1852.08.12.A W.S. Lyndsay et Cie.Londres.Extrait
Origine : Copie de lettres à la presse n°34 - du 23 juillet 1852 au 21 août 1852
Paris, 12 août 1852
Messieurs W.S. Lindsay & Cie - Londres
Mon agent de Cardiff, Monsieur J.R. Smith me fait part du débat survenu entre vous et lui au sujet de la commission d'affrètement de "Fanny" pour San Francisco - il m'envoie vos lettres des 6 et 9 courant - et copie de la sienne du 10.
C'est alors que vous faites valoir que vous avez obtenu le fret à 72/6 au lieu de 75. En cela vous avez agi comme doit le faire une Maison de Newcastle pour les intérêts qui lui sont confiés, mais je ne profite nullement de cette différence. J'expédie les charbons comme commissionnaire et c'est mon acheteur de Californie qui gagne les 2/6 sur le fret.
En vous donnant l'ordre d'affréter un navire pour San Francisco, M. Smith a eu le soin de vous dire positivement que la commission devrait être partagée entre vous et lui. C'était donc une condition de l'affaire et vous deviez l'exécuter. Il n'y a pas là de discussion ni de doute possible.
En résumé, ennemi de toute difficulté et voulant vous témoigner mon désir de continuer avec vous des relations qui doivent devenir considérables, je vous propose et j'accepte de partager par 1/3 au lieu de demi la commission de 5 % sur l'affrètement de "Fanny".
J'espère que vous voudrez, en acceptant ma proposition, m'éviter les ennuis de réclamer judiciairement mon droit et de me forcer à rompre des relations auxquelles j'attache du prix.
C'est alors que vous faites valoir que vous avez obtenu le fret à 72/6 au lieu de 75. En cela vous avez agi comme doit le faire une Maison de Newcastle pour les intérêts qui lui sont confiés, mais je ne profite nullement de cette différence. J'expédie les charbons comme commissionnaire et c'est mon acheteur de Californie qui gagne les 2/6 sur le fret.
En vous donnant l'ordre d'affréter un navire pour San Francisco, M. Smith a eu le soin de vous dire positivement que la commission devrait être partagée entre vous et lui. C'était donc une condition de l'affaire et vous deviez l'exécuter. Il n'y a pas là de discussion ni de doute possible.
En résumé, ennemi de toute difficulté et voulant vous témoigner mon désir de continuer avec vous des relations qui doivent devenir considérables, je vous propose et j'accepte de partager par 1/3 au lieu de demi la commission de 5 % sur l'affrètement de "Fanny".
J'espère que vous voudrez, en acceptant ma proposition, m'éviter les ennuis de réclamer judiciairement mon droit et de me forcer à rompre des relations auxquelles j'attache du prix.