulé. « Nous aurons l'honneur de vous écrire à nouveau relativement à la construction à nos frais, d'un appontement devant notre installation à Port Tewfick, dès que nous aurons reçu de nos agents en Égypte les indications que vous désirez avoir. »

6 mai 1887
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « Marine française. Elle nous a remis l'original de votre marché et nous nous occupons de le faire imprimer. (Nous le ferons imprimer et en adresserons 15 exemplaires à l'amiral à Smyrne, 75 exemplaires à la maison de Port-Saïd qui aura à en remettre 50 au consul de France). International Coal Cy. Inclus copie d'une lettre de Burness à laquelle nous avons répondu sans hésiter. En ce qui nous concerne nous ne demandons pas mieux que de porter l'offre à £ 7.000.0.0 si par ce moyen nous pouvons faire échouer la combinaison [Agius]. »
A James Burness & Sons, Londres : « Port-Saïd. We quite approve of what you have done with reference to The International Coal Company plant. »

10 mai 1887
A l'amiral commandant en chef de la division navale du Levant, à bord de la "Victorieuse" au Pirée : Envoi du marché entre Worms Josse & Cie Port-Saïd et la Marine française en date du 6 mai.

14 mai 1887
A James Burness & Sons, Londres : « Two of our apparatus are leaving by the Messageries steamer of the 5th proximo [...] and Mrs Bazin are already ahead of us and have one now on the way to Port-Saïd. »

24 mai 1887
Envoi des circulaires aux armateurs : Navigation de nuit.

26 mai 1887
A la Compagnie universelle du Canal maritime de Suez, Paris : Navigation de nuit. Formulation sous une forme plus restreinte des facilités sollicitées, à savoir que :
1°/ Personnel électricien employé pour le fonctionnement de nos appareils électriques mis à bord des navires transiteurs soit assimilé à l'équipage du navire et en conséquence admis à transiter en franchise.
2°/ Que lorsque nous serons avisés d'un accident du personnel ou d'une insuffisance dudit ou d'une avarie au matériel électrique nécessitant l'envoi de secours ou d'autres appareils, le transit du personnel et du matériel ainsi envoyé soit de Port-Saïd soit de Suez soit admis en franchise.

27 mai 1887
A Worms Josse & Cie Bordeaux : « Ligne d'Anvers. Deppe. Ce que vous annoncez est en effet très triste et nous ne nous serions pas attendus à cela de la part de M. Deppe. Nous vous dirons dans quelques jours ce que vous devez faire. »

31 mai 1887
A C. & A. Bucherer, Le Pirée : « Accusons réception de votre télégramme du 29. En prévision, nous avions la semaine dernière obtenu la faculté du Pirée à 9/6 dans la charte-partie du vapeur "[...]" de 1.450 tonnes que nous avions affrété pour Constantinople. Nous allons vous appliquer ce navire qui chargera vers le 6 juin. »
A James Burness & Sons, Londres : « M. Stapledon has received favourable replies from M. Holt, M. Alexander, M. Rathborn & M. Bates who all intend using our apparatus. »

1er juin 1887
A Worms Josse & Cie Bordeaux : « "Commandant-Franchetti" est en déchargement à Bordeaux et vous allez l'envoyer sur lest charger à Newport. »

4 juin 1887
A la Compagnie universelle du canal maritime de Suez, Paris : Envoi du projet d'appontement à Port Tewfick. « Nous ne le ferions exécuter que lorsque l'expérience du nouveau service que nous organisons nous aura démontré la nécessité de ce travail. »

6 juin 1887
A C. & A. Bucherer, Le Pirée : « Veuillez nous donner une idée des débouchés que vous pensez vous procurer pour les charbons que nous allons vous expédier et des conditions auxquelles vous comptez le faire. »

8 juin 1887
A Worms Josse & Cie Bordeaux : « Nixon's Navigation. Il ne nous nous reste plus de ce charbon ; il se passera peut être quelque temps avant que nous fassions un nouveau contrat, vu que nous allons essayer d'affamer ce mineur qui est très dur avec nous. »
A MM. Deppe, Anvers : Au sujet des questions pour lesquelles Bordeaux a correspondu avec eux et qui ont trait à la comptabilité des services de navigation. M. Renaud est envoyé à Anvers pour obtenir des éclaircissements auprès d'eux.

10 juin 1887
A Worms Josse & Cie Cardiff : « Nixon. Bordeaux nous dit qu'il a absolument besoin de ce charbon. En attendant que nous reprenions nos négociations avec ce mineur, si nous devons les reprendre, voyez à quel prix vous pourriez faire 5 à 6.000 tonnes pour Bordeaux. »

12 juin 1887
Du journal "Le Courrier du Havre" : Article sur l'accident du "Hypolite Worms" dans le bassin de la Citadelle du Havre.

