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1852.07.16.A A. Delpuget.Marseille.Extrait
Origine : Copie de lettres à la presse n°33 - du 27 juin 1852 au 23 juillet 1852
Extrait d'une lettre à M. A. Delpuget - Marseille - du 16 juillet 1852
[...] J'ai le plaisir de vous annoncer que j'ai affrété un navire de 220 tonnes environ pour M. Dacosta. [...]
J'ai lu avec grand plaisir la gracieuseté fort inattendue pour moi que vous avez trouvée de la part de M. Vincent. Il commence sans doute à comprendre que ma concurrence est sérieuse. [...] Il est possible et probable qu'un rapprochement et entente d'intérêts devront avoir lieu entre M. Vincent et moi. Ce serait le mieux, en effet, pour les affaires de la place, s'il doit en résulter quelque chose de très avantageux pour nous, mais, de notre côté, nous devons mettre beaucoup de ménagement et de prudence.
Je me méfie très fort de [...] malgré sa conduite envers vous et ce n'est qu'avec grande circonspection que je me livrerai à lui.
Nous laisserons donc aller les choses naturellement et tout doucement, mais, dès à présent, comme principe de conduite, je trouve bon de s'entendre avec lui et y suis tout disposé.
[...] En effet les Messageries ne tarderont pas à assurer leurs provisions à Marseille. Nous devons l'avoir à bon prix, Vincent et moi, en nous entendant. Et surtout pour cette affaire la discrétion la plus absolue est nécessaire.
J'ai lu avec grand plaisir la gracieuseté fort inattendue pour moi que vous avez trouvée de la part de M. Vincent. Il commence sans doute à comprendre que ma concurrence est sérieuse. [...] Il est possible et probable qu'un rapprochement et entente d'intérêts devront avoir lieu entre M. Vincent et moi. Ce serait le mieux, en effet, pour les affaires de la place, s'il doit en résulter quelque chose de très avantageux pour nous, mais, de notre côté, nous devons mettre beaucoup de ménagement et de prudence.
Je me méfie très fort de [...] malgré sa conduite envers vous et ce n'est qu'avec grande circonspection que je me livrerai à lui.
Nous laisserons donc aller les choses naturellement et tout doucement, mais, dès à présent, comme principe de conduite, je trouve bon de s'entendre avec lui et y suis tout disposé.
[...] En effet les Messageries ne tarderont pas à assurer leurs provisions à Marseille. Nous devons l'avoir à bon prix, Vincent et moi, en nous entendant. Et surtout pour cette affaire la discrétion la plus absolue est nécessaire.