1852.11.13.A A. Delpuget.Marseille.Extrait

Origine : Copie de lettres à la presse n°37 - du 19 octobre 1852 au 16 novembre 1852

Paris, le 13 novembre 1852
Monsieur A. Delpuget
Marseille

Je possède votre lettre du 10 courant.
Je dois regretter que vos occupations personnelles vous aient empêché pendant 10 jours de me communiquer la réponse de Monsieur Vincent.
Comme je l'ai toujours pressenti, le but de Monsieur Vincent n'a jamais été que de gagner du temps et de renouer à cette époque les marchés sans ma participation.
Je maintiens absolument ce que j'avais l'honneur de vous écrire précédemment et, notamment, dans ma lettre du 7 courant.
J'ai toujours voulu et entendu traiter pour Marseille seulement.
Liberté absolue pour les autres marches ; M. Vincent acceptera cette base ou la refusera, peu m'importe ! Quant à moi, c'est oui ou non.
Revenons à ma lettre du 7 courant. Je suis (depuis cette lettre parvenue entre vos mains) dégagé de toute espèce de liaison quelconque avec M. Vincent.
S'il veut bien me faire des propositions (toujours pour Marseille seulement) et parvenir à [vous] réunir, je suis prêt à les accueillir et les discuter légalement et de suite avec lui.
En attendant la décision à cet égard, décision qu'il ne vous donnera jamais, je vous prie instamment, Monsieur, de vouloir bien reprendre avec toute activité et ardeur possibles vos négociations pour traiter avec vos diverses compagnies.
Entre autres, André et Abeille. Veuillez les revoir de suite.
[...]
Valéry changera de langage aussi. Ces Messieurs croient à la baisse des frets ; quand ils verront au contraire la hausse, ils nous reviendront.
[...]

Hte Worms

II vous sera probablement intéressant, Monsieur, de savoir que je viens de traiter à Naples 2.000 tonnes avec MM. Troysé pour la fourniture aux bateaux napolitains. On m'assure que M. Claude [Clerc] traite à fin de marché avec Vincent au 31 décembre ; ce serait une bonne recommandation de pouvoir dire à M. [Clive] que ce sera le même charbon que celui livré à Naples.

 

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