15 juin 1887
A Worms Josse & Cie Bordeaux : « Nixon. Nous croyons ce prix (demandé par l'agent de Nixon) exagéré. Vous feriez mieux d'acheter au cours pendant quelques temps et si nous arrivons plus tard à traiter avec Nixon, nous vous comprendrions dans notre marché. »

17 juin 1887
A James Burness & Sons, Londres : « Our contract with Mr Nixon is on the point of being completed and unless he reduces considerably his figure which he does not for the present seem disposed to do, we shall not renew our arrangement with and shall discontinue shipping his coal to our depots. We have been losing money at Port-Saïd since the beginning of the year. » [Traduction : Notre contrat est sur le point d'être épuisé et à moins qu'il ne réduise considérablement son prix nous ne renouvèlerons pas nos arrangements et cesserons d'envoyer son charbon à nos dépôts. Nous avons perdu de l'argent à Port-Saïd depuis le début de l'année.] « We now enclose copy of our telegram of this day from which you will have seen that our first apparatus had been approved by the Suez Canal Co. and was kept ready for the "Promotheus" by which steamer M. Holt had expressed a wish that it should be tried. »
A Worms Josse & Cie Bordeaux : « Nixon. Cardiff nous écrit que ce mineur [...] pour 5 à 10.000 tonnes ne vous donnera pas le monopole. Etant donné que c'est vous qui avez introduit son charbon à Bordeaux, ce procédé est honteux et, du reste, correspond avec sa conduite avec nous en ce moment. Pour nous, nous avons l'intention de le laisser le bec dans l'eau quelques temps et nous sommes convaincus qu'il ne pourra pas se passer de nous, mais nous ne voulons pas vous gêner dans vos affaires, faites donc avec lui ce que vous croirez convenable.

21 juin 1887
A Worms Josse & Cie Bordeaux : Autorisation confirmée de traiter avec Nixon.
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « Votre télégramme du 18 nous est bien parvenu. "Prometheus" transited 16½ hours... Nous avons appris avec grand plaisir le passage du "Prometheus" et en avons avisé Burness et Stapledon. Nous en attendons maintenant les détails par lettre. »

22 juin 1887
A Worms Josse & Cie Bordeaux : « Bayonne. Nous vous retournons votre projet de circulaire et vous recommandons d'être bien prudents pour la procuration que vous allez donner à M. Roby. »

27 juin 1887
A C. & A. Bucherer, Le Pirée : « Le [...] est arrivé chez vous le 23. Nous serions heureux de faire des affaires avec les compagnies du gaz au Pirée et à Athènes. »

Juillet 1887
La Maison continue au nouvel agent du Chemin de fer des Messageries la consignation des navires charbonniers qu'elle aura l'occasion d'envoyer à Dakar.

1er juillet 1887
A Worms Josse & Cie Cardiff : « Nixon. Nous sommes outrés de la façon d'agir de ce monsieur. »

5 juillet 1887
Le résultat au Pirée est tellement mauvais que la Maison renonce à répéter l'opération et à toute idée d'y créer un dépôt.

8 juillet 1887
A. Deutsch & Ses Fils, Paris : « Nous vous confirmons la vente que nous vous avons faite d'un chargement de 7 à 800 tonnes sous palan à Santander. »

13 juillet 1887
A Worms Josse & Cie Cardiff : « Nixon. Il y a parti pris chez M. Nixon qui doit être furieux de voir que nous ne lui prenons plus de charbon, et qui voudrait nous forcer la main. Bordeaux fera ce qu'il voudra, quant à nous, nous nous passerons de lui. »

20 juillet 1887
A Worms Josse & Cie Le Havre : « Les photographies nous sont bien parvenues... elles donnent une excellente idée de l'immeuble qui est vraiment très beau. »

22 juillet 1887
A Louis Flornoy & Fils, Nantes : « En ce qui concerne Bordeaux, quelque incontestable que soit la supériorité du Nixon's Navigation, nous ne pouvons pas vous engager à le payer 2 F 25 de plus. Nous prendrions, nous, du Powell Duffryn. »

25 juillet 1887
A William Stapledon - Lakenham ou Devon / Port-Saïd : Statement of coals supplied to M. Alfred Holt's steamers at Port-Saïd during the first half of the year (ending 30th June 1887). Total : 22.370 tons et 66 navires.

