1852.03.16.De E. de Lapeyrière - Chemin de fer de Rouen-Le Havre-Dieppe.Paris.A H. Worms et A. Grand
Origine : Collection de lettres reçues - liasse 1848-1854
Chemins de fer de Rouen, du Havre et de Dieppe - rue d'Amsterdam, n°11 - Paris
Paris, le 16 mars 1852
Messieurs Worms et Grandchamp
46, rue Laffitte - Paris
Messieurs,
Par votre lettre du 31 janvier dernier, vous nous proposez le transport des houilles que vous aurez à expédier de Dieppe à Rouen et aux divers points compris entre Dieppe et Rouen, ainsi qu'à Saint-Pierre, si nous consentons à réduire de F 0,75 le prix du tarif actuellement en vigueur.
Ces transports auront lieu par wagons complets de 4.000 Kilogrammes au minimum.
Le chargement et le déchargement seront opérés par vos soins.
La totalité de ces transports ne sera pas moindre de 25.000 tonnes dans le délai d'une année, soit du 1er février 1852 au 1er février 1853.
Toutefois, si vous n'aviez pas complété, à la fin de janvier 1853, les 25.000 tonnes que vous prenez l'engagement de nous remettre, la réduction de F 0,75 vous sera encore acquise, si vous justifiez nous avoir remis 25.000 tonnes du 1er janvier dernier au 1er janvier 1853.
Il est bien entendu que, dans ce cas, vous ne nous réclamerez les F 0,75 que sur les quantités remises réellement du 1er février 1852 au 1er février 1853.
J'ai l'honneur de vous informer, Messieurs, que le Conseil d'administration a accepté votre proposition.
Vous acquitterez le prix ordinaire du tarif, et nous vous tiendrons compte de la réduction consentie aussitôt que l'engagement contracté aura été rempli par vous.
La présente convention serait d'ailleurs purement et simplement résiliée, sans qu'il y ait lieu à aucune indemnité, dans tous les cas où, par des causes imprévues et indépendantes de notre volonté, son exécution se trouverait entravée et définitivement empêchée.
Recevez, je vous prie, Messieurs, l'assurance de mes sentiments distingués.
Par votre lettre du 31 janvier dernier, vous nous proposez le transport des houilles que vous aurez à expédier de Dieppe à Rouen et aux divers points compris entre Dieppe et Rouen, ainsi qu'à Saint-Pierre, si nous consentons à réduire de F 0,75 le prix du tarif actuellement en vigueur.
Ces transports auront lieu par wagons complets de 4.000 Kilogrammes au minimum.
Le chargement et le déchargement seront opérés par vos soins.
La totalité de ces transports ne sera pas moindre de 25.000 tonnes dans le délai d'une année, soit du 1er février 1852 au 1er février 1853.
Toutefois, si vous n'aviez pas complété, à la fin de janvier 1853, les 25.000 tonnes que vous prenez l'engagement de nous remettre, la réduction de F 0,75 vous sera encore acquise, si vous justifiez nous avoir remis 25.000 tonnes du 1er janvier dernier au 1er janvier 1853.
Il est bien entendu que, dans ce cas, vous ne nous réclamerez les F 0,75 que sur les quantités remises réellement du 1er février 1852 au 1er février 1853.
J'ai l'honneur de vous informer, Messieurs, que le Conseil d'administration a accepté votre proposition.
Vous acquitterez le prix ordinaire du tarif, et nous vous tiendrons compte de la réduction consentie aussitôt que l'engagement contracté aura été rempli par vous.
La présente convention serait d'ailleurs purement et simplement résiliée, sans qu'il y ait lieu à aucune indemnité, dans tous les cas où, par des causes imprévues et indépendantes de notre volonté, son exécution se trouverait entravée et définitivement empêchée.
Recevez, je vous prie, Messieurs, l'assurance de mes sentiments distingués.
Le chef de l'Exploitation
E. de Lapeyrière