1855.12.03.A M. Mercier, ministre envoyé près la cour de Grèce.Athènes
Origine : Copie de lettres à la presse n°76 - du 25 novembre 1855 au 19 décembre 1855
Paris, le 3 décembre 1855
Monsieur Mercier
Ministre plénipotentiaire et envoyé extraordinaire de France près la cour de Grèce
à Athènes
Monsieur,
Je viens vous remercier de la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'adresser le 5 novembre dernier.
Les circonstances actuelles en Grèce ne sont, en effet, pas favorables à la mise à exécution d'entreprises considérables.
Réclamer de vous toute nouvelle démarche en ce moment serait abuser inutilement de la bienveillante obligeance dont vous voulez bien me faire preuve.
Monsieur Spiliotakis, chargé ici de suivre cette affaire de chemin de fer dans l'intérêt du gouvernement grec, a quitté Paris ces jours derniers.
Nous sommes convenus ensemble que, pour donner suite à nos projets, nous devions attendre que la situation politique en Grèce fût mieux assurée.
Je conserve donc l'espoir que des circonstances plus favorables pourront encore prochainement se présenter - et dans ce cas, Monsieur, j'oserai toujours compter sur l'appui favorable que vous voulez bien me promettre.
Veuillez agréer, Monsieur...