26 juillet 1887
A Ed. Rastoul, agent de la Compagnie des Messageries, Dakar : « Nous serons enchantés de vous continuer, comme nous le faisions à votre prédécesseur, M. Mantoux, la consignation des navires charbonniers que nous pourrons avoir l'occasion d'envoyer dans votre port. »

29 juillet 1887
A Worms Josse & Cie Marseille : « Compagnie Nederland. Nous sommes assez embarrassés pour vous donner un prix car, d'un côté, nous savons que cette Compagnie paie ses charbons très bon marché à Port-Saïd et que, d'autre part, nous serions très désireux d'obtenir la fourniture dont vous nous entretenez. Vous ferez donc bien de voir M. Tierderman et de lui demander où vos fournitures seront payables. Dites bien à M. Tierderman combien nous serions heureux d'entrer de nouveau en relation avec sa Compagnie. »

Août 1887
De Worms Josse & Cie Port-Saïd : Circulaire en anglais intitulée « Portable electric aparatus for the use of steamers ». Information sur la réduction du temps de traversée ramené à 17 ou 18 heures. Plans d'installation de la dynamo et du projecteur au bout d'un derrick placé à la tête du pont.

1er août 1887
A Worms Josse & Cie Marseille : « Compagnie Nederland. Nous serions bien aise de voir cette affaire aboutir car les relations avec cette Compagnie sont des plus agréables. »

4 août 1887
A Worms Josse & Cie Cardiff : « Nixon. Nous vous avons écrit qu'à [...] nous serions disposés à faire 100.000 tonnes livrables d'ici la fin de l'année 1888. Si M. Nixon veut accepter ce prix nous examinerons de nouveau la quantité et peut-être pourrons nous nous entendre. Si tout cela ne convient pas à M. Nixon, nous continuerons à nous passer de son charbon, ce qui ne nous gène en aucune façon. Quant à lui, après avoir tiré de nous tout le profit qu'il a pu avec son dernier marché, il n'aura qu'à essayer ce qu'il peut faire avec les autres maison de Port-Saïd. Cela nous importe aujourd'hui moins que jamais, étant donné que nous avons reçu ce matin d'un de nos meilleurs clients de Liverpool une plainte très sérieuse sur une fourniture de Nixon's Navigation. »

5 août 1887
A Henri Greffuhle, Zanzibar : Au sujet de surestaries encourues par un navire apportant une cargaison. « Cela nous fait encore plus désirer de pouvoir à l'avenir nous passer de vapeurs. Sultan. Vous nous confirmez que MM. Cory se sont empressés d'enlever ce contrat. »
A Worms Josse & Cie Bordeaux : « "Marie" doit être également en mer se rendant de Bordeaux à Newport. »

9 août 1887
A. L. Van Gelder & Cie, La Haye : « M. Henri Greffulhe nous représente à Zanzibar comme il représente la Compagnie des Messageries par l'entremise de qui nous l'avons connu. »
A William Stapledon - Lakenham ou Devon / Port-Saïd : Au sujet d'un incident. « Now that our people are gaining experience daily and we are increasing our stall of electricians we think we can confidently say we are on a fair way to success. But you will never know at the cost of what trouble and annoyance. »
A Charles Birchall, propriétaire du Liverpool Journal of Commerce : « Our attention having been called to the notice which appeared in your issue of the 1st inst. under the heading of "Electric light in the Suez Canal", we feel it our duty to tender you our best thanks for the flattering manner in which you have brought our name before your readers and to express our sincere gratification at seeing the details of our arrangements in connection [...] so fully and so clearly explained your valuable columns. »

12 août 1887
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « Nous croyons qu'en bonne équité, et autant que cela se peut, c'est l'ordre des demandes et un peu aussi la qualité du client qui fait la demande, qui doivent être prise en considération plutôt que l'ordre des arrivées. Il est un principe que nous ne devons pas établir, c'est celui du "first come, first served" qui risquerait, tant que notre matériel et notre personnel ne sont pas complets, de priver un de nos meilleurs clients d'un appareil qu'il aurait commandé à l'avance au profit du premier venu. »

13 août 1887
A Worms Josse & Cie Marseille : « Merci du renseignement que vous nous donnez sur les offres de l'Anqlo Egyptian Coaling Cy. Cette Compagnie est composée de M. de Stein, tout seul, qui n'offre aucune consistance. Ce Monsieur, qui va partout faire les mêmes offres qu'à Marseille, a reçu deux chargements de charbon à Port-Saïd depuis un an qu'il y est établi. Il en a vendu un chargement à un marchand de charbon qui se trouvait à court et il n'a pas encore pu vendre toute la cargaison de l'autre. Vous voyez comme c'est peu sérieux. »

25 août 1887
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « De Stein / Flotte volontaire russe. Nous voyons avec regret ce que vous nous dites et vous nous tiendrez au courant de ce que vous pourrez savoir de ses agissements. »

27 août 1887
Worms Josse & Cie Cardiff : « Grandchamp doit écrire pour vous dire de traiter aussi pour lui : 20.000 tonnes de ce charbon (Hill's Plymouth). »

