1852.01.17.A J.F. Ozou.Marseille
Origine : Copie de lettres à la presse n°28 - du 27 décembre 1851 au 1er février 1852 - page 150
Paris, le 17 janvier 1852
Monsieur Ozou, Marseille
Je vous confirme ma lettre du 15 courant, et réponds à la votre du 15.
Vous avez vu, par la mienne, que M. Delorme m'a répondu. Je lui ai maintenu mes propositions - j'attends sa nouvelle réponse.
Mais puisqu'il vous a chargé de la suite de cette affaire, à Marseille, je m'adresse à vous, et vous dis :
Vous m'objectez un navire qui, [perdu] à Cardiff ou Swansea, a accepté un fret de F 111- pour Marseille. Vous savez, aussi bien que moi, que cela n'est pas le prix, et ne se représentera pas une fois sur 100.
Je vous fais la proposition suivante, qui vous réserve toutes les bonnes chances d'affrètement, sur lesquelles vous paraissez compter et dont moi, je doute très fort. Je vous propose d'accepter mes 3 chargements : "Fils", "Bellone" et "Hector" au prix commun de fret, que M. Delorme paya pour ses autres affrètements. Vos chartes-parties seront ma loi - je ne puis mieux vous dire - et pense que vous n'hésiterez pas à accepter.
Quant au charbon, je le laisse à 8/6 - mais c'est tout 1ère qualité, et M. Delorme ne sera pas exposé à des refus d'admission.
Pour les déchargements Newcastle, je n'ai rien à en dire. Vous avez, à l'heure qu'il est, terminé avec M. Bravet qui a mes instructions.
Par certaines considérations, j'ai du céder à M. Vincent, pour cette année, la fourniture aux Messageries, dans notre port, quoiqu'elle fit partie de mon marché ; les choses changeront dans le cours de cette année, et je pense, comme vous, qu'en 1853, il y aura moyen de tirer parti de ce commerce de charbon. Vous me trouverez tout disposé à vous y faire votre part, si votre concours actuel, et à l'avenir m'est acquit.
Je vous félicite de votre nomination comme commissaire du gouvernement au service des paquebots Postes, et de la Compagnie Valéry.
Recevez mes salutations sincères.
Vous avez vu, par la mienne, que M. Delorme m'a répondu. Je lui ai maintenu mes propositions - j'attends sa nouvelle réponse.
Mais puisqu'il vous a chargé de la suite de cette affaire, à Marseille, je m'adresse à vous, et vous dis :
Vous m'objectez un navire qui, [perdu] à Cardiff ou Swansea, a accepté un fret de F 111- pour Marseille. Vous savez, aussi bien que moi, que cela n'est pas le prix, et ne se représentera pas une fois sur 100.
Je vous fais la proposition suivante, qui vous réserve toutes les bonnes chances d'affrètement, sur lesquelles vous paraissez compter et dont moi, je doute très fort. Je vous propose d'accepter mes 3 chargements : "Fils", "Bellone" et "Hector" au prix commun de fret, que M. Delorme paya pour ses autres affrètements. Vos chartes-parties seront ma loi - je ne puis mieux vous dire - et pense que vous n'hésiterez pas à accepter.
Quant au charbon, je le laisse à 8/6 - mais c'est tout 1ère qualité, et M. Delorme ne sera pas exposé à des refus d'admission.
Pour les déchargements Newcastle, je n'ai rien à en dire. Vous avez, à l'heure qu'il est, terminé avec M. Bravet qui a mes instructions.
Par certaines considérations, j'ai du céder à M. Vincent, pour cette année, la fourniture aux Messageries, dans notre port, quoiqu'elle fit partie de mon marché ; les choses changeront dans le cours de cette année, et je pense, comme vous, qu'en 1853, il y aura moyen de tirer parti de ce commerce de charbon. Vous me trouverez tout disposé à vous y faire votre part, si votre concours actuel, et à l'avenir m'est acquit.
Je vous félicite de votre nomination comme commissaire du gouvernement au service des paquebots Postes, et de la Compagnie Valéry.
Recevez mes salutations sincères.
Hte Worms