1856.01.12.A G. de Lapeyrière - Chemin de fer de l'Ouest.Paris
Origine : Copies de lettres à la presse n°77 - du 19 décembre 1955 au 22 janvier 1856
Paris, le 12 janvier 1856
Monsieur G. de Lapeyrière
Chef de l'exploitation du Chemin de fer de l'Ouest
En ville
Monsieur G. de Lapeyrière
Chef de l'exploitation du Chemin de fer de l'Ouest
En ville
Les essais que j'ai faits depuis le 15 novembre dernier, au moyen du matériel que vous avez bien voulu mettre à ma disposition pour l'introduction des charbons anglais sur le marché de Paris, ont assez bien réussi, pour que mes amis et moi ayons décidé de donner à ce nouveau trafic un grand développement.
En conséquence, MM. Hantier, Mallet & Cie, du Havre, M. Grandchamp, de Rouen, et moi avons fondé une société, d'abord restreinte à nous trois, mais susceptible de développement ultérieur, et nous allons nous mettre immédiatement à l'oeuvre pour à Paris [...] grande échelle.
Nous nous sommes adjoints comme gérant de la nouvelle société, M. Gustave Couillard, de Dieppe, qui vous est déjà connu. Sa raison sociale sera G. Couillard & Cie, gérant de la Compagnie charbonnière de l'Ouest et du Nord.
Et, en effet, nous prévoyons que le mouvement de ce nouveau commerce sera assez considérable tout prochainement pour que nous soyons obligés d'employer la voie ferrée des Chemins de fer de l'Ouest et du Nord, la position du port de Boulogne offrant d'ailleurs des avantages sérieux comme économie sur le fret d'Angleterre en France.
Notre nouvelle société n'est du reste que le complément d'une société franco-anglaise de navigation à vapeur, et dans laquelle mes amis et moi sommes largement intéressés. J'aurai l'honneur de vous entretenir ultérieurement de cette Compagnie anglo-française avec plus de détails.
Mais, en ce qui concerne la Société charbonnière de Paris, j'ai voulu vous instruire de suite de son existence, et mon but, en le faisant, est de réclamer en sa faveur le concours bienveillant de votre Compagnie. Depuis plusieurs années déjà, nous avions entretenu l'espoir de voir s'ouvrir à Paris un nouveau champ pour votre trafic de chemin de fer et pour mon commerce charbon. Je suis convaincu que le moment est venu, et j'ose compter que la Compagnie de l'Ouest voudra bien me seconder de tout son pouvoir, en m'accordant des conditions libérales, et surtout, en mettant à ma disposition le matériel nécessaire, au fur et à mesure que ce nouveau commerce pourra se développer.
Je serais heureux, Monsieur, d'apprendre par vous que les espérances que je fonde sur l'appui de votre Compagnie ne seront pas déçues, et que je continuerai de trouver auprès d'elle le bon vouloir dont elle m'a toujours fait preuve.
Veuillez...
En conséquence, MM. Hantier, Mallet & Cie, du Havre, M. Grandchamp, de Rouen, et moi avons fondé une société, d'abord restreinte à nous trois, mais susceptible de développement ultérieur, et nous allons nous mettre immédiatement à l'oeuvre pour à Paris [...] grande échelle.
Nous nous sommes adjoints comme gérant de la nouvelle société, M. Gustave Couillard, de Dieppe, qui vous est déjà connu. Sa raison sociale sera G. Couillard & Cie, gérant de la Compagnie charbonnière de l'Ouest et du Nord.
Et, en effet, nous prévoyons que le mouvement de ce nouveau commerce sera assez considérable tout prochainement pour que nous soyons obligés d'employer la voie ferrée des Chemins de fer de l'Ouest et du Nord, la position du port de Boulogne offrant d'ailleurs des avantages sérieux comme économie sur le fret d'Angleterre en France.
Notre nouvelle société n'est du reste que le complément d'une société franco-anglaise de navigation à vapeur, et dans laquelle mes amis et moi sommes largement intéressés. J'aurai l'honneur de vous entretenir ultérieurement de cette Compagnie anglo-française avec plus de détails.
Mais, en ce qui concerne la Société charbonnière de Paris, j'ai voulu vous instruire de suite de son existence, et mon but, en le faisant, est de réclamer en sa faveur le concours bienveillant de votre Compagnie. Depuis plusieurs années déjà, nous avions entretenu l'espoir de voir s'ouvrir à Paris un nouveau champ pour votre trafic de chemin de fer et pour mon commerce charbon. Je suis convaincu que le moment est venu, et j'ose compter que la Compagnie de l'Ouest voudra bien me seconder de tout son pouvoir, en m'accordant des conditions libérales, et surtout, en mettant à ma disposition le matériel nécessaire, au fur et à mesure que ce nouveau commerce pourra se développer.
Je serais heureux, Monsieur, d'apprendre par vous que les espérances que je fonde sur l'appui de votre Compagnie ne seront pas déçues, et que je continuerai de trouver auprès d'elle le bon vouloir dont elle m'a toujours fait preuve.
Veuillez...