2 septembre 1887
A [Henri Greffuhle], Zanzibar : « Navires de guerre portugais. Nous avons pris bonne note des 3 fournitures que vous leur avez faites. »
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « M. [Broni]. J'ai été [M. Rouyer] désappointé d'apprendre la confirmation du traité fait par le baron de Stein avec la flotte volontaire pour 1888. C'est à n'y pas croire que le conseil d'administration soit tombé dans un piège aussi grossier. Vous pouvez notifier à la flotte volontaire tout aussi bien qu'à l'amirauté russe que vous pouviez livrer le charbon dans les mêmes conditions que celles offertes par Stein. »
A  Worms Josse & Cie Port-Saïd : « International Coal Cy. MM. Lambert ont définitivement acheté d'accord avec Bazin, Wills Manché & Co. et nous, le matériel chalands de cette Compagnie. Vous aurez donc à régler cette question (partage) avec vos trois voisins. »

7 septembre 1887
A Worms Josse & Cie Bordeaux : « Nixon. Nous vous verrions avec grand plaisir prendre du Great Western. Les Messageries et surtout la Compagnie du canal de Suez apprécient beaucoup ce charbon. C'est un danger d'être trop entre les mains d'un mineur qui le sait et en abuse. Nous étions nous-mêmes dans cette situation avec Nixon. Au prix de grands ennuis, nous sommes en train de lui donner une leçon qui l'a déjà amené à des sentiments plus doux et l'amènera, nous l'espérons, à céder tout à fait. »

8 septembre 1887
Worms Josse & Cie Cardiff : « Nixon. Nous avons vu M. Grandchamp ; il nous a dit qu'il vous avait autorisé à traiter 10.000 tonnes pour son compte. Maintenant il nous demande de le comprendre dans notre marché pour 10 à 15.000 tonnes. »

9 septembre 1887
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « Les principales difficultés que nous rencontrons sont le personnel et les logements à Suez. »
On peut considérer qu'à partir de cette époque les résultats obtenus par les appareils et le service créé par Worms sont satisfaisants. Bazin n'est pas sans avoir lui-même éprouvé des déboires.

13 septembre 1887
A Worms Josse & Cie Cardiff : « Nixon. Nous venons de recevoir votre télégraphe nous avisant que le marché est en règle. Nous comprenons que vous avez traité 165 à 170.000 tonnes (Grandchamp compris), livrables fin 1888. Nous vous dirons plus tard la quantité que les Messageries prendront sur ce marché. Vous allez reprendre vos expéditions de Nixon pour Port-Saïd. »

15 septembre 1887
A Worms Josse & Cie Cardiff : « Si ça peut convenir à M. Nixon vous ferez la quantité de 200.000 tonnes - tout le monde compris : nous, Grandchamp, vous et Bordeaux. »
A F. Cheyron, Mahé, Seychelles : Les Messageries maritimes ont demandé à la Maison ses intentions au sujet de la création d'un dépôt de charbon à Mahé, en vue de ses besoins qui ne devraient pas se monter à moins de 1.000 tonnes par mois. Celle-ci est disposée à faire ce dépôt. Elle demande à M. Cheyron s'il est lui-même dans les mêmes dispositions qu'il y a un an, s'il lui conviendrait de se charger de l'agence qu'elle serait heureuse de lui confier et lui demande divers renseignements, possibilité d'obtenir un terrain, indications sur le matériel nécessaire, chalands, remorqueur, aménagements à faire, taux des frets pratiqués, commodités du port, etc. La Maison verra alors à faire une entente définitive avec les Messageries.

21 septembre 1887
A Joannes Couvert, administrateur délégué de la Compagnie commerciale de transports à vapeur français : « L'année 1887 va nous laisser des résultats déplorables, allons être obligés de continuer nos prix de 21/. Vous nous permettrez de vous faire observer en réponse à l'indication que vous nous donnez de trois charbons qui vous sont offerts, qu'ils ne sont et ne peuvent être fournis à Port-Saïd : - l'Océan, que par la Port-Saïd & Suez Coal Cie ; le Ferndale et le Nixon, que par nous qui en avons le monopole exclusif et venons de renouveler avec cette dernière mine un marché de 200.000 tonnes. »

26 septembre 1887
A Worms Josse & Cie Le Havre : « Téléphone. Nous sommes prêts aussi, nous dit l'administration. Pour nous en assurer, nous allons vous téléphoner tout à l'heure. Nous venons de le faire et sommes enchantés du résultat. »

27 septembre 1887
A Worms Josse & Cie Cardiff : « Nixon. Le marché est ainsi réparti : 25.000 tonnes pour les Messageries, 15.000 tonnes pour Grandchamp, 10.000 tonnes pour Worms Josse & Cie Cardiff, 150.000 tonnes pour Worms Josse & Cie Paris. »
A Stoomvaart Maatschappij Nederland : « L'époque des renouvellements de marchés approche. Nous nous permettons de nous rappeler à votre souvenir et de vous prier de nous appeler en temps utile à vous soumettre nos propositions pour la fourniture des charbons nécessaires à votre service dans le canal de Suez. Nous serions heureux d'y trouver l'occasion de renouveler nos relations avec votre honorable société. » Les propositions sont acceptées pour 1888 et 1889.

