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Ma lettre d'hier s'est croisée avec vos deux amicales du même jour. Je songe sérieusement aux hélices, mais je ne veux rien précipiter. J'ai besoin de voir à Londres ce qui s'est fait jusqu'à ce jour afin d'éviter des mécomptes. Nous avons pensé, Rosseeuw et moi, que le moment le plus convenable pour faire le voyage d'Angleterre serait le commencement de janvier.
Je vous prie donc de patienter et d'être prêt pour les premiers jours de l'année prochaine. Nous verrons à faire de la bonne besogne et à prendre une détermination pour un hélice.
[Rédigé par Hypolite Worms :] Je ne suis pas surpris de ce que vous avez vu dans le Mining Journal au sujet de l'abaissement des droits sur les frets et les charbons. Déjà, à Paris, on en parlait depuis quelques jours. C'est une grosse affaire pour vous et moi, et nous devons être prêts à tout événement. Déjà j'ai fait une visite à M. de la Perrière ; je lui ai exposé que mes quantités et les vôtres, pour constituer le tonnage des 25.000 tonnes, se trouvaient en cours de voyage et que nous serions en mesure de les charger avant le 31 décembre, mais, que pour ne pas nous exposer à une perte importante et certaine, si nous devions acquitter des droits de douane à Dieppe avant le 1er janvier, je verrais à lui demander la facilité de les laisser à l'entrepôt en gare à Dieppe et que je désirais qu'il les comprît comme quantité transportée. Monsieur de la Perrière a compris tout ce que cette facilité pourrait avoir d'important pour nous deux et il nous autorise à laisser en gare tout ce que nous n'aurions pas réussi à placer à la consommation. Je suis d'autant plus satisfait de cette gracieuseté de sa part que j'ai à vous annoncer que Pring m'avise, aujourd'hui, qu'il vient de m'affréter le navire "Chance" pour Dieppe au fret de 10,15, ce qui m'empêchera de prendre le navire que vous m'aviez offert.
Je compte donc sur vous pour le voyage d'Angleterre pour le commencement de janvier. Ma prochaine vous fixera le jour du rendez-vous.
Recevez mes salutations toutes cordiales.