1923.00.Note (non datée, sans émetteur ni destinataire).Compagnie nantaise de navigation à vapeur

Note

NB : Note non datée, classée au 29 août 1923, date la plus récente mentionnée dans le texte.

Nos relations avec la Compagnie nantaise de navigation à vapeur
Mars 1922

En mars 1922, la Compagnie nantaise (en étroites relations avec la Compagnie générale transatlantique) inaugure un service sur les ports compris entre Dunkerque et Bordeaux, en concurrence avec les nôtres, en donnant pour prétexte la disparition de la Compagnie Chevillotte, que, dit-elle, nous ne remplaçons pas au gré de la clientèle (surtout sur les petits ports bretons) ni au gré de la Transatlantique (lots de transbordement).
M. Worms proteste auprès de M. Dal Piaz, et une entrevue est décidée entre M. Worms et M. Guillet, administrateur de la Nantaise. Elle a lieu le 15 mars 1922. La formation de la Compagnie nantaise est confirmée, avec des promesses d'un travail en bonne entente sur les frets, les points desservis, voire la perspective de services combinés, si nécessaire.
Les conversations s'arrêtent à ce moment, et nous nous contentons alors de surveiller attentivement la concurrence, tout en organisant nos services, et en nous documentant de manière à tenir une position forte, lorsque les négociations reprendront - ce qui est inévitable -, car une telle situation ne peut durer.

Décembre 1922

A partir de décembre 1922, la Nantaise étend ses lignes à Bayonne, et touche Lorient et Concarneau, mais la régularité de ses horaires s'en ressent.
Elle a, alors, en service 6 vapeurs, dont un affrété en time-charter, pour le service des petits ports bretons.
Elle assure, de plus, au cabotage national, le trafic de transbordement de la Transatlantique et de la CHP, qui nous échappent ainsi.
De plus, certains clients, trouvant leur avantage dans la baisse des frets, engendrée par la lutte, favorisent nos concurrents "pour les faire vivre". Mais, nous conservons l'avantage, et continuons à garder la majorité des tonnages (5 contre 1 pour les diverses - lots spéciaux et trafic de transbordement en dehors).

Mars 1923

La Nantaise ne peut continuer sans s'épuiser, et les négociations vont s'ouvrir à nouveau :

Première démarche (officieuse) de M. Dumont, sous-directeur de la Compagnie havraise péninsulaire, près de M. Serret, le 5 mars 1923. Nous n'en tenons pas compte, pour ne pas sembler aller au-devant de la discussion.

Juin 1923

Conversations au cours d'une séance au Comité des armateurs, entre MM. Dal Piaz et Pergeline, et M. Worms ; puis entre M. Guillet et M. Worms, et il est décidé que les négociations vont être menées entre M. Berton et le siège social, puis avec la DGSM. Elles ont lieu effectivement du 12 au 20 juillet, et un projet d'accord est soumis par nous, le 8 août 1923 à la Nantaise ; il est signé le 15 août et notifié aux succursales le 29 août 1923, suivant copie ci-jointe. [Document manquant.]


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