28 septembre 1887
A Worms Josse & Cie Le Havre : Longue lettre au sujet d'une entrevue avec M. Pereire. Compagnie générale transatlantique, fortement concurrencée principalement par Grosos aux Antilles, dans le Pacifique et surtout en Algérie, a créé un service entre l'Algérie, Bordeaux, Saint-Nazaire et Dunkerque. M. Pereire ne l'a pas étendu à d'autres ports par respect pour le traité avec la Maison, mais à partir du 1er janvier son intention est d'avoir sa tête de ligne à Anvers et de comprendre Le Havre dans son itinéraire. Une fois qu'il y touchera, il ne pourra interdire à ses agents de rechercher du fret pour les ports intermédiaires. Il suggère à la Maison de lui soumettre ses idées pour un nouveau contrat établi sur une base plus large au besoin. Il désire rester son ami. Le danger existe et la Maison doit se préoccuper de le détourner. Elle envisage de proposer à CGT un arrangement ayant Bordeaux pour base principale (qui lui permette de développer sa ligne d'Algérie sans qu'elle ait elle-même à venir au Havre). « Veuillez étudier la question. »

30 septembre 1887
De Stoomvaart Maatschappij Nederland : Invite la Maison à lui remettre ses propositions le 18 octobre.
A James Burness & Sons, Londres : Longue réponse à un paragraphe de leur lettre du 29 septembre au sujet de la rémunération des services rendus (excellents et indéfectibles). La Maison serait désappointée « at the comparatively unsatisfactory result which our Port-Saïd business now leaves us if you at least did not derive out of the same all the satisfaction which you so justly and so deservedly consider yourselves entitled to ».
A William Stapledon - Lakenham ou Devon / Port-Saïd : Lui faisons part des négociations avec Orient Line pour Ie charbon. « We take this opportunity of putting you the question as to whether, in the event of there being any chance for us of securing the P&O contract, there would be any objection to it on your part or on that of M. Holt. You know that we had it at first, but declined it afterwards under circumstances which you will doubtless remember. Now however that so many years have elapsed since then. You being perfectly satisfied, as we think you should be, that we can easily undertake both contracts, we mean yours and theirs, without any risk of your interests being prejudiced by it, do you think we could do so without any fear of giving offence to M. Holt, which of course we would not do under any consideration all the more so as after all our chance of success with the big house of Leadenhall it is but a slightone ! »

Octobre 1887
Au cours de campagne de renouvellement des contrats de charbon de soute pour Port-Saïd, la Maison se montre très soucieuse d'obtenir le contrat de la P&O et de la Nederland.

4 octobre 1887
A E. Caillol & H. Saintpierre, Marseille : Au sujet du Pirée et du fait que la Maison est sans nouvelles de C. & A. Bucherer.
A William Stapledon, Lakenham ou Devon / Port-Saïd : « We fully understand the view you take of the matter and will limit our offer to the coaling of their steamers, it being understood that we have nothing to do with the Agency. We do not expect we have much chance of getting the business. »
A James Burness & Sons, Londres : Au sujet du contrat avec la P&O « Referring to our respects of the 30th ultimo in reply to your [...], we have duly considered the matter of the P&O contract and need not say how pleased we should be to secure [same] although at our price of [...], we fear our chance of success is but a poor one. At the same time, it has occurred to us that the company might ask you to include their agency in your offer and we think it advisable to caution you against this, as we are afraid we could not undertake some without running the risk of giving umbrage to some of our other friends, among others, the Messageries Co. and Mr Alfred Holt, and we are therefore of opinion [...] that our proposal had better be confirmed to the coaling alone. There is a report that when the new mail contract comes into operation, the company will have their own agent at Port-Saïd [...] which could of course dispose of the question. But otherwise we hardly see how we can consistently with our other interests tender for anything beyond the coal portion of their business. »

13 octobre 1887
A William Stapledon - Lakenham ou Devon / Port-Saïd : « Orient Co. say they have closed with "Ocean people" which, as you know, is the same thing as the Port-Saïd & Suez Coal Co. and although we do not know the exact price we believe it must be something like 19/. »

17 octobre 1887
Henri Goudchaux est à Amsterdam. Des propositions sont faites à Stoomvaart Maatschappij Nederland.

20 octobre 1887
Stoomvaart Maatschappij Nederland accepte les propositions pour les années 1888 et 1889.

21 octobre 1887
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : Les met au courant des difficultés rencontrées pour renouvellement des contrats. La concurrence de Lambert a été la plus violente de toutes, Carrara aussi a été un concurrent, « nous sommes humiliés qu'on nous ait comparés à lui. Nous avons perdu W. H. Dixon, Saint Jermy, Bates et Ronkin. Nous avons le contrat avec Alexander, mais celui-ci est furieux contre nous. Stapledon n'est pas content. Pour la Stoomvaart Maatschappij Nederland, nous étions décidés à ne pas la laisser échapper ; nous ne savions pas si à prix égal elle n'aurait pas continué avec Cory dont elle semblait être satisfaite. Avons traité pour deux ans. » M. Goudchaux fait un voyage à Liverpool pour voir Alexander et est très bien reçu, fin octobre.

26 octobre 1887
A Worms Josse & Cie Bordeaux : « "Commandant-Franchetti". Bristol. Nous vous aurions conseillé de vous adresser à Messieurs [...] de Bristol qui nous ont demandé la consignation de votre bateau. Ce sera pour une autre fois si vous avez encore l'occasion d'envoyer le "Commandant-Franchetti" à Bristol. »
A James Burness & Sons, Londres : « P&O Cy. We are much pleased to learn your offer for the renewal of our Marseilles contracts has been accepted » pour l'année 1888.

28 octobre 1887
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « Ce qui nous a le plus servi auprès d'Alexander fut notre contrat Nixon que nous avions apporté et où, à sa grande surprise, nous lui avons montré la clause nous donnant le monopole de ce charbon. » Alexander avait eu en effet par ailleurs une offre inférieure pour Nixon et Océan.

31 octobre 1887
A Worms Josse & Cie Cardiff : « Hill's Plymouth. Il ne nous faut que 5.000 tonnes Messageries, 10.000 tonnes Grandchamp, etc. »

Novembre 1887
Aux Chargeurs réunis : Proposition pour renouvellement pour un an des conventions pour fourniture en Gironde.

2 novembre 1887
Au Chemin de fer de Dakar à Saint-Louis : Accusé de réception de l'acceptation de l'offre pour fourniture pendant l'année 1888.
A Eugène Ramade, Gorée, Sénégambie : Accusé réception de sa lettre du 23 octobre. « Nous avions, il y a quelque temps, étudié la question de la création d'un dépôt de charbon à Dakar mais résultat négatif. Pour reprendre cet examen, nous aurions besoin de connaître la mise de fonds que cette opération pourrait entraîner pour nous et quels débouchés nous pourrions espérer, mais cependant nous sommes un peu refroidis à l'égard de Dakar. »

3 novembre 1887
A Worms Josse & Cie Le Havre : « Sommes inquiets de "Marie", parti le 29 octobre d'Anvers pour Swansea, dont nous n'avons aucune nouvelle. » Est en relâche sans avaries à Castletown. Est safe à Portland Dorset le 4 novembre.

4 novembre 1887
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « Orient Cy. C'est Lambert qui l'a eu à 18/10. P&O Lambert a de nouveau obtenu ce marché à 19/6 par tonnes de 38 feet. [...] De Stein est venu nous trouver, peu satisfait des résultats qu'il a obtenus à Port-Saïd, voulant se rendre à Massaouah pour y faire avec les Italiens son métier habituel de fournisseur d'armées. Il venait nous proposer son affaire. Il était disposé à accepter £ 10.000 de nous. (Homme le plus collant que nous ayons jamais rencontré.) Il est descendu à £ 8.000. Nous nous sommes bornés à lui faire espérer £ 5.000, peut-être £ 6.000. »

8 novembre 1887
A Luis de Stein : Annulation et retrait de l'offre de rachat que la Maison lui a faite.
A R. Bernard, président du Syndicat général des armateurs, Paris, d'Henri Goudchaux : « En réponse à votre lettre circulaire me demandant de vous faire parvenir la déclaration des tonnages bruts et nets de notre flotte actuelle, j'ai l'honneur de porter à votre connaissance que nous n'avons aucune modification à apporter aux indications contenues dans ma lettre du 11 juin 1886 et je vous prie, en conséquence, de vouloir bien les maintenir comme base de notre cotisation pour l'année 1888. »

9 novembre 1887
A Worms Josse & Cie Cardiff : « Nixon. Ce que nous voudrions, ce serait le monopole du charbon à Port-Saïd et Suez, à Marseille, Bordeaux, Rouen et Dieppe, étant donné tout ce que nous avons fait et faisons pour introduire et pousser ce charbon dans ces divers marchés. »
A James Burness & Son, Cardiff : « De Stein. We beg to advise having today completed the purchase of M. L. de Stein Port-Saïd business including the whole of his plant and engagements. We do not know that there is very much in the business thus handed over to us by M. de Stein nor indeed that we shall be able to retain the whole of it, but we believe we have secured his plant on sufficiently reasonable terms to allow of some margin for any disappointments in that respect. »

10 novembre 1887
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : Longue lettre au sujet achat par Worms du dépôt de M. Luis de Stein et des mesures à prendre pour réaliser l'affaire. En résumé il nous a cédé comme affaire : la flotte volontaire russe, la Compagnie Malssoussé, Schiaffino de Gênes, La Hansa de Brême, Pinkney de Sunderland, Chr. Michelsen et Co. de Bergen, David Bruce de Londres, W. Zader de Hambourg, et divers ordres, dont un de Robert Mackill de Glasgow, une affaire pendante avec Raeburn & Verel de Glasgow, les affaires Tully et James Laing de Sunderland qui restent à régulariser.
Au colonel Vachtine, inspecteur général de l'Association de la flotte volontaire russe, Saint-Pétersbourg : « Nous avons l'honneur de vous remettre sous ce pli une lettre à vous adressée par M. Luis de Stein, de l'Anglo Egyptian Coaling Cy, et vous faisant connaître qu'il a cédé à notre maison de Port-Saïd tout son matériel ainsi que l'exécution de ses contrats et entre autres de celui qu'il avait passé avec vous en juin dernier. Notre maison de Port-Saïd avait jusqu'à présent eu l'avantage de fournir vos navires, au moins en partie, par l'entremise de votre représentant M. K. Brown. Nous donnerons, à l'avenir, nos soins les plus attentifs à l'exécution des engagements que l'Anglo Egyptian Coal Co. avait pris envers vous et nous serons heureux d'avoir ainsi pu conserver une clientèle à laquelle nous attachons tant de prix. »
A son Excellence Kamdi Pacha, Constantinople : Même teneur que la lettre au colonel Vachtine.

11 novembre 1887
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « La disparition de Stein va être une bonne chose, mais il n'en reste pas moins la présence de tous nos autres concurrents qui paraissent aussi acharnés que jamais. Lambert, entre autres, qui, croyons-nous, ont appris nos prix avec la Nederland, ont fait entendre à Burness que nous devions nous attendre à une guerre de prix de leur part. Société internationale d'éclairage par le gaz d'huile. Nous vous remettons la copie d'une commande de cette société pour 9.000 briques, 3.500 kilos de chaux et 1.600 kilos de ciment, le tout livrable à Port Tewfik. » Cette commande est destinée à une usine pour la fabrication du gaz d'huile que la société doit construire pour la Compagnie du canal de Suez.
A Worms Josse & Cie Cardiff : « Nixon. C'est très bien que ce mineur nous donne le monopole pour Marseille, mais il y a autant de raisons pour qu'il nous le donne également à Bordeaux. Avant nous, il n'envoyait pas une tonne de son charbon sur ce marché. »

12 novembre 1887
Aux Messageries maritimes : « Nous avons conclu pour votre compte les marchés des charbons qui suivent : 40.000 tonnes Cymmer, 25.000 tonnes Nixon's Navigation, 15.000 tonnes Albion, 10.000 tonnes National, 5.000 tonnes Hill's Plymouth. En tout : 95.000 tonnes. Tous ces contrats sont faits pour livraison d'ici au 31 décembre 1888 ».
A James Burness & Sons, Londres : « Notre maison de Port-Saïd nous a fait savoir que le capitaine du "City of Venise" passed 1st inst. lui a dit que la question du electric lightsystem a été discuté à Calcutta, quelques-uns ont été pour le système et d'autres contre, mais tous ont été d'accord as to the superiorite of Worms's apparatus over that of Bazin's. »

14 novembre 1887
A Marty & d'Abbadie, Haiphong, Tonkin : « Nous notons que l'affaire de la Marine a été prise par MM. Denis Frères au prix exorbitant de [...]. Nous ne pouvons que le regretter. Nous serons tout disposés à l'avenir à traiter sur la base que vous nous indiquez. »

16 novembre 1887
A Worms Josse & Cie Cardiff : « Nixon. Vous nous avez dit que vous ne pouviez rien obtenir de plus que l'assurance de son agent et nous avons dû nous en contenter. Mais nous tenons essentiellement à ce monopole, surtout pour Bordeaux et, si vous ne pouvez avoir plus, nous serons très contents d'avoir un engagement formel et nous croyons y avoir droit. »

18 novembre 1887
A Societa di Navigazione generale italiana, Rome : Proposition par intermédiaire d'A. Nattini, Gênes, pour 1888. « Quoique nous n'ayons jamais réussi à obtenir cette fourniture et ne croyons pas avoir beaucoup de chance de réussir, n'en tenons pas moins à lui adresser proposition ne serait ce que pour maintenir sous ses yeux le nom de notre maison de Port-Saïd. »

19 novembre 1887
A G. Eiffel, Levallois-Perret : Proposition pour les travaux qu'il va entreprendre dans l'isthme de Panama. « Nous sommes le fournisseurs de Marine française, des Messageries, etc., ainsi que de la Compagnie du canal de Panama pendant tout le temps qu'elle a fait elle-même les approvisionnements nécessaires aux travaux de l'Isthme. »

23 novembre 1887
A Geo & A. Herring & Cie, Londres : « We beg to acknowledge the receipt of [...]. We had for already some long time past been thinking of reliving you of the immense amount of trouble which we know our financial business entails upon you and take this opportunity of asking you to tell us frankly whether you wish that we should do so. »

25 novembre 1887
A [Worms Josse & Cie Port-Saïd] : « Le colonel Vachtine n'a même pas accusé réception de notre lettre (du 28 octobre). Nous n'en augurons rien de bon. »

28 novembre 1887
A Worms Josse & Cie Cardiff : « Nixon. Veuillez nous envoyer copies des lettres nous assurant le monopole de ce charbon pour Marseille et Bordeaux. »

29 novembre 1887
A la Société des Chargeurs réunis : Proposition pour le renouvellement pour un an des conventions pour fournitures charbons en Gironde. Suite à la lettre du 8 octobre 1886 et à la leur du 12, même mois.

30 novembre 1887
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : Au sujet de l'intimité entre Ruys et Nederland et de la fusion possible entre Rotterdam Lloyd et Nederland. « Il y a entre Ruys et Lambert une très vieille amitié qui a toujours empêché Ruys, avec lequel nous avons aussi d'excellentes relations personnelles, de venir chez nous. »

1er décembre 1887
A Worms Josse & Cie Le Havre : « Compagnie générale transatlantique. M. Pereire a décidé de ne pas renouveler son traité avec nous et de conserver sa liberté. Son itinéraire est Anvers-Dunkerque-Le Havre-Saint-Nazaire-Bordeaux-Oran-Alger-Tunis. Ordre a été donné au Havre et à Bordeaux de ne pas prendre de marchandises entre ces deux ports... Reste à voir comment nous allons traiter la Compagnie à partir du 1er janvier. Nous supposons qu'entre Le Havre et Bordeaux elle ne nous donnera plus rien puisqu'elle fera elle-même ses propres transports. »

2 décembre 1887
A Worms Josse & Cie Port-Saïd : « II est de plus en plus évident pour nous que tous les contrats et ordres cédés par de Stein ne vaudront pas un centime. »
A Worms Josse & Cie Bordeaux : « Nixon. Cardiff nous adresse la copie de la lettre de cette mine nous accordant le monopole de son charbon à Bordeaux pendant la durée de notre marché. »

3 décembre 1887
A Worms Josse & Cie Le Havre : « Compagnie générale transatlantique. Elle nous assure qu'elle ne nous fera jamais concurrence. Nous sommes d'avis de ne rien faire qui pourrait nous donner l'air de prendre l'offensive du moment que la Compagnie continue à agir comme elle nous dit qu'elle le fera. Grosos est très monté, nous lui avons dit que, si on nous attaque, nous serons tout disposés à marcher, mais que pour le moment nous voulons attendre. »

5 décembre 1887
Du journal "Le Courrier du Havre" : Article sur le sauvetage du steamer norvégien "Hong-Half" par le vapeur "Isabelle", capitaine Varlet.

13 décembre 1887
A la Société des forges et chantiers de la Méditerranée, Marseille : « Nous avions l'année dernière été chargés par votre établissement du Havre d'assurer au croiseur japonais "[...]abi" les approvisionnements de charbon qui pourraient lui être nécessaires aux différentes escales de sa route. Nous apprenons que vous avez entrepris la construction de deux cuirassés pour compte du même gouvernement. » Les prie de noter dès à présent l'offre de services et d'informer la Maison dès que le moment sera venu.

26 décembre 1887
Au colonal Vachtine, inspecteur de l'Association de la flotte volontaire russe, Saint-Pétersbourg : « Nous avons bien reçu vos estimées lettres des 13 et 25 écoulés, 27 novembre inclus et 9 et 21 décembre. Nous ne pouvons en ce qui nous concerne que vous remercier de l'attention que vous avez eue de nous expliquer la situation de votre comité, mais vous nous permettrez de ne pas intervenir dans le règlement d'une question que ne peut être tranchée qu'entre vous et M. de Stein. Nous profitons de l'occasion pour attirer votre attention sur la remarquable traversée de nuit que notre vapeur "M[...]" vient de faire avec un de nos appareils électriques. Entré à Port Tewfick le 12 à 16 heures 15 du soir, il est arrivé à Port-Saïd le 13, à 8 heures 45, soit au total 14 heures 30, qui est, croyons-nous, la traversée la plus rapide, soit de nuit, soit même de jour, qui ait jamais été faite par un grand vapeur. »

31 décembre 1887
A Alberto Nattini, Gênes : « Nous voyons avec plaisir que notre offre pour Marseille a été acceptée par la Société de Navigazione Generale. Nous espérons que ce marché donnera plus de résultat que pour l'année 1887. »
Entre Worms Josse & Cie et la Societa di Navigazione Generale Italiana, Gênes : Contrat annuel d'approvisionnement à Marseille de ses steamers dépendant de son service de Gênes et de Palerme à Marseille.

 

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